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Le programme 2025 - version imprimable
Ma 29 oct. 2024
Crête Les Vélards sur les hauts de Villars
Incroyable journée!….
Convivialité, bonne humeur, parcours en rocher donnant sur un balcon panoramique somptueux! Pique nique ensoleillé près d’un beau lac …. (Avec petite baignade pour Pascale)… retour pour un verre au Palace de Villars (fermé) on se rattrape au salon de thé avec de très bons cookies !!!😛.
Bref une course inoubliable. Un énorme merci à Françoise
Ps : j’oubliais… Francoise avait déjà donné le ton au départ en nous accueillant avec café et chocolat!!! 👌👍👏👏👏👏
Me 9 oct. 2024
Le Mont Noble
Nous étions tous contents que cette belle balade au Mont Noble en boucle prévue avec à peine700 m de dénivelé soit maintenue vu la météo capricieuse de cet automne. Avant le démarrage, nous déchantons rapidement, la route est fermée pour cause de travaux. Les cheffes de course décident de la maintenir sur un itinéraire un peu modifié, quitte à la raccourcir si la pluie s’en mêle ou si les participants peinent à avaler les 500 m de dénivelé supplémentaire … Malgré quelques gouttes de pluie, nous parvenons au sommet, avec un bon vent, nous ne restons que quelques minutes, histoire d’immortaliser cette arrivée. Le vent se calme au cours de la descente et nous trouvons un joli coin avec de nombreux rochers qui nous permet de pique-niquer à l’abri du vent et confortablement installés. La descente se poursuit jusqu’au parking des remontées mécaniques de Nax où nous sommes tous bien contents d’arriver. Des participants formidables, une très bonne ambiance malgré les aléas et un grand merci à nos super cheffes de course.
Nicole
Sa 14 sept. 2024
Les Gais Alpins (dent d'Hautaudon)
Les Gais Alpins en deux actes
Samedi 14 septembre : il fait froid, il a neigé à 1600 mètres, les sommets sont blancs, et la bise souffle fort… Ce n’est pas la meilleure journée pour une course d’alpinisme, aussi accessible soit-elle. Nous décidons de maintenir quand même, espérant que le vent ait chassé la neige et que le soleil soit de la partie. Habillés comme en plein hiver, nous montons au col de Jaman… Mais un brouillard tenace nous fait renoncer.
Nous décidons d’aller grimper en plaine, au soleil. Le choix de Mazembroz, au-dessus de Saxon, me semble alors une bonne idée : une falaise plein Sud, des voies bien équipées, avec pas mal de choix dans le 5. Mais il faut croire que d’autres ont eu la même idée : 3 groupes d’enfants sont déjà bien installés.
Nous faisons à nouveau demi-tour, passons devant la falaise de Dorénaz, qui est aussi surpeuplée, et nous arrêtons à Miéville, secteur 9a. Là aussi, il y a un groupe d’enfants, mais on peut trouver quelques voies libres. Nous sautons donc sur l’occasion…
Nous passons finalement une belle journée, avec des voies variées, allant du 4c au 6a (et même une 6b en moulinette).
Marion, Julian, Valérie, Juliette, Pierre, Violaine
Samedi 21 septembre : Le temps est au beau fixe. Nous avons perdu quelques participants (tout le monde ne peut pas se rendre disponible deux semaines d’affilé !), mais quand nous arrivons au col de Jaman, l’ambiance est bien différente ! Nous montons au col de Bonaudon, où nous nous équipons. Une cordée est devant nous, mais nous ne sommes pas gênés dans notre progression. Nous évoluons facilement, l’ambiance est superbe : rien n’est jamais difficile, mais ça grimpe quand même, et il y a du gaz. Nous travaillons les manipulations de cordes : les longueurs, les désescalades, les rappels. Les participantes passent comme des chefs, même l’enjambée impressionnante dans la deuxième partie. Enfin nous arrivons de l’autre côté de l’arête, et nous rejoignons le col du départ par une sente côté Est qui traverse des pierriers. Le retour à la voiture se fait dans la bonne humeur.
Valérie, Chantale, Pierre, Violaine
Sa 7 sept. 2024
Escalade à Orny
Ah la qualité du rocher autour d’Orny ! Je pense qu’il n’existe aucun grimpeur y ayant déjà posé ses chaussons et qui n’en a pas gardé un souvenir mémorable. Mais pour cette fois, nous avons dû y renoncer car la météo n’était pas de la partie. En plan B, Francine et moi proposons d’aller faire des longues voies dans le cadre grandiose des Chésery. C’est donc sur de belles dalles de gneiss, avec en toile de fond le majestueux massif du Mont-Blanc, que nos chaussons ont dansé ce samedi-là. Le lendemain, la météo instable nous a à nouveau fait changer de plan au dernier moment. A cela s’est ajouté le défi de proposer un option d’escalade où Pierre et Violaine n’avaient pas encore usé leurs chaussons. Alors c’est finalement à Chavalon que nous avons trouvé quelques jolies voies… avant que la pluie ne nous rattrape. Ce chouette week-end s’est terminé autour d’une table appétissante d’une crêperie-Tea-room. Merci à tous les participants pour leur souplesse d’esprit, c’est toujours un plaisir de partager ces moments en montagne ou en falaise.
Anne-Béatrice Gonard
Ah la qualité du rocher autour d’O ...
Sa 31 août 2024
Wiwannihorn 3'000 m
Me 21 août 2024
Le Toûno
Le Toûno, le 21 août 2024
Nous prenons le funiculaire de Saint-Luc pour rejoindre Tignousa à 2184 m, point de départ de notre marche. Le sentier, bien que sur le parcours de la course Sierre-Zinal, s'avère être peu raide et assez large, permettant ainsi aux participants de converser tranquillement. Nous quittons ce chemin pour pendre la direction du lac de Toûno par un sentier fleuri longeant un torrent. Le ciel est bien bleu et le soleil tape. Nous arrivons à une intersection, à gauche le sommet du Toûno, à droite à moins de 5 mn le lac. Nous décidons de faire une pause au bord du lac. Une participante en profitera même pour se tremper les pieds... jusqu'à mi-cuisses.
Nous reprenons l'ascension vers le sommet par un sentier assez raide. Le Toûno du haut de ses 3017 m d'altitude et malgré quelques cumulus nous offre une vue panoramique magnifique sur les pics environnants avec la Dent Blanche, le Weisshorn, le Bishorn... Ignorant le vent froid qui souffle nous décidons de pique-niquer sur place.
Puis nous entamons la descente jusqu'au chemin de la course de Sierre-Zinal. Là, quelques personnes décident de prendre le sentier en direction du funiculaire, tandis que le reste du groupe poursuit la descente en direction de Saint-Luc / Le Prilet par la cascade de Vuibiesse. Le sentier sous les bois est magnifique, il longe un torrent avec quelques cascades. Nous finissons la rando par la piste de ski qui arrive au Prilet juste au niveau d'un bistrot. Tout le monde se retrouve autour d'un verre bienvenu.
Merci à Véronique notre cheffe de course, à Françoise qui l'a bien secondée, ainsi qu'à Christine, Sylvia, Carol, Franck, Christel, Pascale, Belinda, Laurence, Alain, Jacques et Régula pour la bonne ambiance apportée lors de cette randonnée.
