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Le programme 2025 - version imprimable
Sa 14 juin 2025
Epéron du Dard (La Dyure)
Nous nous donnons rendez-vous le plus tôt possible, pour grimper à la fraîche, au parking de la gare de Saint-Triphon, où nous nous répartissons en deux voitures. Arrivés au parking, nous réalisons une courte marche d’approche d’une quinzaine de minutes pour déboucher au pied de la voie, qui, par bonheur, n’est pas encore au soleil.
Nous formons quatre cordées, et, après un bref rappel des manips pour relier les points du relai et assurer le second, nous partons, les uns après les autres. Il y a un peu d’inertie avec l’effet de groupe mais chaque cordée prend le temps d’échanger sur ses pratiques. Les trois premières longueurs sont des 5b-5a avec quelques pas un peu grimpants, mais rien d’insurmontable. Nous serons seuls toute la journée, et en profitons pour grimper plaisir.
La suite de la voie est constituée d’une succession de dalles couchées plutôt faciles, mais c’est l’occasion pour ceux qui ont le moins l’habitude des longues voies de s’essayer en tête. Les nombreux pins confèrent au site une belle ambiance méditerranéenne, mais les sommets encore un peu enneigés derrière nous rappellent que nous sommes encore en Suisse.
La troisième partie de la voie ressemble davantage à une arête, avec des parties « sur le fil », des fissures, et quelques dièdres magnifiques. Nous arrivons à la fin des onze longueurs et profitons d’une pause pique-nique bien méritée, à l’ombre sous les pins.
Mais l’effort n’est pas terminé : il faut encore monter à pied sur un sentier bien raide, puis négocier quelques pas acrobatiques et descentes exposées (l’une d’entre elles a été protégée par une corde fixe). Tout le monde est très concentré dans ces couloirs glissant mais nous arrivons à bon port, avec une seule idée en tête : la bière ! Nous nous célébrons cette modeste mais sympathique longue voie sur une terrasse au bord du lac, où certains iront même se baigner.
Merci à tous pour cette belle journée !





Sa 7 juin 2025
Cours technique pose de friends et coinceurs
Nous sommes enchantés quand notre guide, Luca Geiser, nous propose de prolonger ce week-end et de partir grimper dans le Piémont ; mais il se casse la main. Notre formation aurait pu être annulée, mais c’est mal connaître Francine, qui a plus d’un tour dans son sac, et qui nous trouve un autre guide au top, Jonas Nessi, avec un autre programme, tout aussi intéressant.
Le samedi s’annonce humide – il sera détrempé, et Francine ne pourra pas grimper avec nous, à cause d’une douleur à l’épaule. C’est Anne-Béatrice qui se charge alors de l’organisation. Toute la pluie qui tombe samedi matin ne suffira pas à démotiver l’équipe, décidément résolue à tout savoir sur la pose des protections.
Direction Champex donc, et nous nous abritons sous un couvert du camping pour faire de la théorie : autour d’un bon thé, Jonas nous présente les différents types de protections, de la manière de les mettre et de les enlever, nous parle des relais. La pluie faiblit, mais ne s’arrête jamais longtemps : qu’importe, nous partons grimper quand même, bien protégés sous nos gore-tex. Heureusement que Jonas nous installe des moulinettes (s’il avait fallu monter en tête sur une paroi détrempée, ç’aurait été une tout autre histoire !). Le but est de poser un maximum de protections, et nous nous prenons bien au jeu, essayant de mettre en application ce que nous avons vu juste avant. A la fin de l’après-midi, nous sommes bien trempés, mais très contents !
Après un séchage intensif, Jonas suggère de revenir le lendemain à Champex, avec le beau temps qui montre aussi progressivement le bout de son nez : les voies sont belles, bien protégeables, et il y a des spits ! Jenni nous propose de commencer la matinée par un cours de yoga, et quel bonheur de débuter ce deuxième jour par des étirements et des salutations au soleil !
La paroi n’est pas tout à fait sèche, mais par rapport à hier, il y a de l’amélioration dans l’air. Après avoir revu les rappels (avec et sans reverso), nous commençons à grimper. Nous montons en tête cette fois-ci, mais avec les spits aussi (ouf !), en posant toujours un maximum de coinceurs. Nous comprenons ainsi qu’il faut être dans une bonne position pour chercher – aussi sereinement que possible en dessus du point – la bonne taille, et afin de tester la protection. Notre compagnon de cordée va ensuite chercher le matériel disséminé dans les fissures (et, malgré quelques coinceurs drôlement bien coincés, nous n’abandonnons rien sur la paroi !). Nous réussissons tous à monter deux voies entières.
Dernier exercice de la journée : la chute sur friend ! Nous posons une protection pas très loin au-dessus d’un spit et nous nous entraînons d’abord à nous asseoir dans le baudrier, puis à chuter dessus très progressivement. Les enjeux ne sont tout de suite pas les mêmes, Nicoline en fait l’expérience (sans se faire mal !). Tout le monde réussit à faire confiance à son friend favori. Nous terminons ainsi la journée sous un ciel sans nuage. Merci à Jonas pour sa patience et son coaching ! Merci à Jenni pour le cours de yoga au top ! Merci à tous pour la bonne humeur !
Violaine pour Anne-Béatrice, Juliette, Nicoline, Pierre, Paul








Me 21 mai 2025
Les Gorges du Chauderon en boucle
Après quelques minutes de train jusqu’au rendez-vous à la gare de Montreux notre douzaine de randonneurs commence son ascension dans les gorges du Chauderon vers le petit village des Avants.
Le départ s’est fait sous quelques gouttes de pluie mais la chance était avec nous, la pluie a cessé et la montée s’est faite sous un ciel clément.
Après une petite pause café au premier pont, puis devant la Chappelle des Avants le groupe est reparti sous la houlette de notre chef de groupe vers le point de vue du Cubly.
Malgré la brume Montreux, Saint-Gingolph, Vevey et bien sûr le Léman étaient visibles et nous avons profité de cette petite clairière et des tables qui s’y trouvent pour nous restaurer de essentiellement de chocolat.
La descente s’est faite en slalomant dans la forêt jusqu’à notre point de départ.
Sylvie



