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Le programme 2024 - version imprimable (V1)
Sa 2 mar. 2024
Le Col des Chamois
En cette saison d'hiver où la belle neige est rare dans l'ouest de la Suisse, nous avons été gâtés ce samedi au Val d'Hérémence, en lieu et place du Col des Chamois. Sylvain et Alexandre nous ont concocté une superbe sortie, avec une équipe très sympathique, composée de nouveaux adeptes, Kathrin, François, Jean Yves, mais aussi de Carine, Christine, Valérie, Stéphane et moi même.
Après un agréable voyage via les Dubas et Gillièron Airways (les 2 compagnies sont à recommander :-)); nous voici dans cette belle vallée d'Hérémence, à Pralong, partis dans ces chemins forestiers, suffisamment enneigés, en direction de l'alpage d'Allèves, avec vue sur cet impressionnant barrage de la Grande Dixence. Tout ça sous le soleil, et "sous le vent" (un choix très judicieux de Sylvain et Alexandre), vent qui nous a à peine gêné pour enlever les peaux pour le groupe de la Pointe d'Allèves. Car deux options furent proposées, au vu de la forme et de l'envie de chacun, un groupe est allé presque à la Fenêtre d'Allèves avec Sylvain et l'autre à la Pointe (d'Allèves aussi) avec Alexandre. 100m de dénivelée d'ecart entre les deux destinations, plus long vers la Fenêtre, plus raide vers la Pointe.
La montée à la Pointe fut assez rude en tout cas pour moi, il aura fallu bien s'appliquer dans les nombreuses conversions, éviter d'y gaspiller nos ressources... Mais cette pente nous appelait et nous sommes tous bien arrivés au sommet prévu.
A nouveau un très grand merci à Sylvain et Alexandre d'avoir préparé, choisi ces itinéraires, nous y avoir emmené en sécurité; et à chacun des équipiers, qui ont créé cette excellente ambiance. Ce sera un joli souvenir de cet hiver 2024.
A bientôt à tous,
Franck
Sa 24 fév. 2024
Crêta de Vella
Une Crêta qui devient le Col Ouest de Barasson
Vu qu'une bosse inaperçue m'a fait tomber à la descente, j'ai l'honneur de vous écrire ce joli récit de course. J'avais le droit d'écrire en flamand, mais vu que ça ne sert pas à grand monde je me suis donné de la peine.
Après beaucoup de réflexions de notre cheffe de course, vu les conditions d’avalanche et le manque de neige en bas, on est partis en direction du col de Barasson, avec du soleil mais pas mal de vent frais. Vu qu'une partie du groupe avait déjà fait cette course plus tôt dans la semaine, on a opté pour une variante en direction du col de Menouve, ce qui était une très bonne idée vu que là on a trouvé une descente où la poudre n’était pas encore partie avec le vent et qui n’était pas très tracée. Après ce petit bout de plaisir, on a remis les peaux et on a traversé en direction du but et là on voyait le jour blanc promis arriver de plus en plus. Après une petite pause sandwich, on est arrivés au col et on a pu s'imaginer la vue sur l'Italie et le Mont Blanc. Après une descente un peu moins géniale que la première, surtout pour moi à cause de la bosse invisible, on est arrivés aux voitures et on est descendus pour finir la journée autour de frites, gâteaux, bières et chocolats chauds. Journée réussie ! Merci à tout le monde !
Ulrike
Et merci et bravo à toi d’avoir écrit ce texte ! (Anne)
Me 14 fév. 2024
Tête à Josué
Le Chantonnet à la place de la tête à Josué (850 m)
Par l’hiver qui court, pas facile d’organiser de belles courses de randonnée.
Et bien si…. !
Initialement on devait aller à la tête à Josué, mais vu le manque de neige, notre chef de course, Jean-François a décidé de nous emmener à la Fouly faire le Chantonnet.
Pour ce jour de la Saint Valentin, par une météo de rêve, c’est donc 6 courageuses et 3 courageux qui se retrouvent à la gare de St Triphon, pour aller direction le hameau du Clou juste au-dessus de la Fouly.
Quelle ne fut pas notre surprise de trouver une belle couche de 15 cm de poudreuse, avec des pentes bien enneigées.
Départ vers 9 h 20, conduit par notre cher Jean François, toute l’équipe suis bien le rythme et rapidement le soleil nous réchauffe. Première petite halte l’histoire de mettre la bouteille au frais pour le pique-nique devant un charmant raccard.
Montée tranquille jusqu’au col du Crêtet de la Perche où une pause s’imposait pour s’hydrater.
Nous poursuivons notre course et rattrapons une équipe du CAS de Morges au pied du Chantonnet. La dernière pente nous amène au sommet, au vu de la qualité de la neige et des traces, la descente promet d’être superbe.
On ne traîne pas trop au sommet afin de retrouver l’apéro laissé plus bas.
La descente fut idyllique, le rêve, facile de faire de belles traces dans une poudreuses légère et pas trop profonde. Ça chauffe quand même bien les cuisses mais ça en vaut la peine.
On arrive à notre raccard ou l’apéro nous attend. Bonne cassée bien méritée, au soleil et arrosé d’un petit blanc bien de chez nous……
Retour dans nos foyers après avoir fait le plein de soleil, de beaux moments …et de courbatures.