François
Sa 10 août 2024
Pointes des Mourti- Dent des Rosses
J’ai l’honneur de vous partager mon premier récit de course en tant que toute jeune membre du CAS ! Je célèbre ainsi ma première course encadrée et guidée par un super gaillard, Monsieur Adrien Mermod ! Heureux propriétaire d’une belle Skoda 4x4 et d’un petit mammouth en peluche trop chou, il nous conduit chaleureusement, moi et le reste de l’équipe jusqu’au barrage de Moiry. Je rencontre alors Stéphanie, toujours le sourire jusqu’aux oreilles et super calée techniquement, puis Bertrand, la légende, ce grand Monsieur qui n’a pas assez d’une vie pour vous raconter toutes ses expéditions !
C’est dans une ambiance joyeuse, sous un soleil magnifique que nous nous rendons tranquillement jusqu’à la cabane de Moiry. Après quelques rafraichissements bienvenus, nous révisons certaines manipulations essentielles. Je dois dire que j’ai encore beaucoup à apprendre mais la bienveillance d’Adrien me rassure et me met en confiance. L’heure du souper approche, on se rend au réfectoire avec entrain, nous avons faim ! On nous sert de délicieux lasagnes végétariennes, on se régale ! Après ce copieux repas, nous sortons profiter de la douceur des derniers rayons et nous jetons encore un oeil sur notre itinéraire du lendemain. Le réveil est prévu pour 4h30, je ne traine pas, je file retrouver Morphée.
L’alarme sonne, on se lève tout les 4 en réalisant probablement le plus grand exploit de la journée : descendre de l’échelle du dortoir sans tomber ! Un déjeuner copieux avalé, nous nous préparons pour l’ascension excités comme des gamins. Check up du matos, remplissage des gourdes, baudriers enfilés et casques vissés sur nos caboches, nous voilà prêt !
Nous débutons la course dans la nuit noire, il est 5h17. Le chemin est bien marqué, nous nous réveillons alors gentiment en même temps que le jour se lève. Quel moment extraordinaire que de distinguer les premières lueurs sur le glacier et les montagnes. Sentiment de bien être absolu, d’être là au bon moment, au bon endroit, c’est juste magique. Cela ne s’achète pas, ça s’appelle la liberté, mais chuuuut il ne faut pas trop l’ébruiter, c’est bien trop précieux !
La course en elle-même est superbe, nous traversons le glacier sans encombre puis atteignons la face Nord Est de la pointe du Mourti. Nous ne sommes pas la seule cordée ce matin, il va falloir faire avec. Nous sympathisons alors avec une équipe Bernoise, que nous suivons puis dépassons plusieurs fois. L’ambiance est bonne là-haut, nous gravissons tous, plus ou moins avec aisance, ces superbes morceaux de granite. Adrien est mon leader, je l’écoute et le suis attentivement ! Nous choisissons de désescalader la pointe pour continuer sur l’arrête qui mène à la Dent des Rosses ! Nous gagnons ainsi quelques minutes car les cordées devant nous, faisaient un rappel qui prenait du temps…Nous avançons alors jusqu’à un gendarme que nous décidons de gravir, on doit alors nous aussi tirer un rappel pour rejoindre l’arrête sommitale mais tous se passe comme sur des roulettes. Une petite heure plus tard, après une belle escalade nous atteignons le sommet de la Dent des Rosses, 3613m ! On grignote alors quelques graines et fromages, en trinquant au bonheur d’être là. On passe en revue tous les sommets qui nous entourent, en écoutant les récits d’aventures de chacun.
Superbe moment qui s’accompagnera d’une descente dans de la neige de printemps épique (il fait beaucoup trop chaud…). Retour à la cabane magnifiquement guidé par Adrien entre les crevasses ! On savoure alors notre Suure Moscht bien mérité !
Quelle belle expérience, je crois que j’attrape un virus, moi petite Bourguignonne, je tombe en amour de la montagne. C’est pour quand la prochaine ?!
Merci pour tous ces moments de partage, et de bienveillance, j’ai des souvenirs plein la tête !
Laura
Sa 3 août 2024
Alphubel
Nous étions cinq pour cette magnifique course à l’Alphubel, organisée à la journée. Géraldine, blessée, c’est Adrien qui prend le lead, secondé par Alexandre.
C’est levés aux aurores que nous entamons notre ascension depuis le sommet des remontées mécaniques de Mittelalladin et rejoignons le début de l’arrête du Feechopf sans difficulté. Il fait beau et la vue qui se dégage sur le Cervin et les 4000 du Valais est sublime. Puis c’est une amusante varappe qui nous attend avec toutefois quelques passages de rochers délités et un ressaut final plutôt raide et exposé. Une fois l’Alpubeljoch traversé, Adrien hésite : l’Eisnase est – elle en glace ? Décision est prise d’aller voir au plus près. L’altitude se fait à présent sentir, nous sommes à 3800m et une pause s’impose. C’est l’occasion pour Alex de démontrer l’efficacité d’une turbo-sieste avant d’attaquer les derniers mètres de notre ascension qui se feront équipés de vis à glace, et ça passe 😊, nous sommes au sommet et nous sommes HEUREUX !
La descente se fera par le glacier en direction de Längflue, quelques ponts de neige qui tiennent franchis sans difficulté et une crevasse particulièrement accueillante que Stéphanie décide d’approcher de très très près après un bond remarquable et remarqué !
Nous prenons le temps de boire une bière en attendant la télécabine du Längflue, histoire de prolonger encore un peu notre journée dans cet environnement de rêve.
Un tout grand merci à Adrien pour cette course topissime, à Alexandre pour avoir officié au pied levé comme adjoint et à Stéphanie et Jérôme pour leur bonne humeur. Un super groupe !
Pascale
Sa 27 juil. 2024
Dent de Fenestral - arête Ouest
Nous partons du lieu-dit « Le Pas », entre Finhaut et Emosson. Il fait déjà chaud. Le chemin est ombragé et plutôt plat jusqu’à l’alpage de Fenestral, mais il se raidit ensuite pour atteindre le col, et nous avions l’impression d’évoluer dans une fournaise. Heureusement, au col de Fenestral, un petit vent nous rafraîchit un peu. D’autres cordées sont déjà sur l’arête, nous prenons le temps de nous équiper et de nous encorder. Enfin, c’est le départ !
On commence en corde courte, jusqu’au gendarme, que nous gravissons sans problème. Une corde fixe aide pour le désescalader. Après une cheminée facile, nous évoluons sur l’arête, avec quelques passages aériens, quelques pas de désescalade, mais ce n’est jamais difficile. Le sommet n’est pas loin et nous en profitons pour faire une petite pause pique-nique avec vue sur le massif du Mont-Blanc.
Nous poursuivons l’arête jusqu’aux deux rappels. Nous nous désencordons ensuite, pour traverser versant Ouest, et rejoindre le col. La descente se fait plus facilement que la montée, surtout que nous nous arrêtons nous baigner dans une jolie vasque de la rivière qui traverse l’alpage. Arrivés aux voitures, nous trouvons d’énormes fraises de bois – et nous ne privons pas d’une petite dégustation, avant la traditionnelle bière à la Fromathèque de Martigny.
Une bien agréable journée en montagne !