Ve 18 avr. 2025
Rando à ski région Oberwald en étoile
Virée de Pâques à la vallée de Conche, plan CDEF
La neige a bien fondu à la vallée de Conche, Francine change les plans et nous organise une virée dans la région d’Arolla. Mais voilà qu’avant le weekend de Pâques c’est le déluge, des grandes quantités de neige tombent en Valais central, le danger d’avalanche prend l’ascenseur et la météo s’annonce capricieuse. C’est un vrai casse-tête pour Francine qui cherche toujours à proposer le mieux à ceux qu’elle accompagne.
Vendredi 18 avril, départ d’une petite équipe vraiment top à Ovronnaz. Nous étions 6, Pierre et ses drôles de dames, Francine, Violaine, Nicoline, Emilie et Stéphanie. Dès les 1ers mètres on comprenait que les centimètres de fraiches tombés la veille ne seraient pas poudreux, mais qu’importe, on était trop contents d’évoluer sur le domaine skiable désert, accompagnés du roucoulement des lagopèdes. Le soleil était présent, le panorama superbe, la bonne humeur au rendez-vous et même des petits œufs en chocolat assuraient notre ravitaillement au sommet des pistes. La descente n’était pas facile quel que soit le ski et le skieur, mais nous arrivions enchantés de notre sortie à la voiture.
Le soir Francine nous a tous accueillis chez elle, c’était hyper sympa. Elle nous a cuisiné de bons sucres lents pour nous préparer à la belle virée du lendemain.
Samedi 19 avril, nous sommes partis pour le Wildstrubel depuis la Gemmi. Le temps était magnifique. Nous ne cessions de nous extasier sur la beauté des paysages environnants. Beaucoup de neige étant tombée, les longues traversées étaient peu glissantes. La petite équipe soudée a atteint le sommet décoiffant, tant ventilé et découvert ce superbe panorama. Nous avons été agréablement surpris par la qualité de la neige à la descente et nous sommes bien fait plaisir. Arrivés à la Gemmi on a tous craqué pour une bonne assiette.
Ce fut une magnifique sortie, où les efforts ont été largement récompensés : vue incroyable, belle descente, ambiance excellente, bon repas et même un survol du gypaète au parking. Avec un tel programme, nous n’avons pas pu aller grimper et nous baigner en eau froide, comme initialement prévu. Qu’importe, comme on a pu le voir au travers de ces 2 premiers jours, il n’y a pas besoin de se tenir aux plans A et B pour que cela soit une réussite. Merci Francine pour toute cette organisation.
Jour 3
Aujourd’hui, ce n’est pas la motivation qui manque : nous sommes optimistes en regardant le radar, pensant que nous aurons le temps de grimper à Yvorne avant que le temps ne se dégrade. Nous nous réveillons au soleil et nous avons bon espoir.
Mais la météo n’est pas d’accord : le temps de se retrouver, le ciel s’assombrit, et à peine sommes-nous arrivés au pied des falaises que les gouttes commencent à tomber. Tout le monde a le temps de faire une voie (mais quelle voie !) avant d’être complètement trempé et de devoir faire demi-tour.
Heureusement, nous poursuivons notre week-end gastronomique en nous arrêtant à L’Echappée pour une boisson chaude, et une petite (ou grande !) douceur.
Jour 4
Le soleil est revenu, Francine nous propose une longue voie, la première de la saison : La Suite Logique, au Troubayet (au-dessus de Sembrancher). Le chemin d’approche est un peu exposé, et c’est rare de voir la neige quand on va grimper sur cette falaise bien exposée sud ; mais nous parvenons sans encombre au départ, où nous formons deux cordées.
Il ne fait pas chaud, et la première longueur (5b+) demande un peu d’efforts quand on a froid aux doigts. Mais nous sommes seuls, et nous profitons de cette escalade abordable et variée sur ce joli rocher. C’est aussi l’occasion de revoir les manipulations de corde. Bravo à Emilie qui fait ses premières longueurs en réversible !
Sur le chemin du retour, les nuages ne nous laissent plus guère profiter du soleil, et nous renonçons à l’après-midi moulinettes à Chemin : l’air est bien trop frais pour y grimper. Nous descendons dans la vallée et nous nous arrêtons à la boulangerie tea-room Michellod, à Martigny, pour manger un morceau et déguster de succulents desserts.
Maintenant que les estomacs sont remplis, les choses sérieuses reprennent : c’est à Saint-Maurice que nous déposons la corde et les dégaines pour déjouer une météo plus que capricieuse. Là-bas, les voies sont protégées et quelques gouttes ne gênent pas. Il faut un petit moment pour s’habituer au site et au rocher, mais, avec les conseils et l’aide de Francine, tout le monde réussit à venir à bout de très belles voies. Bravo à Nicoline dont c’était la première journée de la saison en extérieur !
Nous repartons bien fatigués, mais le sourire aux lèvres, et un joli bouquet de boutons de fleurs d’ail des ours à la main, pour poursuivre à la maison nos expériences culinaires.
Merci Francine pour ce week-end au top !
Stéphanie Ducomun (jours 1 et 2) et Violaine Theraroz (2 derniers jours)








Sa 29 mar. 2025
Raid dans la région Jungfrau
3 jours au cœur du massif de la Jungfrau
J1 : Après un réveil très matinal, dû au passage à l'heure d'été, nous nous retrouvons toute l'équipe directement à Visp, sur le quai de gare à destination du Jungfraujoch.
Nous avons encore presque 3 heures de trajet pour faire connaissance entre nous, Marianne, Nicoline, Margaux, Christine, Colomban, Paul, Simon et Christian, notre chef de course.
Propulsés à 3467m, Christian nous propose une 1/2 heure d'acclimatation avant de chausser les skis. Avec plaisir nous quittons le "Top of Europe" et sa foule de touristes asiatiques.
Petit rappel pratique avant le vrai départ : comment faire un encrage de type boîte aux lettre avec les skis ? Puis, bien emmitouflés, nous attaquons la montée au Louwihorn (3776m).
Plongés au cœur du massif de la Jungfrau, nous savourons ce panorama grandiose, entre deux fortes rafales de vent qui nous pousse à descendre plus rapidement. Un beau pic-nic sera pris à l’abri du vent et face à l'Aletschhorn qui scintille sous un soleil généreux.
Fin de la descente agréable, puis il faudra pousser sur les battons pour traverser la Konkordiaplatz et nous rapprocher de la cabane que l'on devine, haut perchée au dessus du glacier. 554 marches d'un escalier métallique permettent d'accéder à la Konkordiahütte.
De la terrasse, la vue est magnifique et nous ne sommes pas prêts d'oublier ce sublime coucher de soleil.
Merci à Christian de nous avoir offert cette superbe journée, et les 2 autres à venir...
Christine
J2 : Le deuxième jour commence venteux. A tel point que l’on encordera les plus légères pour descendre les escaliers. Le vent nous laissera un peu tranquille durant la montée à la Grünhornlücke, avant de se rattraper, de se venger dira quelqu’un, au point de nous dissuader de terminer le Wyssnolen. Jolie descente tout de même, puis montée courte mais ardue à la Finsteraarhornhütte. Recouché de soleil splendide.
J3 : Le troisième jour commence par la descente sur de la neige bien gelée. On remontera ensuite au Vorderesgalmihorn dans un décor renouvelé, mais toujours aussi vaste. Magnifique vue sur le Finsteraarhorn. Moment de calme au sommet avant de rejoindre la Bächlilücke. Je n’aimerais pas la rejoindre dans le brouillard en raison d’une orientation peu naturelle. Skis sur le sac pour la plupart, et un dernier coup d’assurage pour certains, avant la plongée sur Reckingen. En raison du manque de neige, il nous faudra 1 h de marche avec les skis sur le dos. Dommage il y aurait 2’000 m de descente.
Christian








Me 19 mar. 2025
Col des Ecandies
Mercredi 19/3 six membres des section Chaussy ou Argentines se sont rendus à Champex afin de débuter la course en peaux de phoque organisée par J-F Pilet pour nous amener au col des Ecandies.
Le ciel était dégagé et la température agréable. Jean-François propose de démarrer au pied du téléski sur le sentier ou la piste à faible pente, avant de grimper sur la piste pour atteindre le sommet du téléski. Echauffement sympathique qui permet quelques bavardages ou réglages. Puis nous entamons la montée sur une neige qui agrippe bien dans un décors de sapins dénudés d’abord, où nous ferons une halte boisson avant d’entreprendre l’itinéraire choisi par Jean-François, qui nous amènera au col. Itinéraire varié, sans difficulté, hormis l’endurance que cela peut nécessiter pour certain/es.
Le soleil brille, le ciel est magnifiquement bleu et nous n’avons qu’une dernière couche sur la peau.Nous arrivons au col éblouis par la beauté du décors qui se révèle : les séracs blancs du glacier du Trient recouverts de neige tombée il y a.deux jours contrastent avec le bleu alpin du ciel.
Pause pic-nic durant laquelle nous nous déplaçons au rythme du soleil.
C’est le moment de la descente …dans de la neige fraîche d’abord, où nous avons pu laisser de belles traces, pour continuer dans une neige un peu plus printanière, donc un peu rebelle parfois.Certains y sont plus à l’aise que d’autres, mais le décors est tellement vaste et majestueux, que cela reste un moment très appréciable
La descente se termine sur la piste, puis à travers les sapins avant d’arriver, ce jour là, pour la journée annuelle du ski club de Champex. : BBQ, patisseries et boissons.
Nous sommes ravis de pourvoir nous désaltérer, remercier notre J-F et partager le plaisir que cette journée nous a donné.