Nicole, Romain, Juliette, Nadia, Pierre, et Violaine
Lu 1 juil. 2024
Semaine alpinisme
Semaine d’alpinisme du 1er au 5 juillet 2024
Le programme initial prévu était 5 jours d’alpinisme dans la région de Grindelwald, avec notamment l’ascension du Mönsch et de la Jungfrau. Toutefois, un plan B a dû être concocté au pied levé, en raison de conditions météo défavorables. Mention spéciale aux organisateurs pour nous avoir proposé un super plan B dans le Val d’Aoste !
Lundi
Nous débutons par une session de grimpe (moulinettes) à Saint-Pierre, charmant village dominé par un château. La température est bien estivale ! Particularité du jour : le chant des cigales est souvent masqué par le bruit des hélicoptères qui évacuent des personnes bloquées à Cogne, en raison des récentes intempéries.
Après un passage dans une gelateria qui a ravi nos papilles, nous prenons la route pour atteindre le parking où nous allons laisser les voitures pendant les trois prochains jours. La petite marche jusqu’au refuge Crête Sèche (2410 m d’altitude) est rafraichissante, avec une petite pluie et nous avons la chance de pouvoir contempler un arc-en ciel. L’accueil au refuge est très chaleureux. Nous sommes les seuls à dormir sur place pour les deux premières nuits. Les repas sont très copieux et nous avons accès à des douches, quel luxe ! Nous recevons des conseils avisés de la gardienne concernant nos projets. Pour une prochaine fois, nous nous souviendrons qu’ici, des cordes de 60 m sont plus utiles que des cordes de 50 m !
Mardi
Nous partons du refuge avec comme objectif le Mont Berlon (3132 m). Nous avons l’impression d’être seuls au monde dans cet environnement sauvage. Au bout d’un moment, nous atteignons la neige. Les crampons peuvent rester dans le sac tandis que le piolet est parfois utile. Pour gravir une pente, Quentin, notre guide, creuse des marches, armé de son piolet. Afin d’évoluer sur l’arête, nous nous encordons jusqu’à atteindre le sommet du Mont Berlon. Nous pouvons notamment apercevoir le « trou » caractéristique qui est comme percé dans une montagne. Nous descendons ensuite jusqu’au refuge, puis terminons la journée par une petite session de grimpe sur des voies qui se trouvent à proximité.
Mercredi
Le Mont Cervo (3441 m) est au programme de cette journée marquée par des prévisions météo incertaines. Peu après nous être éloignés du refuge, nous croisons des bouquetins. A un moment donné, nous chaussons nos crampons et nous nous encordons. Nous atteignons le sommet du Mont Cervo par une jolie arrête partiellement enneigée. Le panorama est à couper le souffle ! Nous regagnons ensuite le refuge et croisons à nouveau des bouquetins à proximité de la cabane. La pluie qui était annoncé arrive finalement alors que nous sommes rentrés à bon port. Nous commandons un plat de charcuterie et de fromage qui est accompagné d’un délicieux chutney de poivrons, avant de jouer quelques parties du « Jeu des vaches ». Le refuge disposant de quelques tapis de yoga, une partie d’entre nous prend part à une petite session ressourçante de yoga.
Jeudi
Changement de décor : nous quittons le refuge Crête Sèche. La Dent d’Hérens prévue dans le plan B est inaccessible, car l’accès au refuge d’Aoste est fermé à cause d’effondrements sur le sentier. Le plan B’ élaboré avec créativité par les organisateurs pour ces deux dernières journées ensoleillées est de l’escalade en longue voie. Destination : Albard pour grimper « Dr Jimmy » et « I love you Silvya », de belles longues voies, avec en prime, une jolie vue sur la vallée et le Fort de Bard. Nous rejoignons en fin de journée « Le Moulin Des Aravis », une adresse exceptionnelle d’agriturismo dénichée par Francine. Nous avons droit à un souper incroyable, très copieux, avec des produits locaux délicieusement cuisinés.
Vendredi
Après un buffet absolument royal en guise de déjeuner, nous partons pour le hameau de Courtil pour grimper les longues voies « Overfive » et « Spigolo Verde », à nouveau avec un rocher de qualité et dans un cadre magnifique.
Un grand merci à nos cheffes de course (Francine et Anne-Béatrice) et à notre guide (Quentin) pour l’organisation et l’accompagnement, ainsi qu’à toute l’équipe pour la bonne humeur et la chouette ambiance !
Nicoline Follonier
Ve 28 juin. 2024
Slovénie, parc national du Triglav
Tout d'abord, un tout grand bravo à Christian pour son investissement à mener à bien cette aventure slovène, pas facile à organiser !
8 jours de marche pour traverser le parc national du Triglav, l'une des plus grandes réserves naturelle d'Europe, qui englobe la quasi totalité des Alpes Juliennes orientales.
Nous avons découvert des paysages magnifiques et variés, passant des prairies alpines très fleuries, forêts, rivières et canyons, à des parties très minérales aux sommets alpins abruptes.
J1- Après une nuit passée dans le train, de Zurich à Jesenice, nous rejoignons en bus le point de départ, Ratace.
L'étape de cette 1ère journée de marche est courte, elle passe par la fameuse station de ski de Kranjska Gora et c'est en fin de matinée que nous arrivons à la cabane Planinski Dom Tamar (1108m) dans un écrin de verdure.
Après-midi libre, sieste ou balade jusqu'aux cascades à proximité.
J2- Au dessus des prairies alpines et forêt, c'est une étape plus technique qui nous attend, avec l'ascension du sommet Mala Mojstrovka (2332m).
Équipement de via ferrata ou encordement s'impose pour gravir ce sommet, plutôt bien équipé de câbles sur environs 900m de dénivelé.
Il ne faut pas relâcher l'attention à la descente, sur le sentier qui nous mène à la jolie cabane Postarski Dom na Vrsicu (1688m).
J3- Journée annoncée comme orageuse dès le matin, l'itinéraire prévu serait trop dangereux. Christian actionne un plan B. La route qui passe par le fameux col de Vrsic étant proche, c'est en bus que nous descendons jusqu'à Trenta (620m), pour une plus longue mais plus sûre montée à la cabane Pogacnikov Dom (2050m).
J4- Un très bel itinéraire de montées et descentes sur des sentiers escarpés mais toujours bien équipés, nous permet d'atteindre le col de Luknja (1767m). Le majestueux sommet du Triglav, le plus haut de Slovénie, se dresse dans un ciel bien bleu, quelle récompense !
Encore quelques heures de marche, et c'est un très joli sentier à flanc de rochers, qui nous mène à la Koca na Dolicu (2151m), cabane très grande et bruyante qui contraste avec nos précédents hébergements beaucoup plus accueillants.
J5- La météo n'étant pas au beau fixe, Christian et Bertrand décident de modifier l'itinéraire qui prévoyait l'ascension du Mont Triglav en traversée, pour redescendre jusqu'à la cabane Dom Valentina Stanica (2332m). Nous rejoindrons celle-ci par un itinéraire plus facile, en 4 heures.
C'est l'aubaine d'une sieste ou repos pour certains. Nos chefs de course en profitent pour faire l'ascension express d'un sommet à proximité (Rjavina, en boucle, T5), et moi l'exploration des environs avec la rencontre de bouquetins puis chamois.
J6- Le ciel est couvert mais sans pluie, nous remontons jusqu'à la cabane Triglavski Dom na Kreda en une heure. De là, part l'itinéraire classique pour l'ascension du Triglav. Toute la crête est équipée de câbles et le brouillard qui navigue rend les passages étroits moins vertigineux.
Nous atteignons tous le sommet du Triglav (2864m), heureux d'être là malgré une météo peu favorable à la contemplation.
Descente jusqu'à la cabane Dom Planika, où nous nous régalons d'une soupe de légumes qui nous réchauffe.
Au col de Konjsko Sedio, nous quittons le monde minéral pour rejoindre forêt et verdure à la cabane Vodnikov Dom (1817m).
J7- Prairies, petit lac, fleurs, le fameux lys oranger,… le décor a bien changé et brille sous un soleil éclatant. Au col Jezerski Preva la vue est magnifique sur le sommet du Triglav et notre itinéraire de la veille.
Nous cheminons dans la verdure, les pâturages, passant par les surprenants et très jolis hameaux tout en bois, de Krstenica et Zegageva.
Plus loin, l'accueillante cabane Koca Planica pri Jezeru (1453m) nous attend avec son lac vert en contre-bas. Dans ce cadre bucolique, nous savourons une baignade revigorante.
J8- Cette dernière journée ne nous réserve pas que de la descente ! Nous remontons jusqu'à Blato, charmant hameau en bois au milieu d'une large clairière, avant de rejoindre le vallon de Voje puis le sentier touristique des gorges de Mostnica. Nous descendons le long du torrent aux couleurs émeraude, jusqu'au village de Stara Fuzina (546m), notre point final, près du grand lac de Bohinj.
Nous regagnerons Jesenice et le train de nuit pour le retour en Suisse.
Véronique, Nicole, Franck et François se joignent à moi pour un immense MERCI à Christian et Bertrand. Une superbe organisation, des paysages magnifiques, une ambiance fort conviviale, un accueil chaleureux dans la plupart des cabanes ; quel excellent séjour en Slovénie.
Une pensée spéciale pour Sylvia qui aurait dû être des nôtres, mais un accident en a décidé autrement.
Christine
Quelques infos sur le pays
Primo, la Slovénie est un pays où tout marche ! les gens sont aimables, mais sans chichis. Le niveau de vie y est élevé. Dans cet ancien pays communiste, le rattrappage de modernité pour les infrastructures est en cours ; pour donner un exemple, les trains sont tout neufs, mais les voies pas encore au niveau qualitatif. La nature est importante pour les slovènes, elle est donc propre, pas un seul bout de papier ou de plastique sur 10 jours.
On y accède avantageusement par le train de nuit depuis Zürich, sortez à Jesenice pour le parc du Triglav (achetez votre billet au guichet des CFF – même si vous avez repéré le train dans l’horaire – avec la liste des participants, et no. de carte d’identité) ; choisir des places dans le wagon-couchettes veut dire des compartiments de 6 couchettes, serrées en hauteur. Nous avions réservé des compartiments de 6 places, mais pour 4 personnes ; le prix monte un peu, mais on peut au moins placer nos bagages et se retourner. A six passagers par compartiment la proximité doit être une sorte d’enfer. On reçoit des draps tout propres et repassés, à placer soi-même, avant de dormir. Si, si !c’est possible de dormir. Le mal nommé petit-déjeûner… n’en est pas vraiment un.
Pour les trajets en bus et trains locaux… ça marche bien, c’est presque à l’heure et c’est pas cher. Faudra vous renseigner sur place.
On y vit avec des Euros ou des cartes bancaires, sauf dans quelques refuges qui précisent le besoin de cash dans la réservation. Réserver un refuge se fait avec le “bon” site web, celui de l’Alpine Association of Slovenia, https://en.pzs.si/ (cherchez l’onglet “huts and shelters”, puis choisir la région, pour nous “Julian alps”). Tous les autres sites sont des intermédiaires qui prenne une commission sans rien apporter.
A moins de parler le slovène, vous pourrez vous débrouiller sans souci en anglais ; les jeunes gens, donc les aides de cabanes, parlent tous mieux l’anglais que moi. L’allemand ne vous servira que pour causer avec les personnes plus âgées, donc les gardiens-chefs.
chr
Sa 22 juin. 2024
Cours technique Rocher et Glacier
Un week-end chargé nous attendait à la cabane d’Orny. Dès le départ, l’équipe était motivée et en pleine forme, prête à affronter les défis de la montagne. Nos guides, toujours aussi sympathiques et compétents, ont su nous transmettre leur vaste connaissance et nous ont partagés de précieuses astuces, même au milieu d’une météo incertaine.
Le premier jour, la météo nous a réservé quelques surprises avec du grésil, de la neige, et même quelques éclairs. Malgré le froid, nous avons persévéré et appris, ou pour certains confirmés, des techniques essentielles telles que les nœuds, les mouflages, les rappels et la remontée sur corde.
Le dimanche, le froid de l’hiver nous a saisis. Heureusement, la météo nous a partiellement épargnés, nous permettant de profiter de moments plus cléments. Promenade sur le glacier et dans les pentes raides du coin afin de perfectionner nos techniques de glissades. L’ambiance était toujours sympathique et pleine de bonne humeur, ce qui a grandement contribué à la réussite de ce cours.
En somme, ce fut une expérience enrichissante, grâce à une équipe dynamique et des guides exceptionnels. Nous sommes tous repartis avec de nouvelles compétences et de jolis souvenirs.
Alexandre.
Me 19 juin. 2024
La Dent d'Oche
On n’y croyait plus… mais c’est bien par une météo de rêve que nous sommes allés à la Dent d’Oche par le balcon du Léman.
Nous partons du parking de la Planche, au bout de la route de Novel. Au col de Neuva, le regard plonge sur le Léman. Au col de Reboillon, c’est le Mont Blanc qu’on entrevoit dans le ciel embué. Les chaînes nous facilitent la montée au refuge puis au sommet. Quel panorama !
Comme nous descendons par le même chemin, nous avons tout loisir de papoter et échanger avec les amis et amies que nous n’avions pas revus depuis de nombreux mois.
Les 10 clubistes, qui n’en pouvaient plus d’attendre de partir marcher à l’assaut de ce sommet emblématique de la Savoie.
Je 9 mai 2024
Grimpe de l'ascension
WEEK-END DE L’ASCENSION
C’est à nouveau en Italie et plus précisément dans la vallée d’Ossola que Laurence et Nathalie nos deux merveilleuses organisatrices ont prévu ce long week-end de grimpette. Il faut bien avouer qu’en plus de proposer des possibilités d’escalade variées et nombreuses, l’Italie, avec ses apéros incroyables et ses repas typiques, c’est vraiment la grande classe. Le bémol du week-end, c’est que notre p’tite Nath ne pourra pas grimper en raison de blessures aux genoux. Mais nous profiterons à fond de sa présence.
Après le trajet et le café pour John, nous avions en ligne de mire, pour ce premier jour, la très belle barre rocheuse surplombant le charmant village de Croveo. En arrivant sur le site, après une petite marche d’approche, nous devons nous rendre à l’évidence : à moins de grimper avec des ventouses, la tâche paraît complexe. Les pluies des jours précédents ont fait des ravages dans ce coin. Il coule même une petite cascade, en plein sur les voies abordables du secteur. Nous reprenons donc les véhicules pour nous rendre à Premia, qui se situe heureusement tout près. Nous profitons de ce magnifique gneiss qui propose une escalade assez technique et fine. Notre Pierre national parvient néanmoins à trouver une ou deux voies à bras, pour son plus grand plaisir !