Sa 15 mar. 2025
Barry Tour version 2025 - Traversée col du Brotset
Ce ne sera pas le Brotset pour cette version 2025 du Barry Tour, car la neige semble manquer sur une partie du parcours. De plus, la météo n’annonçait rien de très excitant. C’est donc dans l’idée de “prendre l’air” que notre groupe restreint, se rend au col des Mosses pour partir à l’assaut du Pic. Lorsque nous arrivons à la hauteur des Petits Lacs, les nuages se déchirent progressivement, offrant un magnifique ciel bleu et un soleil éclatant pour accompagner notre ascension. De plus, une dixaine de centimètres de neige fraiche scintille sous nos spatules. Nous profitons du sommet durant quelques minutes et nous laissons glisser jusqu’au lac Lioson. Je propose de repeauter jusqu’à la Pointe des Semeleys pour profiter de ces conditions inespérées. Depuis le col de la Chenau, nous restons sur l’arête pour nous délecter de la magnifique vue qui se déploie devant nous, tandis qu’un troupeau de chamois alerté par notre présence fuit entre les pare-avalanches du versant sud. Nous ne restons pas longtemps au sommet, car le brouillard semble monter lentement. Nous prenons plaisir à skier dans cette belle neige et tentons de suivre Guillaume qui dévale les pentes tel Jérémie Heitz ! Nous traversons le lac Lioson et rencontrons au passage quelques plongeurs. Une sortie finalement très chouette qui se termine à l’Echappée, miam.
Merci à Émilie, Stéphanie, Guillaume et Jean-mi (notre guest star).
Francine








Sa 8 mar. 2025
Arête de Berroi
Départ pas très tôt du Grand-Paradis avec peu de neige mais heureusement la piste de ski nous a permis de rejoindre le champ de Barme avec suffisamment de neige pour laisser les skis. Le peu de neige ne nous a pas permis de suivre l’arête depuis le début mais nous l’avons rejoint un peu plus loin. Arrivée au col de Cou avec un soleil radieux, aucun vent, une ambiance chaleureuse et des participants souriants.
Par ces temps printaniers, nous avons même trouvé de la neige poudreuse sur les versants nords avant de rejoindre la piste et d’enlever les skis sur la terrasse du bistrot.
Très belle journée ! Merci à Yves et aux très sympathiques participants.








Sa 8 mar. 2025
Daubenhorn + Rinderhorn
Daubenhorn le 8 mars et Rinderhorn le 9 mars :
Nous avons commencé par le Daubenhorn sous une météo splendide ! Après avoir déposé les skis, plus que quelques pas sécurisés par une chaîne nous séparaient du sommet, lequel surplombe à pic le petit village de Loèche-les-Bains. Ensuite nous avons mangé au sommet. De là, commençait la descente en direction de l’auberge Schwarenbach. Après un petit entrainement de skating sur le lac gelé, nous voilà arrivés !
Le lendemain, départ à 8h en direction du Rinderhorn. La montée commence tranquillement, mais rapidement la pente de neige dure, voire verglacée, s’accentue. Chacun met ses couteaux et l’ascension continue. Nous regrettons presque le riz trop salé du souper de la veille, lequel n’avait pu que sommairement être remplacé par des cacahuètes ! Qu’à cela ne tienne, d’un pas prudent mais sûr, nous arrivons au col. Ici nous laissons les skis et poursuivons avec les crampons. À environ 3’150 mètres d’altitude, nous décidons de faire demi-tour en raison de conditions de vent défavorables et de l’horaire qui avançait. De retour au col, nous rechaussons les skis et entamons la descente sur une neige nettement plus lourde et mouillée qu’à la montée.
Après le pique-nique, chacun rejoint ensuite le téléphérique à son rythme. Après une descente en cabine relativement chahutée par le vent, nous montons dans le bus en même temps que le ciel commence à se couvrir.
C’était une sortie géniale ! Merci beaucoup à Olivier, Pascale, Christine, Nicky, Nicole, Jean-François, Laurence et Alain.
En particulier, un grand merci à Christian pour l’organisation (comme à l’accoutumée) impeccable de cette course !
À bientôt ! ;)
Nicolas








Ve 21 fév. 2025
Grande Dent de Morcles
La Grande Dent de Morcles vendredi 21 février2025
Quelle chance, la météo de ce vendredi est parfaite. Neige, soleil et température, tout se conjugue pour une sortie réussie en compagnie de nos deux cheffes de course Anne-Béatrice et Christel.
Rdv 07h45 à Ollon et départ pour Ovronnaz d’où nous prenons le télésiège de « Jorasse ». Une première descente puis nous collons nos peaux et entamons la montée au Col de
Fenestral. De là, skis sur les sacs à dos, nous franchissons sans difficulté la barre rocheuse située derrière la cabane avant de rechausser nos skis. Le sommet se dessine au loin et nous l’atteignons vers 13h30. Le temps de quelques photos puis nous entamons la descente afin de faire un arrêt pique-nique un peu plus bas à l’abri du vent. Restaurés, une dernière montée nous attend avant une ultime pente dans une neige pas très facile à skier. Le télésiège du Petit Pré nous permet de rejoindre les pistes de la station. Vers 16h00 nous sommes de retour aux voitures, tous et toutes heureux de cette magnifique course.
Un très grand merci à Anne-Béatrice et Christel qui nous ont emmenés faire ce joli sommet (2969m) avec compétence et bienveillance. Merci aussi à toute l’équipe, Sylvia, Christine, Gérald, Nadia, Chantale, Carol et Franck pour l’excellente ambiance.
Véronique








Sa 15 fév. 2025
Gstellihorn via Glacier 3000
Gstellihore, 2820 m. samedi 16 février 2025
- Salut ! Tu as fait une course à ski ce week-end ?
- Oui, samedi, on est montés au sommet du Gstellihore, en passant par la via ferrata des Mountons, c’était magnifique !
- Ah oui, vous avez passé par quel itinéraire ?
- On a pris les cabines au Col du Pillon jusqu’au Glacier 3000. De là, on a traversé le Glacier de Zanfleuron par les pistes, puis jusqu’au Sanetch, où on est remonté le Creux de la Lé. Au pied de la falaise, on a mis les skis sur le sac et on est monté par la via ferrata derrière un groupe de jeunes du CAS des Diablerets. Au col, on a remis les skis pour atteindre le sommet du Gstellihore à 2'820 mètres. La vue sur les Alpes est incroyable depuis là-haut ! Et on a eu droit à une super longue descente jusqu’ à Gsteig.
- Super, les conditions étaient bonnes ?
- Excellentes ! On a eu de la belle neige poudreuse, on a fait nos traces et on a même eu chaud dans les 750 mètres de montée. La descente était épique, il y avait un passage avec des chaînes où on a dû remettre les skis sur le sac et descendre à pied, mais ça a passé sans problème. On est arrivé juste à temps pour attraper le dernier car postal pour revenir au Col du Pillon.
- Génial, vous étiez nombreux ?
- 6 participants : Christine Berthaud, Rodrigo Salazar, Stéphanie Ducommun, Chantal Wenger, Florence Larpent et moi, Frédérique Jaton
- Et votre chef de course ?
- Bertrand Croisier, super chef de course qui nous a concocté une sortie au top ! J’en profite d’ailleurs pour le remercier, on a tous passé une journée mémorable.