Vendredi, nous mettons le cap plus au sud, pour nous frotter à la magnifique dalle granitique de Montorfano, nichée au cœur d’une forêt de Châtaigniers. Certaines voies nous prennent un peu à froid, mais nous nous habituons progressivement à cette escalade où la confiance dans les placements de pieds est essentielle. En fin de journée, le lac de Mergozzo et ses charmantes terrasses, nous appellent pour un apéro bien mérité et un délicieux repas.
Samedi, nous avions prévu un départ très matinal pour Croveo, dont les parois avaient certainement bien séché en 2 jours. C’est sans compter avec une pluie totalement imprévue qui s’abat durant une partie de la nuit, sur la région. Changement de programme, pour tenter de grimper au sec, nous allons découvrir le Mottarone, au-dessus de Stresa, près du lac Majeur. La route est un peu plus longue, mais le voyage vaut vraiment le détour. La vue magnifique permet d’admirer également le lac d’Orta. Le secteur que nous choisissons présente à nouveau un certain nombre de voies dalleuses. Nous trouvons par la suite, quelques itinéraires variés et intéressants, dont nous profitons jusqu’en fin d’après-midi. La journée se termine en apothéose autour d’un repas, dans une incroyable auberge à Vogogna, où nos papilles sont aux anges !
Pour le dernier jour, l’incertitude météo règne. Nous pensions pouvoir grimper à Croveo le matin et faire le trajet du retour dans l’après-midi. Que nenni. Le radar consulté nous annonce de la pluie en fin de matinée, déjà. Le ciel est d’ailleurs relativement menaçant. Comme apparemment, il fait beau en haut Valais, nous décidons de grimper à Gampel, au bord de la Lonza qui coule au pied des voies. Le site est bien ensoleillé, ce qui est agréable. Les vipères aussi en profitent. Nous en découvrons une juste à temps, au pied d’une voie que nous allions escalader. Comme il commence à faire chaud, nous dégustons le dernier pic-nic commun de ce chouette week-end, les pieds dans l’eau, tout en sirotant une petite bière artisanale ramenée de Domodossola (merci Cécile !). Quant à Violaine et Pierre, les vaillants de la troupe, ils se baignent entièrement dans l’eau claire de la Lonza !
Merci à tous pour ces bons moments qui font du bien : Nicoline, Violaine, Pierre, Alain, Anne, Amélie, Cécile, Romain, John et un merci tout particulier à Nath. et Laurence pour cette organisation impeccable ! On se réjouit de l’année prochaine !
Francine
Sa 20 avr. 2024
Tournelon Blanc
On avait prévu le Tournelon Blanc, la PDG avait prévu A1, A2, Z1, Z2, ils n’ont fait que la A2 !
Compte tenu de la météo annoncée et des conditions du terrain, on est aussi devenu plus modeste. Pour finir, ce sont 5 courageux et courageuses clubistes motivés qui sont parti pour le Beaufort (au-dessus de Bourg-St-Pierre). Montée sous le plafond nuageux, puis dedans, puis au-dessus en découvrant que ce n’était qu’un faux-plafond et qu’il y en avait un autre.
Peu importe, il a fait moins froid qu’annoncé, sauf au sommet, et point de conditions dantesques comme on en a tant entendu parler ces jours.
De plus, quelques brèves éclaircies nous ont permis de faire une jolie descente dans une belle poudreuse. Bref, une bonne virée pour occuper le dimanche, que personne ne regrettera. Cela valait bien la peine d’essayer !
Sa 6 avr. 2024
Col d'Argentière
Une fois n'est pas coutume, une sortie en France, Argentière, et son Col...
Nous voici donc, prêts vers 8h30, emmenés par Christian, avec Françoise, Chantale, Pascale, Amandine, Raphaël, Solène, Valérie, Elliott, et moi même au départ des télécabines qui nous élèveront jusqu'à Bochard, (2766m).
Les distances sont immenses ici, les skieurs des autres groupes sont vite minuscules, de petits points dans un cadre aussi gigantesque.
Ensuite une longue traversée descendante de ce glacier pour rejoindre le Glacier d'Argentière, très longue vallée glaciaire, rejointe à environs 2700m.
Alors les lilliputiens que nous sommes commencèrent la montée sur le Glacier du Tour Noir menant au Col d'Argentière (3544m).
Nous nous retrouvâmes un moment à 8, emmenés avec sagesse et prudence par Chantale à un point de regroupement sûr. Et peu après deux petits points dévalaient l'immense pente, Solène et Christian arrivèrent rapidement vers nous.
Une fois sur les pistes des Grands Montets, nous avons du repousser sur les bâtons encore un moment pour retrouver la seule piste qui descend à Argentière, un pisteur nous ayant indiqué la descente par les installations, cette piste "Pierre à Ric" étant fermée pour manque de neige. Ce pisteur a fait son travail mais n'a pas compris la question.
Et nous voici alors sur un ruban de moins en moins blanc, de plus en plus étroit, pour parcourir les dernières centaines de mètres skis sur le sac, ce qui finalement sera un bon petit décrassage des jambes.
Une terrasse nous attendait pour nous désaltèrer, un joli moment de détente avant de repartir.
Bilan : une très, très belle course qui me rend humble devant la haute montagne, et son immensité, haute montagne qui daigne nous laisser passer...
Encore un détail, nous n'avions pas tous assez d'eau, et la neige fondue, ce n'est pas idéal, alors quelques sachets de sels minéraux feront bientôt partie de mon fond de sac.
Je tiens à remercier toute la joyeuse équipe avec qui j'ai passé une excellente journée, partagé pleins de moments, certains un peu durs, d'autres beaucoup plus drôles. Merci à tous. A bientôt
Franck
Ve 15 mar. 2024
Mont Fourchon
Récit encore à saisir
Récit encore à saisir
...Sa 2 mar. 2024
Le Col des Chamois
En cette saison d'hiver où la belle neige est rare dans l'ouest de la Suisse, nous avons été gâtés ce samedi au Val d'Hérémence, en lieu et place du Col des Chamois. Sylvain et Alexandre nous ont concocté une superbe sortie, avec une équipe très sympathique, composée de nouveaux adeptes, Kathrin, François, Jean Yves, mais aussi de Carine, Christine, Valérie, Stéphane et moi même.
Après un agréable voyage via les Dubas et Gillièron Airways (les 2 compagnies sont à recommander :-)); nous voici dans cette belle vallée d'Hérémence, à Pralong, partis dans ces chemins forestiers, suffisamment enneigés, en direction de l'alpage d'Allèves, avec vue sur cet impressionnant barrage de la Grande Dixence. Tout ça sous le soleil, et "sous le vent" (un choix très judicieux de Sylvain et Alexandre), vent qui nous a à peine gêné pour enlever les peaux pour le groupe de la Pointe d'Allèves. Car deux options furent proposées, au vu de la forme et de l'envie de chacun, un groupe est allé presque à la Fenêtre d'Allèves avec Sylvain et l'autre à la Pointe (d'Allèves aussi) avec Alexandre. 100m de dénivelée d'ecart entre les deux destinations, plus long vers la Fenêtre, plus raide vers la Pointe.