Me 5 fév. 2025
Col de Seron depuis L'Etivaz
Course organisée conjointement avec celle du même jour de Christian. Le groupe s’est scindé en deux avant le col de Seron. 4 participants sont restés au col et les 11 autres sont allés au sommet de la Para.
Belle montée par le vallonde la Torneresse depuis le parking “Le Plan de l’Ouge”. La neige est restée excellente toute la descente, la plupart du tracé est en pente Nord ou protégé du soleil une bonne partie de la journée par le relief environnant.
La traversée de la forêt pour rejoindre le plat de Pâquier-Mottier ne restera pas dans les mémoires comme le meilleur moment : raide, étroit et neige bien dure. Mais qu’à cela ne tienne, le reste de la journée était top.
Merci à Christian de nous avoir trouvé ce magnifique itinéraire.
JF







Ve 31 jan. 2025
Chaux de Tompey dans mon coeur!
Sortie du 31 janvier
La Chaux de Tompey, super jolie course partant de Luan, se laisse à nouveau désirer cette année car elle nécessite des conditions qui n’étaient pas présentes ce vendredi-là.
Donc changement de plan et départ pour le Val d’Hérémence pour une très jolie petite course en direction de la Pointe de Mandelon (merci à Christel pour le plan).
Le ciel est un peu nuageux ce matin, mais l’énergie du groupe et l’envie de sortir sont là. La montée est régulière, sur des pentes douces. Petit à petit, les nuages rejoignent le sol et nous voilà dans le brouillard. Mais le timing est excellent car le sommet s’ouvre à nous juste au moment où nous allions entamer la descente. C’est alors un enchantement de voir apparaître entre les nuages et pour quelques instants la majestueuse Dent Blanche et ses voisines.
Parés pour la descente, nous laissons de belles traces derrière nous sur cette douce pente. Puis, après une sympathique pause à l’alpage de Mandelon, la route nous ramène jusqu’aux voitures.
Merci à toute l’équipe pour les échanges et le plaisir partagé lors de cette chouette sortie.
Anne






Sa 25 jan. 2025
Vanil Carré
Comment le Vanil Carré se transorme en Louèrettes, par manque de neige !
Aujourd'hui, nous avons vécu une jolie sortie au col des Louèrettes avec 1300 mètres de dénivelé. Notre groupe de 8 a été emmené par Francine et Sylvain, nos chefs de course. Le parcours nous a offert une belle découverte des paysages alpins, sous un soleil radieux et avec une neige idéale. L’ambiance était conviviale et motivante, avec Sylvain qui a lancé, admiratif : "Francine, c’est une machine de guerre !" Une journée mémorable pour tous les participants. Anne, Stéphanie, Catherine, Carole, Nadia et Émilie
Émilie Hediger







Sa 25 jan. 2025
Complet - Walliser Wispile depuis Gsteig. Course e
Sortie à la pointe de l'Arpille (en remplacement du Walliser Wispile).
Déplacement en train d'Aigle aux Diablerets, trajet ferroviaire de luxe malgré le monde.
Montée homogène, à la pointe de l'Arpille, par 7 "nanas" à un rythme digne d'un métronome. Arrivées au sommet sous un soleil et une température idéale, nous sortons notre pic-nic et piochons dans les biscuits de Christine, notre cheffe de course attentionnée. Descente dans une neige sympa avec passage dans la forêt tout aussi sympa.
En résumé : journée parfaite avec une équipe au top !
Merci à Vous Toutes
Christine, Pascale, Yana, Margaux,Monique, Karine, Nicky
Sa 18 jan. 2025
Cascade de glace
Par une belle journée ensoleillée et froide, idéale pour la cascade de glace, les membres du Club se sont retrouvés pour une journée de découverte et de pratique de la cascade de glace. Notre guide, Fabien, nous a déniché un spot absolument parfait, où la glace était propice à l'exercice. Nous avions le site pour nous seuls, ce qui a rendu l'expérience encore plus agréable.
Nous avons commencé par installer quelques moulinettes pour nous exercer sur cette magnifique chute de glace. Pendant ce temps, Fabien a ouvert deux nouvelles voies en dry tooling, que nous nous sommes empressés de tester avec enthousiasme.
Après un pique-nique bien mérité, nous avons entrepris de remonter le cours d'eau partiellement gelé. Cette promenade à travers la forêt et les rochers, ponctuée par les différents ressauts du cours d'eau, nous a offert des défis très appréciables. Les paysages étaient absoluments fabuleux, et chaque difficulté rencontrée a été une occasion d'apprendre et de s'améliorer.
Bien évidemment, le lieu de cette aventure restera secret, préservant ainsi la magie de cette journée exceptionnelle. Un grand merci à Fabien pour son expertise et à tous les participants pour leur bonne humeur. Nous attendons avec impatience la prochaine aventure!
Alex








Me 15 jan. 2025
Col des Pauvres
Après avoir groupé nos deux voitures à Ollon avec Jean François, notre chef de course, Christine François, Sylvia, Colomban et Alain, nous partons rejoindre à Plan sur Bex le reste de la troupe, à savoir Véronique Franck et Françoise.
La destination est le col des pauvres et la question est ’’mais quelle température allons-nous avoir ? ’’.
Après une préparation express au vu des doigts qui gèlent au fur et à mesure des minutes qui passent, nous entamons notre ascension sur la route enneigée ; tout le monde se dévêtit rapidement et la déclivité nous permet la discussion.
Les paysages sont magiques car le froid a su conserver le moindre flocon tombé.
Au bout d’une heure, nous sortons de la forêt où nous nous accordons une pause thé chaud. Les points de vue sur la vallée, le lac et ses montagnes environnantes sont somptueux.
La reprise s’effectue à travers de petits bosquets habillés de mille cristaux féeriques, j’ai même pu voir passer ma fidèle licorne de ces lieus enchanteurs !
De premiers pans de poudreuse apparaissent, prometteurs pour notre descente.
Il nous faudra cependant patienter et mettre les couteaux sur les recommandations judicieuses de notre chef de course pour finaliser cette dernière partie de montée raide et gelée.
Le col des pauvres enfin s’ouvre à nous, plein soleil, sans vent et avec une température clémente :la joie et la satisfaction pétillent dans les yeux de chacun !
Une fois le pique-nique dévoré, nous entamons notre descente endiablée, slalomant entre les mélèzes ou pourchassant les parcelles de poudreuse encore vierges pour un petit déhanché de godille.
Nous rejoignons les voitures après un long schuss sur la route de montée.
Le col des pauvres…c’était ‘’pauvre de nous’’ au début ! mais au final…c’est plutôt quelle aventure sportive ! quel partage humain ! et quelle beauté de la nature !
Merci, Jean François pour cette tranche de bonheur !
Corinne







Di 12 jan. 2025
Plan de la Douve
Malheureusement, la neige nous a fait défaut pour la Douve. Nous sommes partis sur le Valais sur les hauts de la cabane Brunet.
Magnifique journée très froide mais ensoleillée avec un beau champ de poudreuse pour notre plus grand plaisir. Merci à mon collègue chef de course Yves et à nos super participants.