La montée à la Pointe fut assez rude en tout cas pour moi, il aura fallu bien s'appliquer dans les nombreuses conversions, éviter d'y gaspiller nos ressources... Mais cette pente nous appelait et nous sommes tous bien arrivés au sommet prévu.
A nouveau un très grand merci à Sylvain et Alexandre d'avoir préparé, choisi ces itinéraires, nous y avoir emmené en sécurité; et à chacun des équipiers, qui ont créé cette excellente ambiance. Ce sera un joli souvenir de cet hiver 2024.
A bientôt à tous,
Franck
Me 28 fév. 2024
Mercrerando - Vanil Blanc
Nous devions aller en Intyamon faire le Vanil Blanc, qui culmine à 1572 mètres. Sauf que ce dernier mercredi de février, la neige au Vanil Blanc, y en a pas, c'est à partir de 1480 m qu'on peut chausser les skis...
Christian choisit de nous emmener sur les pentes du Six du Doe, en dessus d'Ovronnaz.
On passe avec dédain devant la station de Jorasse, (c'est une course de Chaussy, pardi !), pour parquer au bout de la route. La piste de raquette a conservé juste ce qu'il faut de neige pour entamer la montée qui nous mène au Petit Pré. On contourne avec aplomb le départ du télésiège et continuons sous le Grand Château en direction du Six du Doe. La dernière pente est raide sous la corniche, Christian avance avec prudence.
Le sommet n'est pas pour nous, nous nous arrêtons au Col De Basse. On découvre un coup d'oeil inédit sur la Grande Dent de Morcles, et les incontournables Dents du Midi et Mont Blanc. On ne s'attarde pas, il fait frisquet, une belle descente nous tend les bras. La neige est excellente, on rejoint la piste, revenue juste comme il faut.
On finit la course autour d'un verre, et en chantant : Happy birthday Corinne !
Merci Christian pour cette belle randonnée, une découverte pour la majorité d'entre-nous.
Pour les 11 brebis que tu avais à l'oeil,
Françoise
Di 25 fév. 2024
Le Diabley (1828 m)
Deux jours avant la sortie, j’annonçais : “… le Diabley est en bonnes conditions dans les 200 m supérieurs ! les mille mètres qui précèdent, en-dessous donc, ne sont pas « fréquentables » à ski”.
Ce fut donc le Val d’Hérémence qui nous accueilli avec de la neige (presque) à 1500m. La montée au Bec de la Montau est vraiment sympa et nous gratifia de neige assez poudreuse dans les hauts, mais passablement lourde, puis cartonnée, puis fondante tout au long de la descente. Avant la bière à la buvette bricolée à la valaisanne du bord de la route. Mais c’était bien.
Merci de leur compagnie à Solène, Stéphanie, Elliot, Carine et Frédérique.
Sa 24 fév. 2024
Crêta de Vella
Une Crêta qui devient le Col Ouest de Barasson
Vu qu'une bosse inaperçue m'a fait tomber à la descente, j'ai l'honneur de vous écrire ce joli récit de course. J'avais le droit d'écrire en flamand, mais vu que ça ne sert pas à grand monde je me suis donné de la peine.
Après beaucoup de réflexions de notre cheffe de course, vu les conditions d’avalanche et le manque de neige en bas, on est partis en direction du col de Barasson, avec du soleil mais pas mal de vent frais. Vu qu'une partie du groupe avait déjà fait cette course plus tôt dans la semaine, on a opté pour une variante en direction du col de Menouve, ce qui était une très bonne idée vu que là on a trouvé une descente où la poudre n’était pas encore partie avec le vent et qui n’était pas très tracée. Après ce petit bout de plaisir, on a remis les peaux et on a traversé en direction du but et là on voyait le jour blanc promis arriver de plus en plus. Après une petite pause sandwich, on est arrivés au col et on a pu s'imaginer la vue sur l'Italie et le Mont Blanc. Après une descente un peu moins géniale que la première, surtout pour moi à cause de la bosse invisible, on est arrivés aux voitures et on est descendus pour finir la journée autour de frites, gâteaux, bières et chocolats chauds. Journée réussie ! Merci à tout le monde !
Ulrike
Et merci et bravo à toi d’avoir écrit ce texte ! (Anne)
Me 14 fév. 2024
Tête à Josué
Le Chantonnet à la place de la tête à Josué (850 m)
Par l’hiver qui court, pas facile d’organiser de belles courses de randonnée.
Et bien si…. !
Initialement on devait aller à la tête à Josué, mais vu le manque de neige, notre chef de course, Jean-François a décidé de nous emmener à la Fouly faire le Chantonnet.
Pour ce jour de la Saint Valentin, par une météo de rêve, c’est donc 6 courageuses et 3 courageux qui se retrouvent à la gare de St Triphon, pour aller direction le hameau du Clou juste au-dessus de la Fouly.
Quelle ne fut pas notre surprise de trouver une belle couche de 15 cm de poudreuse, avec des pentes bien enneigées.
Départ vers 9 h 20, conduit par notre cher Jean François, toute l’équipe suis bien le rythme et rapidement le soleil nous réchauffe. Première petite halte l’histoire de mettre la bouteille au frais pour le pique-nique devant un charmant raccard.
Montée tranquille jusqu’au col du Crêtet de la Perche où une pause s’imposait pour s’hydrater.
Nous poursuivons notre course et rattrapons une équipe du CAS de Morges au pied du Chantonnet. La dernière pente nous amène au sommet, au vu de la qualité de la neige et des traces, la descente promet d’être superbe.
On ne traîne pas trop au sommet afin de retrouver l’apéro laissé plus bas.
La descente fut idyllique, le rêve, facile de faire de belles traces dans une poudreuses légère et pas trop profonde. Ça chauffe quand même bien les cuisses mais ça en vaut la peine.
On arrive à notre raccard ou l’apéro nous attend. Bonne cassée bien méritée, au soleil et arrosé d’un petit blanc bien de chez nous……
Retour dans nos foyers après avoir fait le plein de soleil, de beaux moments …et de courbatures.
Merci à Jean-François Pilet et à toute l’équipe pour la sympathique journée passée ensemble.
Au plaisir de vous retrouver prochainement pour une nouvelle escapade.
Alain Dériaz
Me 14 fév. 2024
Lecture de carte et orientation, pratique (2ème da
Une soirée de théorie + 1 soirée d’exercices. Le cours a été donné deux fois.
Les exercices se sont déroulés au Col des Mosses. En raison de cette année “étonnante”, ce fut une fois dans la neige et une fois dans un mélange de marais et de neige. Mais on a pu voir ce qu’il fallait découvrir et exercer.