Sa 11 jan. 2025
Cours technique de ski avec Alain Foretay
Sous un ciel dégagé et un soleil radieux, le cours technique de ski, initialement prévu dans le brouillard givrant du jour précédent, a été déplacé pour offrir des conditions idéales aux membres du Club. Avec une température fraîche avoisinant les -5°C et une belle couche de neige fraîche, le sommet de la station de Grillon/ Villars s'est révélé être le cadre parfait pour cette journée d'apprentissage.
Les participants, enthousiastes et appliqués, ont bénéficié des enseignements d'Alain, qui a su adapter ses explications aux différentes situations de neige rencontrée. Du virage parfait sur piste au virage stem sur neige difficile, chaque technique a été abordée avec précision.
Les skieurs ont également eu l'occasion d'améliorer leur technique en poudreuse et sur des pentes raides, ainsi que d'apprendre la descente d'un petit couloir.
Après cette journée enrichissante, le groupe s'est retrouvé pour partager un moment convivial autour d'une bière pour certains et d'un bon chocolat chaud pour d'autres. Un grand merci à tous les participants pour leur bonne humeur et surtout à Alain pour sa disponibilité et son expertise. Rendez-vous l'année prochaine pour de nouvelles aventures !
Alex.








Me 8 jan. 2025
Mercrerando - les 3 T - Le Taron
D’abord… il fallu changer de but, la traversée finale avant le sommet du Taron n’étant pas sûre du tout.
Ensuite… J'espérais que Monsieur Météo allait se tromper, espoir vain. Christian nous avait prévenu "On devrait être dans les précipitations, ce qui n’est pas grave pour des gens comme vous" … flatteur, va ! Au moment de partir je tente une diversion : "on pourrait commencer par prendre un petit café ? " proposition adoptée !
On chausse les skis au parc Fabiola, sous la pluie… On suit la piste raquette jusqu'au restaurant des Fers, sous la pluie... Là je flanche, et me réfugie au sec déguster une soupe de châtaigne avec Alain.
Christian, Christine et Nicky persévèrent avec bonne humeur, sous la pluie, jusqu'au pied de la Tour de Famelon. Le Gypaète ayant posé un lapin (au figuré), ils font demi tour et perdent de l'altitude cahin-caha dans une neige gorgée d'eau.
Nous nous retrouvons pour rejoindre les voitures par la piste damée, c'est le bon plan, et je révise mes gammes chapitre "les conversions" pour braver le dernier talus... sous la pluie !
Nos remerciements à Christian qui trouve toujours un itinéraire pour profiter du grand air et qui prend soin de chacun-e-s !
Françoise



Ma 29 oct. 2024
Crête Les Vélards sur les hauts de Villars
Incroyable journée!….
Convivialité, bonne humeur, parcours en rocher donnant sur un balcon panoramique somptueux! Pique nique ensoleillé près d’un beau lac …. (Avec petite baignade pour Pascale)… retour pour un verre au Palace de Villars (fermé) on se rattrape au salon de thé avec de très bons cookies !!!😛.
Bref une course inoubliable. Un énorme merci à Françoise
Ps : j’oubliais… Francoise avait déjà donné le ton au départ en nous accueillant avec café et chocolat!!! 👌👍👏👏👏👏








Me 9 oct. 2024
Le Mont Noble
Nous étions tous contents que cette belle balade au Mont Noble en boucle prévue avec à peine700 m de dénivelé soit maintenue vu la météo capricieuse de cet automne. Avant le démarrage, nous déchantons rapidement, la route est fermée pour cause de travaux. Les cheffes de course décident de la maintenir sur un itinéraire un peu modifié, quitte à la raccourcir si la pluie s’en mêle ou si les participants peinent à avaler les 500 m de dénivelé supplémentaire … Malgré quelques gouttes de pluie, nous parvenons au sommet, avec un bon vent, nous ne restons que quelques minutes, histoire d’immortaliser cette arrivée. Le vent se calme au cours de la descente et nous trouvons un joli coin avec de nombreux rochers qui nous permet de pique-niquer à l’abri du vent et confortablement installés. La descente se poursuit jusqu’au parking des remontées mécaniques de Nax où nous sommes tous bien contents d’arriver. Des participants formidables, une très bonne ambiance malgré les aléas et un grand merci à nos super cheffes de course.
Nicole





Sa 14 sept. 2024
Les Gais Alpins (dent d'Hautaudon)
Les Gais Alpins en deux actes
Samedi 14 septembre : il fait froid, il a neigé à 1600 mètres, les sommets sont blancs, et la bise souffle fort… Ce n’est pas la meilleure journée pour une course d’alpinisme, aussi accessible soit-elle. Nous décidons de maintenir quand même, espérant que le vent ait chassé la neige et que le soleil soit de la partie. Habillés comme en plein hiver, nous montons au col de Jaman… Mais un brouillard tenace nous fait renoncer.
Nous décidons d’aller grimper en plaine, au soleil. Le choix de Mazembroz, au-dessus de Saxon, me semble alors une bonne idée : une falaise plein Sud, des voies bien équipées, avec pas mal de choix dans le 5. Mais il faut croire que d’autres ont eu la même idée : 3 groupes d’enfants sont déjà bien installés.
Nous faisons à nouveau demi-tour, passons devant la falaise de Dorénaz, qui est aussi surpeuplée, et nous arrêtons à Miéville, secteur 9a. Là aussi, il y a un groupe d’enfants, mais on peut trouver quelques voies libres. Nous sautons donc sur l’occasion…
Nous passons finalement une belle journée, avec des voies variées, allant du 4c au 6a (et même une 6b en moulinette).
Marion, Julian, Valérie, Juliette, Pierre, Violaine
Samedi 21 septembre : Le temps est au beau fixe. Nous avons perdu quelques participants (tout le monde ne peut pas se rendre disponible deux semaines d’affilé !), mais quand nous arrivons au col de Jaman, l’ambiance est bien différente ! Nous montons au col de Bonaudon, où nous nous équipons. Une cordée est devant nous, mais nous ne sommes pas gênés dans notre progression. Nous évoluons facilement, l’ambiance est superbe : rien n’est jamais difficile, mais ça grimpe quand même, et il y a du gaz. Nous travaillons les manipulations de cordes : les longueurs, les désescalades, les rappels. Les participantes passent comme des chefs, même l’enjambée impressionnante dans la deuxième partie. Enfin nous arrivons de l’autre côté de l’arête, et nous rejoignons le col du départ par une sente côté Est qui traverse des pierriers. Le retour à la voiture se fait dans la bonne humeur.
Valérie, Chantale, Pierre, Violaine








Sa 7 sept. 2024
Escalade à Orny
Ah la qualité du rocher autour d’Orny ! Je pense qu’il n’existe aucun grimpeur y ayant déjà posé ses chaussons et qui n’en a pas gardé un souvenir mémorable. Mais pour cette fois, nous avons dû y renoncer car la météo n’était pas de la partie. En plan B, Francine et moi proposons d’aller faire des longues voies dans le cadre grandiose des Chésery. C’est donc sur de belles dalles de gneiss, avec en toile de fond le majestueux massif du Mont-Blanc, que nos chaussons ont dansé ce samedi-là. Le lendemain, la météo instable nous a à nouveau fait changer de plan au dernier moment. A cela s’est ajouté le défi de proposer un option d’escalade où Pierre et Violaine n’avaient pas encore usé leurs chaussons. Alors c’est finalement à Chavalon que nous avons trouvé quelques jolies voies… avant que la pluie ne nous rattrape. Ce chouette week-end s’est terminé autour d’une table appétissante d’une crêperie-Tea-room. Merci à tous les participants pour leur souplesse d’esprit, c’est toujours un plaisir de partager ces moments en montagne ou en falaise.
Anne-Béatrice Gonard