Christian
Ve 9 fév. 2024
Col des Ecandies
Voilà après une semaine de réflexion d un plan ABCDE il a fallu se résoudre à annuler la sortie prévue. Mais il en faut plus que ça pour nous décourager . L option fût toute simple mais fort sympathique d aller prendre l air en faisant une montée à la Breya .Certains ont fait le choix de la grâce matinée et d autres ont pris leur courage de venir avec nous .Et je pense qu ils ont bien eu raison et vous en remercie encore.Nous avons débuter par un petit arrêt à la boulangerie de Champex pour un café et une douceur offerte par le patron afin de charger les batteries de chacuns .Et cela à porter ses fruits puisque c est dans la bonne humeur et le sourire aux lèvres que nos vaillants et courageux participants nous nous sommes mis en route pour faire cette montée de la Breya.Et à notre grande surprise le temps a été clément avec nous pas de pluie yes . Nous avons même eu le droit à un peu de soleil la grande classe je trouves pour une journée qui s annonçait plutôt mauvaise . Au loin nous avons même eu la chance d apercevoir le Col Des Ecandies qui nous a nargué un petit moment avec sa vue dégagée, pas grave on reviendra lui a t on dit .Dame météo nous a fait le plaisir de partager un peu de tout ce qu elle peut nous offrir avec du soleil des nuages et un soupçon de neige faut pas abuser sur la quantité pas en faire une indigestion . Cet dans le dernier quart de la montée elle s est dit aller faut quand même que j envoie un poil de foehn histoire de voir si ils tiennent bien sur leurs gambettes l équipe avec des rafales en soufflant par endroits la neige sur nos visages. Une fois arrivé au sommet au restaurant de la Breya nous sommes vite allés nous abriter derrière la baie vitrée enfin sauf Carol qui avait décidé d essayer vainement d enfiler sa veste en faisant une gymnastique du tonnerre pour arriver à mettre ses bras dans les manches qui virvoltaient dans tout les sens,et qui au final à capituler pour nous à rejoindre pour enlever nos peaux tranquillement sans qu elles ne s envolent .Après un peu plus de 700D+ une petite pause méritée au restaurant fût la bienvenue pour tous.C est une soupe et frite qui nous sont servie copieusement et avec le sourire ce qui est fort agréable .Une fois bien rassasié l équipe était prête à attaquer la descente sur piste avec une neige agréable à skier faut le dire .Sur le bas un peu plus soupe mais rien de désagréable franchement.Cela à été un moment de partage fort sympathique avec rigolade à la clé la bonne humeur enfin tout ce qu il faut pour passer une agréable journée .Je remercie celles et ceux qui ont participés et qui ont rendu cela possible merci également à toi Anne pour ta présence.Au plaisir de tous vous revoir merci et à tout bientôt.
Christel
Voilà après une semaine de r&eacu ...
Di 4 fév. 2024
Galehorn VS
Rapport de course Galehorn 2'797 m dimanche 4 février 2024
Chef de course : Alexandre Dubas
Participants : Nicouline, Violaine, Pierre, Jean-Michel, Frédérique
C’est une équipe motivée qui part à l’aube en direction du Simplon. Une voiture, 6 participants, beaucoup de motivation et de rire pour démarrer. Un petit café pour se motiver à affronter les éléments au Col, et on démarre à Engiloch, au soleil, en portant les skis 10 minutes. C’est parti ! Portés par un bon soutenu, on monte tranquillement, mais sûrement, en direction du Galehorn, qui culmine à 2'797 mètres, notre but d’excursion. On doit mettre les couteaux après 400 mètres de montée, la pente devient un peu raide et la neige est bien soufflée par endroits. Après 800 mètres, notre chef de course nous propose de manger notre sandwich à l’abri du vent, car au sommet, ça va sûrement décoiffer ! Et il avait bien raison. On se cache près de l’antenne pour enlever nos peaux et ne pas se laisser faire emporter. La vue est magnifique, peut-être apercevons-nous le Dom des Mischabel au loin? On ne reste pas longtemps au sommet malgré le beau soleil. Juste le temps de faire une photo de groupe et on repart !
La descente s’avère bien meilleure que prévu. On a la chance de pouvoir descendre par le versant NE et non par notre trace de montée qui était moins inspirante. Une belle pente se présente à nous. On craignait une neige carton ou carrelage, mais on a eu pour finir un peu de neige dur, presque de la poudreuse, de la moquette et du printemps, tout ça très agréable et rapide à descendre, tout en se faisant vraiment plaisir !
Et voilà, une belle course de plus à notre actif, et de beaux souvenirs.
Merci à la belle équipe et à notre chef de course aux petits soins avec ses membres !
Frédérique
Sa 3 fév. 2024
Pierra Perchia et variante
Ces derniers jours, pour trouver un itinéraire de sortie, la question aurait pu être « T’as où la neige ? » et une réponse aurait été « Au val d’Arpette ».
C’est donc dans ce val que l’itinéraire bis s’est déroulé à la place de la Pierra Perchia.
Départ au petit matin, ce samedi de février, car les saisons se mélangent et le printemps ne semble pas loin… Toute l’équipe avance bien dans le fond du vallon et les échanges vont bon train. Il faut dire aussi que le cirque de pointes granitiques qui nous entoure est juste magnifique.
Notre premier objectif était l’épaule du Génépi et nous y sommes presque parvenus, mais la neige aurait tourné alors c’est nous qui avons tourné les skis pour apprécier une petite descente sur moquette jusqu’au pied de la Fenêtre d’Arpette, Là, les plus motivés ont recollé les peaux pour aller y admirer la vue avant de skier jusqu’à la combe des Cugnons.
Après ça, il fallait bien redescendre aux voitures, même si parfois la neige ne nous y invite pas (-; Chacun a fait au mieux avec des conditions peu enviables. Ouf ! La piste nous attendait pour la dernière section et ça c’est vraiment chouette !
Merci à Francine qui sait toujours dénicher des sorties qui font du bien et merci à tous les participants pour l’amitié partagée.
Anne-Béatrice
Me 31 jan. 2024
Lecture de carte et orientation, théorie
Le cours a été donné deux fois avec une soirée de théorie dédoublée pour rattraper les cours de 2023, pénalisé à l’époque par la déficience de l’internet. Donc, au total 3 fois la théorie et 2 fois la pratique.
L’usage du smartphone et de sa fonction GPS, la pratique de la boussole, les notions de base, les conventions de Swisstopo... ont toujours des secrets pour les participants, surtout en raison de l’évolution permanente des logiciels à disposition.
La partie pratique a été perturbée par cet hiver “étonnant”, l’une des soirées a eu lieu dans les pâturages partiellement déneigés, de véritables marais sur certains tronçons. Une bonne incitation à nettoyer et imprégner les peaux.
Di 28 jan. 2024
Dent de Morcles (2'969m)
Récit à suivre
Me 24 jan. 2024
Folly-Mollard
Malgré un ciel nuageux et des conditions moyennes de neige, nous étions dix participants pour cette sortie de ski de randonnée au 'Folly-Molard' organisée par Jean-François, notre chef de course.
Nous nous sommes retrouvés au parking de Chailly, tout le monde avec 5 à 10 minutes d'avance - faisant foi de la motivation du groupe! De là, co-voiturage pour monter à Orgevaux avec le minimum de voitures. Notre point de départ se trouve juste au-dessus de l'auberge de la Cergniaule et c'est parti pour une belle rando de 8km et 450m de dénivelé environ. Joli passage en forêt pour commencer avec toutefois quelques déchaussages/chaussages au début dûs à une trop fine couche de neige (voire inexistante...) à certains endroits. Puis on commence à monter, à mettre les cales pour attaquer une pente plus conséquente. L'arrivée au sommet (1752 m, Le Molard) se fait dans une ambiance mystérieuse à cause du brouillard qui ajoute une petite touche d'aventure!
Brève pause pour profiter de cette ambiance, discuter, se rassasier, prendre quelques photos...