Sa 31 août 2024
Wiwannihorn 3'000 m








Me 21 août 2024
Le Toûno
Le Toûno, le 21 août 2024
Nous prenons le funiculaire de Saint-Luc pour rejoindre Tignousa à 2184 m, point de départ de notre marche. Le sentier, bien que sur le parcours de la course Sierre-Zinal, s'avère être peu raide et assez large, permettant ainsi aux participants de converser tranquillement. Nous quittons ce chemin pour pendre la direction du lac de Toûno par un sentier fleuri longeant un torrent. Le ciel est bien bleu et le soleil tape. Nous arrivons à une intersection, à gauche le sommet du Toûno, à droite à moins de 5 mn le lac. Nous décidons de faire une pause au bord du lac. Une participante en profitera même pour se tremper les pieds... jusqu'à mi-cuisses.
Nous reprenons l'ascension vers le sommet par un sentier assez raide. Le Toûno du haut de ses 3017 m d'altitude et malgré quelques cumulus nous offre une vue panoramique magnifique sur les pics environnants avec la Dent Blanche, le Weisshorn, le Bishorn... Ignorant le vent froid qui souffle nous décidons de pique-niquer sur place.
Puis nous entamons la descente jusqu'au chemin de la course de Sierre-Zinal. Là, quelques personnes décident de prendre le sentier en direction du funiculaire, tandis que le reste du groupe poursuit la descente en direction de Saint-Luc / Le Prilet par la cascade de Vuibiesse. Le sentier sous les bois est magnifique, il longe un torrent avec quelques cascades. Nous finissons la rando par la piste de ski qui arrive au Prilet juste au niveau d'un bistrot. Tout le monde se retrouve autour d'un verre bienvenu.
Merci à Véronique notre cheffe de course, à Françoise qui l'a bien secondée, ainsi qu'à Christine, Sylvia, Carol, Franck, Christel, Pascale, Belinda, Laurence, Alain, Jacques et Régula pour la bonne ambiance apportée lors de cette randonnée.
François







Sa 10 août 2024
Pointes des Mourti- Dent des Rosses
J’ai l’honneur de vous partager mon premier récit de course en tant que toute jeune membre du CAS ! Je célèbre ainsi ma première course encadrée et guidée par un super gaillard, Monsieur Adrien Mermod ! Heureux propriétaire d’une belle Skoda 4x4 et d’un petit mammouth en peluche trop chou, il nous conduit chaleureusement, moi et le reste de l’équipe jusqu’au barrage de Moiry. Je rencontre alors Stéphanie, toujours le sourire jusqu’aux oreilles et super calée techniquement, puis Bertrand, la légende, ce grand Monsieur qui n’a pas assez d’une vie pour vous raconter toutes ses expéditions !
C’est dans une ambiance joyeuse, sous un soleil magnifique que nous nous rendons tranquillement jusqu’à la cabane de Moiry. Après quelques rafraichissements bienvenus, nous révisons certaines manipulations essentielles. Je dois dire que j’ai encore beaucoup à apprendre mais la bienveillance d’Adrien me rassure et me met en confiance. L’heure du souper approche, on se rend au réfectoire avec entrain, nous avons faim ! On nous sert de délicieux lasagnes végétariennes, on se régale ! Après ce copieux repas, nous sortons profiter de la douceur des derniers rayons et nous jetons encore un oeil sur notre itinéraire du lendemain. Le réveil est prévu pour 4h30, je ne traine pas, je file retrouver Morphée.
L’alarme sonne, on se lève tout les 4 en réalisant probablement le plus grand exploit de la journée : descendre de l’échelle du dortoir sans tomber ! Un déjeuner copieux avalé, nous nous préparons pour l’ascension excités comme des gamins. Check up du matos, remplissage des gourdes, baudriers enfilés et casques vissés sur nos caboches, nous voilà prêt !
Nous débutons la course dans la nuit noire, il est 5h17. Le chemin est bien marqué, nous nous réveillons alors gentiment en même temps que le jour se lève. Quel moment extraordinaire que de distinguer les premières lueurs sur le glacier et les montagnes. Sentiment de bien être absolu, d’être là au bon moment, au bon endroit, c’est juste magique. Cela ne s’achète pas, ça s’appelle la liberté, mais chuuuut il ne faut pas trop l’ébruiter, c’est bien trop précieux !
La course en elle-même est superbe, nous traversons le glacier sans encombre puis atteignons la face Nord Est de la pointe du Mourti. Nous ne sommes pas la seule cordée ce matin, il va falloir faire avec. Nous sympathisons alors avec une équipe Bernoise, que nous suivons puis dépassons plusieurs fois. L’ambiance est bonne là-haut, nous gravissons tous, plus ou moins avec aisance, ces superbes morceaux de granite. Adrien est mon leader, je l’écoute et le suis attentivement ! Nous choisissons de désescalader la pointe pour continuer sur l’arrête qui mène à la Dent des Rosses ! Nous gagnons ainsi quelques minutes car les cordées devant nous, faisaient un rappel qui prenait du temps…Nous avançons alors jusqu’à un gendarme que nous décidons de gravir, on doit alors nous aussi tirer un rappel pour rejoindre l’arrête sommitale mais tous se passe comme sur des roulettes. Une petite heure plus tard, après une belle escalade nous atteignons le sommet de la Dent des Rosses, 3613m ! On grignote alors quelques graines et fromages, en trinquant au bonheur d’être là. On passe en revue tous les sommets qui nous entourent, en écoutant les récits d’aventures de chacun.
Superbe moment qui s’accompagnera d’une descente dans de la neige de printemps épique (il fait beaucoup trop chaud…). Retour à la cabane magnifiquement guidé par Adrien entre les crevasses ! On savoure alors notre Suure Moscht bien mérité !
Quelle belle expérience, je crois que j’attrape un virus, moi petite Bourguignonne, je tombe en amour de la montagne. C’est pour quand la prochaine ?!
Merci pour tous ces moments de partage, et de bienveillance, j’ai des souvenirs plein la tête !
Laura




Sa 3 août 2024
Alphubel
Nous étions cinq pour cette magnifique course à l’Alphubel, organisée à la journée. Géraldine, blessée, c’est Adrien qui prend le lead, secondé par Alexandre.
C’est levés aux aurores que nous entamons notre ascension depuis le sommet des remontées mécaniques de Mittelalladin et rejoignons le début de l’arrête du Feechopf sans difficulté. Il fait beau et la vue qui se dégage sur le Cervin et les 4000 du Valais est sublime. Puis c’est une amusante varappe qui nous attend avec toutefois quelques passages de rochers délités et un ressaut final plutôt raide et exposé. Une fois l’Alpubeljoch traversé, Adrien hésite : l’Eisnase est – elle en glace ? Décision est prise d’aller voir au plus près. L’altitude se fait à présent sentir, nous sommes à 3800m et une pause s’impose. C’est l’occasion pour Alex de démontrer l’efficacité d’une turbo-sieste avant d’attaquer les derniers mètres de notre ascension qui se feront équipés de vis à glace, et ça passe 😊, nous sommes au sommet et nous sommes HEUREUX !
La descente se fera par le glacier en direction de Längflue, quelques ponts de neige qui tiennent franchis sans difficulté et une crevasse particulièrement accueillante que Stéphanie décide d’approcher de très très près après un bond remarquable et remarqué !
Nous prenons le temps de boire une bière en attendant la télécabine du Längflue, histoire de prolonger encore un peu notre journée dans cet environnement de rêve.
Un tout grand merci à Adrien pour cette course topissime, à Alexandre pour avoir officié au pied levé comme adjoint et à Stéphanie et Jérôme pour leur bonne humeur. Un super groupe !
Pascale








Sa 27 juil. 2024
Dent de Fenestral - arête Ouest
Nous partons du lieu-dit « Le Pas », entre Finhaut et Emosson. Il fait déjà chaud. Le chemin est ombragé et plutôt plat jusqu’à l’alpage de Fenestral, mais il se raidit ensuite pour atteindre le col, et nous avions l’impression d’évoluer dans une fournaise. Heureusement, au col de Fenestral, un petit vent nous rafraîchit un peu. D’autres cordées sont déjà sur l’arête, nous prenons le temps de nous équiper et de nous encorder. Enfin, c’est le départ !
On commence en corde courte, jusqu’au gendarme, que nous gravissons sans problème. Une corde fixe aide pour le désescalader. Après une cheminée facile, nous évoluons sur l’arête, avec quelques passages aériens, quelques pas de désescalade, mais ce n’est jamais difficile. Le sommet n’est pas loin et nous en profitons pour faire une petite pause pique-nique avec vue sur le massif du Mont-Blanc.
Nous poursuivons l’arête jusqu’aux deux rappels. Nous nous désencordons ensuite, pour traverser versant Ouest, et rejoindre le col. La descente se fait plus facilement que la montée, surtout que nous nous arrêtons nous baigner dans une jolie vasque de la rivière qui traverse l’alpage. Arrivés aux voitures, nous trouvons d’énormes fraises de bois – et nous ne privons pas d’une petite dégustation, avant la traditionnelle bière à la Fromathèque de Martigny.
Une bien agréable journée en montagne !
Nicole, Romain, Juliette, Nadia, Pierre, et Violaine






Lu 1 juil. 2024
Semaine alpinisme
Semaine d’alpinisme du 1er au 5 juillet 2024
Le programme initial prévu était 5 jours d’alpinisme dans la région de Grindelwald, avec notamment l’ascension du Mönsch et de la Jungfrau. Toutefois, un plan B a dû être concocté au pied levé, en raison de conditions météo défavorables. Mention spéciale aux organisateurs pour nous avoir proposé un super plan B dans le Val d’Aoste !
Lundi
Nous débutons par une session de grimpe (moulinettes) à Saint-Pierre, charmant village dominé par un château. La température est bien estivale ! Particularité du jour : le chant des cigales est souvent masqué par le bruit des hélicoptères qui évacuent des personnes bloquées à Cogne, en raison des récentes intempéries.
Après un passage dans une gelateria qui a ravi nos papilles, nous prenons la route pour atteindre le parking où nous allons laisser les voitures pendant les trois prochains jours. La petite marche jusqu’au refuge Crête Sèche (2410 m d’altitude) est rafraichissante, avec une petite pluie et nous avons la chance de pouvoir contempler un arc-en ciel. L’accueil au refuge est très chaleureux. Nous sommes les seuls à dormir sur place pour les deux premières nuits. Les repas sont très copieux et nous avons accès à des douches, quel luxe ! Nous recevons des conseils avisés de la gardienne concernant nos projets. Pour une prochaine fois, nous nous souviendrons qu’ici, des cordes de 60 m sont plus utiles que des cordes de 50 m !
Mardi
Nous partons du refuge avec comme objectif le Mont Berlon (3132 m). Nous avons l’impression d’être seuls au monde dans cet environnement sauvage. Au bout d’un moment, nous atteignons la neige. Les crampons peuvent rester dans le sac tandis que le piolet est parfois utile. Pour gravir une pente, Quentin, notre guide, creuse des marches, armé de son piolet. Afin d’évoluer sur l’arête, nous nous encordons jusqu’à atteindre le sommet du Mont Berlon. Nous pouvons notamment apercevoir le « trou » caractéristique qui est comme percé dans une montagne. Nous descendons ensuite jusqu’au refuge, puis terminons la journée par une petite session de grimpe sur des voies qui se trouvent à proximité.
Mercredi
Le Mont Cervo (3441 m) est au programme de cette journée marquée par des prévisions météo incertaines. Peu après nous être éloignés du refuge, nous croisons des bouquetins. A un moment donné, nous chaussons nos crampons et nous nous encordons. Nous atteignons le sommet du Mont Cervo par une jolie arrête partiellement enneigée. Le panorama est à couper le souffle ! Nous regagnons ensuite le refuge et croisons à nouveau des bouquetins à proximité de la cabane. La pluie qui était annoncé arrive finalement alors que nous sommes rentrés à bon port. Nous commandons un plat de charcuterie et de fromage qui est accompagné d’un délicieux chutney de poivrons, avant de jouer quelques parties du « Jeu des vaches ». Le refuge disposant de quelques tapis de yoga, une partie d’entre nous prend part à une petite session ressourçante de yoga.
Jeudi
Changement de décor : nous quittons le refuge Crête Sèche. La Dent d’Hérens prévue dans le plan B est inaccessible, car l’accès au refuge d’Aoste est fermé à cause d’effondrements sur le sentier. Le plan B’ élaboré avec créativité par les organisateurs pour ces deux dernières journées ensoleillées est de l’escalade en longue voie. Destination : Albard pour grimper « Dr Jimmy » et « I love you Silvya », de belles longues voies, avec en prime, une jolie vue sur la vallée et le Fort de Bard. Nous rejoignons en fin de journée « Le Moulin Des Aravis », une adresse exceptionnelle d’agriturismo dénichée par Francine. Nous avons droit à un souper incroyable, très copieux, avec des produits locaux délicieusement cuisinés.
Vendredi
Après un buffet absolument royal en guise de déjeuner, nous partons pour le hameau de Courtil pour grimper les longues voies « Overfive » et « Spigolo Verde », à nouveau avec un rocher de qualité et dans un cadre magnifique.
Un grand merci à nos cheffes de course (Francine et Anne-Béatrice) et à notre guide (Quentin) pour l’organisation et l’accompagnement, ainsi qu’à toute l’équipe pour la bonne humeur et la chouette ambiance !
Nicoline Follonier