La descente du sommet se fait dans une neige lourde puis continue sur un sentier forestier plus agréable. Le brouillard se dégage laissant place à une belle vue et bientôt nous arrivons au chalet de la Planiaz du CAS. On s'installe autour de la grande table en bois et sortons de nos sacs nourriture et boissons qui n'ont rien d'acratopège: une bouteille de vin blanc Grand Cru apparaît sur la table suivie d'une planchette avec fromage et charcuterie!
Nous remettons les skis pour finir le reste de la descente assez rapidement et voilà notre boucle déjà bouclée en début d'après-midi. Toutefois, nous prolongeons la sortie avec une descente mémorable...cette fois-ci dans la cave de Jean-François pour un deuxième festin très convivial à Veytaux :)
Di 21 jan. 2024
Cours "avalanches" - pratique dans le terrain
Pratique organisée par groupe de 5-6 participants.
Le matin pour faire tout ce qui permet de découvrir et éviter les pièges de la neige : parler de la “meilleure” trace, de la structure des couches de neige, de la préparation de sortie, de l’observation, des précautions, des décisions sur place…
L’après-midi est consacré en grande partie au DVA (Détecteur de Victime d’Avalanches), puis… BSTMU ! Quèsaco ? “Baliser, Sonder, Toucher, Marquer et pelleter en U”.
Et finalement s’occuper de la victime. Fausse victime ce jour là, et on espère qu’il en sera toujours ainsi.
Di 21 jan. 2024
Cours "avalanches" - pratique pour chefs de course
Un guide compétent, de joyeux chefs de courses et une météo s’améliorant d’heure en heure, voilà les ingrédients parfaits pour une journée de formation continue basée sur la préparation des courses et l’évaluation des situations avalancheuses.
En ce dimanche 21 janvier, nous débutons par des échanges autour d’un café au col du Pillon et partons ensuite par palier, en direction de l’Arnenhorn. Cette progression nous permet les uns après les autres, de mener le groupe et d’évaluer les conditions, le terrain et le facteur humain au moyen de la fameuse méthode 3 x 3. Nous parlons également du riskcheck et des situations avalancheuses typiques. Afin de ne pas avoir porté les cordes pour rien, nous nous encordons sur l’arête et évoluons en corde courte jusqu’à une croupe, sous le sommet. De là, nous nous élançons dans la belle pente qui nous amène jusqu’au-dessus du lac d’Arnon. Un petit repeautage nous ramène au col du Voré d’où nous nous laissons glisser jusqu’au bistrot pour le bilan de la journée, accompagné de la bière réconfortante.
Une journée toujours très instructive qui met en perspective la somme infinie des connaissances à maîtriser pour évoluer avec un groupe, dans un terrain enneigé et prendre les bonnes décisions. Un grand merci à Christian Wittwer pour le partage et les conseils et à tous les chefs de courses présents.
Francine
Ve 19 jan. 2024
La Chaux de Tompey et plus si affinité
Chaux de Tompey qui devient Isenau
Rando du 19 janvier 2024 " Chaux de Tompey " ….. " Col du Pillon "
Depuis que je suis installée à Aigle, j'ai une magnifique vue sur la Chaux de Tompey, depuis la fenêtre, au travail. Mais je n'ai jamais osé m'y aventurer seule, en hiver. En voyant cette course inscrite au programme CAS, je me réjouissais vraiment.
Cependant, la météo pluvieuse de ces 2 derniers jours, en a décidé autrement.
Ce vendredi matin, c'est au col du Pillon que nous chaussons les ski, après une pause au tea-room des Diablerets.
Il neige encore un peu lorsque nous démarrons sur la route qui mène au Lac Retaud. Assez vite, la météo s'améliore et c'est sous un soleil radieux que nous progressons en direction d'Iseneau, avec 30cm de neige fraîche, parmi les sapins tous blancs, c'est féerique !
Nos deux cheffes de course, Anne-Béatrice et Christel, nous mènent avec prudence en évitant les pentes plus soutenues car le risque avalancheux est fort. Nous ferons demi-tour au pied de la Floriette pour 2 très belles descentes dans une poudreuse légère et sans traces.
Merci à nos 2 cheffes de courses et à l'équipe du jour, pour l'ambiance amicale.
Christine
Ma 16 jan. 2024
Cours "avalanches" - théorie en soirée
3 heures ! Ben, oui, c’est que la matière est importante et il faut l’aborder de manière structurée. Une formation complète, de spécialiste, demanderait plusieurs semaines et il resterait encore à accumuler les expériences.
Donc, pour que nos membres soient des secouristes efficaces en cas de besoin, la théorie sur les avalanches permet de préparer la formation pratique qui doit nécessairement suivre ce qui aura été vu sur les bancs d’école.
Merci à Louis pour nous dispenser son enseignement d’expert.
Me 10 jan. 2024
La Chaux (2261 m)
L’aventure commence dans le froid mais dans la bonne humeur au col du Pillon, pour les 13 participants. Nous chaussons les skis directement sur le parking et après un double contrôle des DVA par notre chef de course, Christian, nous débutons la montée pour notre premier objectif ; La Chaux, 2261m.
Après une centaine de mètres d’élévation, nous passons de l’ombre au soleil, le scintillement de la neige fraîchement tombée sur les sapins est féerique. Nous arrivons au col de Voré, frontière entre le canton de Vaud et de Berne, puis continuons l’ascension direction le col des Andérets. Un hélicoptère de l’armée nous survole à plusieurs reprises à basse altitude, nous nous demandons si leur mission est de surveiller tous mouvements suspects entre la suisse allemande et romande. La neige sèche et légère rend les traces plus instables et les conversions plus difficiles pour les moins expérimentés. Arrivé au col des Andérets nous prenons une pause tout en débattant de l'art de la conversion ; quelle est la meilleure technique pour ramener le deuxième ski sans qu’il finisse en sous-marin sous la neige ?
Durant la montée jusqu’au col d’Isenau, un lièvre fuit notre compagnie ventre à terre puis deux chamois observent notre progression en broutant tranquillement sur la Floriette. La déclivité se fait plus forte lorsque nous entamons la dernière montée jusqu’à la Chaux. Arrivé au sommet nous piqueniquons tout en admirant la vue sur les alpes bernoises et le massif des Diablerets.
La descente sur la face nord-est commence par le passage de la fameuse corniche typique de la Chaux que Christian nous a préparé « aux petits oignons ». S'ensuit un beau champ de poudreuse légèrement croûté par endroits. C’est l’occasion, pour ceux qui y ont participé, d’appliquer les conseils reçut durant le cours technique de ski.
Alors que le temps se couvre, nous remettons les peaux et remontons aux col d’Isenau d’où nous prenons la direction de notre deuxième objectif ; la Palette (2171m). Alain prend le relais et guide le groupe jusqu’au sommet. La descente sur le Chalet Vieux est magnifique avec une neige parfaite. La poudreuse nous donne des ailes, et parfois nous les reprends causant un beau gadin sans gravité mais spectaculaire. La dernière descente depuis le col de Voré est un peu plus technique car passablement tracée. Nous arrivons au col du Pillon en milieu d’après-midi heureux (et aussi un peu fatigué) de nos 11.4km et 1025m de dénivellations parcourus.
Merci à Christian et à tous les participants pour cette belle sortie !