Ve 28 juin 2024
Slovénie, parc national du Triglav
Tout d'abord, un tout grand bravo à Christian pour son investissement à mener à bien cette aventure slovène, pas facile à organiser !
8 jours de marche pour traverser le parc national du Triglav, l'une des plus grandes réserves naturelle d'Europe, qui englobe la quasi totalité des Alpes Juliennes orientales.
Nous avons découvert des paysages magnifiques et variés, passant des prairies alpines très fleuries, forêts, rivières et canyons, à des parties très minérales aux sommets alpins abruptes.
J1- Après une nuit passée dans le train, de Zurich à Jesenice, nous rejoignons en bus le point de départ, Ratace.
L'étape de cette 1ère journée de marche est courte, elle passe par la fameuse station de ski de Kranjska Gora et c'est en fin de matinée que nous arrivons à la cabane Planinski Dom Tamar (1108m) dans un écrin de verdure.
Après-midi libre, sieste ou balade jusqu'aux cascades à proximité.
J2- Au dessus des prairies alpines et forêt, c'est une étape plus technique qui nous attend, avec l'ascension du sommet Mala Mojstrovka (2332m).
Équipement de via ferrata ou encordement s'impose pour gravir ce sommet, plutôt bien équipé de câbles sur environs 900m de dénivelé.
Il ne faut pas relâcher l'attention à la descente, sur le sentier qui nous mène à la jolie cabane Postarski Dom na Vrsicu (1688m).
J3- Journée annoncée comme orageuse dès le matin, l'itinéraire prévu serait trop dangereux. Christian actionne un plan B. La route qui passe par le fameux col de Vrsic étant proche, c'est en bus que nous descendons jusqu'à Trenta (620m), pour une plus longue mais plus sûre montée à la cabane Pogacnikov Dom (2050m).
J4- Un très bel itinéraire de montées et descentes sur des sentiers escarpés mais toujours bien équipés, nous permet d'atteindre le col de Luknja (1767m). Le majestueux sommet du Triglav, le plus haut de Slovénie, se dresse dans un ciel bien bleu, quelle récompense !
Encore quelques heures de marche, et c'est un très joli sentier à flanc de rochers, qui nous mène à la Koca na Dolicu (2151m), cabane très grande et bruyante qui contraste avec nos précédents hébergements beaucoup plus accueillants.
J5- La météo n'étant pas au beau fixe, Christian et Bertrand décident de modifier l'itinéraire qui prévoyait l'ascension du Mont Triglav en traversée, pour redescendre jusqu'à la cabane Dom Valentina Stanica (2332m). Nous rejoindrons celle-ci par un itinéraire plus facile, en 4 heures.
C'est l'aubaine d'une sieste ou repos pour certains. Nos chefs de course en profitent pour faire l'ascension express d'un sommet à proximité (Rjavina, en boucle, T5), et moi l'exploration des environs avec la rencontre de bouquetins puis chamois.
J6- Le ciel est couvert mais sans pluie, nous remontons jusqu'à la cabane Triglavski Dom na Kreda en une heure. De là, part l'itinéraire classique pour l'ascension du Triglav. Toute la crête est équipée de câbles et le brouillard qui navigue rend les passages étroits moins vertigineux.
Nous atteignons tous le sommet du Triglav (2864m), heureux d'être là malgré une météo peu favorable à la contemplation.
Descente jusqu'à la cabane Dom Planika, où nous nous régalons d'une soupe de légumes qui nous réchauffe.
Au col de Konjsko Sedio, nous quittons le monde minéral pour rejoindre forêt et verdure à la cabane Vodnikov Dom (1817m).
J7- Prairies, petit lac, fleurs, le fameux lys oranger,… le décor a bien changé et brille sous un soleil éclatant. Au col Jezerski Preva la vue est magnifique sur le sommet du Triglav et notre itinéraire de la veille.
Nous cheminons dans la verdure, les pâturages, passant par les surprenants et très jolis hameaux tout en bois, de Krstenica et Zegageva.
Plus loin, l'accueillante cabane Koca Planica pri Jezeru (1453m) nous attend avec son lac vert en contre-bas. Dans ce cadre bucolique, nous savourons une baignade revigorante.
J8- Cette dernière journée ne nous réserve pas que de la descente ! Nous remontons jusqu'à Blato, charmant hameau en bois au milieu d'une large clairière, avant de rejoindre le vallon de Voje puis le sentier touristique des gorges de Mostnica. Nous descendons le long du torrent aux couleurs émeraude, jusqu'au village de Stara Fuzina (546m), notre point final, près du grand lac de Bohinj.
Nous regagnerons Jesenice et le train de nuit pour le retour en Suisse.
Véronique, Nicole, Franck et François se joignent à moi pour un immense MERCI à Christian et Bertrand. Une superbe organisation, des paysages magnifiques, une ambiance fort conviviale, un accueil chaleureux dans la plupart des cabanes ; quel excellent séjour en Slovénie.
Une pensée spéciale pour Sylvia qui aurait dû être des nôtres, mais un accident en a décidé autrement.
Christine
Quelques infos sur le pays
Primo, la Slovénie est un pays où tout marche ! les gens sont aimables, mais sans chichis. Le niveau de vie y est élevé. Dans cet ancien pays communiste, le rattrappage de modernité pour les infrastructures est en cours ; pour donner un exemple, les trains sont tout neufs, mais les voies pas encore au niveau qualitatif. La nature est importante pour les slovènes, elle est donc propre, pas un seul bout de papier ou de plastique sur 10 jours.
On y accède avantageusement par le train de nuit depuis Zürich, sortez à Jesenice pour le parc du Triglav (achetez votre billet au guichet des CFF – même si vous avez repéré le train dans l’horaire – avec la liste des participants, et no. de carte d’identité) ; choisir des places dans le wagon-couchettes veut dire des compartiments de 6 couchettes, serrées en hauteur. Nous avions réservé des compartiments de 6 places, mais pour 4 personnes ; le prix monte un peu, mais on peut au moins placer nos bagages et se retourner. A six passagers par compartiment la proximité doit être une sorte d’enfer. On reçoit des draps tout propres et repassés, à placer soi-même, avant de dormir. Si, si !c’est possible de dormir. Le mal nommé petit-déjeûner… n’en est pas vraiment un.
Pour les trajets en bus et trains locaux… ça marche bien, c’est presque à l’heure et c’est pas cher. Faudra vous renseigner sur place.
On y vit avec des Euros ou des cartes bancaires, sauf dans quelques refuges qui précisent le besoin de cash dans la réservation. Réserver un refuge se fait avec le “bon” site web, celui de l’Alpine Association of Slovenia, https://en.pzs.si/ (cherchez l’onglet “huts and shelters”, puis choisir la région, pour nous “Julian alps”). Tous les autres sites sont des intermédiaires qui prenne une commission sans rien apporter.
A moins de parler le slovène, vous pourrez vous débrouiller sans souci en anglais ; les jeunes gens, donc les aides de cabanes, parlent tous mieux l’anglais que moi. L’allemand ne vous servira que pour causer avec les personnes plus âgées, donc les gardiens-chefs.
chr








Sa 22 juin 2024
Cours technique Rocher et Glacier
Un week-end chargé nous attendait à la cabane d’Orny. Dès le départ, l’équipe était motivée et en pleine forme, prête à affronter les défis de la montagne. Nos guides, toujours aussi sympathiques et compétents, ont su nous transmettre leur vaste connaissance et nous ont partagés de précieuses astuces, même au milieu d’une météo incertaine.
Le premier jour, la météo nous a réservé quelques surprises avec du grésil, de la neige, et même quelques éclairs. Malgré le froid, nous avons persévéré et appris, ou pour certains confirmés, des techniques essentielles telles que les nœuds, les mouflages, les rappels et la remontée sur corde.
Le dimanche, le froid de l’hiver nous a saisis. Heureusement, la météo nous a partiellement épargnés, nous permettant de profiter de moments plus cléments. Promenade sur le glacier et dans les pentes raides du coin afin de perfectionner nos techniques de glissades. L’ambiance était toujours sympathique et pleine de bonne humeur, ce qui a grandement contribué à la réussite de ce cours.
En somme, ce fut une expérience enrichissante, grâce à une équipe dynamique et des guides exceptionnels. Nous sommes tous repartis avec de nouvelles compétences et de jolis souvenirs.
Alexandre.








Me 19 juin 2024
La Dent d'Oche
On n’y croyait plus… mais c’est bien par une météo de rêve que nous sommes allés à la Dent d’Oche par le balcon du Léman.
Nous partons du parking de la Planche, au bout de la route de Novel. Au col de Neuva, le regard plonge sur le Léman. Au col de Reboillon, c’est le Mont Blanc qu’on entrevoit dans le ciel embué. Les chaînes nous facilitent la montée au refuge puis au sommet. Quel panorama !
Comme nous descendons par le même chemin, nous avons tout loisir de papoter et échanger avec les amis et amies que nous n’avions pas revus depuis de nombreux mois.
Les 10 clubistes, qui n’en pouvaient plus d’attendre de partir marcher à l’assaut de ce sommet emblématique de la Savoie.