Merci à Jean-François Pilet et à toute l’équipe pour la sympathique journée passée ensemble.
Au plaisir de vous retrouver prochainement pour une nouvelle escapade.
Alain Dériaz
Ve 9 fév. 2024
Col des Ecandies
Voilà après une semaine de réflexion d un plan ABCDE il a fallu se résoudre à annuler la sortie prévue. Mais il en faut plus que ça pour nous décourager . L option fût toute simple mais fort sympathique d aller prendre l air en faisant une montée à la Breya .Certains ont fait le choix de la grâce matinée et d autres ont pris leur courage de venir avec nous .Et je pense qu ils ont bien eu raison et vous en remercie encore.Nous avons débuter par un petit arrêt à la boulangerie de Champex pour un café et une douceur offerte par le patron afin de charger les batteries de chacuns .Et cela à porter ses fruits puisque c est dans la bonne humeur et le sourire aux lèvres que nos vaillants et courageux participants nous nous sommes mis en route pour faire cette montée de la Breya.Et à notre grande surprise le temps a été clément avec nous pas de pluie yes . Nous avons même eu le droit à un peu de soleil la grande classe je trouves pour une journée qui s annonçait plutôt mauvaise . Au loin nous avons même eu la chance d apercevoir le Col Des Ecandies qui nous a nargué un petit moment avec sa vue dégagée, pas grave on reviendra lui a t on dit .Dame météo nous a fait le plaisir de partager un peu de tout ce qu elle peut nous offrir avec du soleil des nuages et un soupçon de neige faut pas abuser sur la quantité pas en faire une indigestion . Cet dans le dernier quart de la montée elle s est dit aller faut quand même que j envoie un poil de foehn histoire de voir si ils tiennent bien sur leurs gambettes l équipe avec des rafales en soufflant par endroits la neige sur nos visages. Une fois arrivé au sommet au restaurant de la Breya nous sommes vite allés nous abriter derrière la baie vitrée enfin sauf Carol qui avait décidé d essayer vainement d enfiler sa veste en faisant une gymnastique du tonnerre pour arriver à mettre ses bras dans les manches qui virvoltaient dans tout les sens,et qui au final à capituler pour nous à rejoindre pour enlever nos peaux tranquillement sans qu elles ne s envolent .Après un peu plus de 700D+ une petite pause méritée au restaurant fût la bienvenue pour tous.C est une soupe et frite qui nous sont servie copieusement et avec le sourire ce qui est fort agréable .Une fois bien rassasié l équipe était prête à attaquer la descente sur piste avec une neige agréable à skier faut le dire .Sur le bas un peu plus soupe mais rien de désagréable franchement.Cela à été un moment de partage fort sympathique avec rigolade à la clé la bonne humeur enfin tout ce qu il faut pour passer une agréable journée .Je remercie celles et ceux qui ont participés et qui ont rendu cela possible merci également à toi Anne pour ta présence.Au plaisir de tous vous revoir merci et à tout bientôt.
Christel
Voilà après une semaine de r&eacu ...
Di 4 fév. 2024
Galehorn VS
Rapport de course Galehorn 2'797 m dimanche 4 février 2024
Chef de course : Alexandre Dubas
Participants : Nicouline, Violaine, Pierre, Jean-Michel, Frédérique
C’est une équipe motivée qui part à l’aube en direction du Simplon. Une voiture, 6 participants, beaucoup de motivation et de rire pour démarrer. Un petit café pour se motiver à affronter les éléments au Col, et on démarre à Engiloch, au soleil, en portant les skis 10 minutes. C’est parti ! Portés par un bon soutenu, on monte tranquillement, mais sûrement, en direction du Galehorn, qui culmine à 2'797 mètres, notre but d’excursion. On doit mettre les couteaux après 400 mètres de montée, la pente devient un peu raide et la neige est bien soufflée par endroits. Après 800 mètres, notre chef de course nous propose de manger notre sandwich à l’abri du vent, car au sommet, ça va sûrement décoiffer ! Et il avait bien raison. On se cache près de l’antenne pour enlever nos peaux et ne pas se laisser faire emporter. La vue est magnifique, peut-être apercevons-nous le Dom des Mischabel au loin? On ne reste pas longtemps au sommet malgré le beau soleil. Juste le temps de faire une photo de groupe et on repart !
La descente s’avère bien meilleure que prévu. On a la chance de pouvoir descendre par le versant NE et non par notre trace de montée qui était moins inspirante. Une belle pente se présente à nous. On craignait une neige carton ou carrelage, mais on a eu pour finir un peu de neige dur, presque de la poudreuse, de la moquette et du printemps, tout ça très agréable et rapide à descendre, tout en se faisant vraiment plaisir !
Et voilà, une belle course de plus à notre actif, et de beaux souvenirs.
Merci à la belle équipe et à notre chef de course aux petits soins avec ses membres !
Frédérique
Di 28 jan. 2024
Dent de Morcles (2'969m)
Récit à suivre
Me 24 jan. 2024
Folly-Mollard
Malgré un ciel nuageux et des conditions moyennes de neige, nous étions dix participants pour cette sortie de ski de randonnée au 'Folly-Molard' organisée par Jean-François, notre chef de course.
Nous nous sommes retrouvés au parking de Chailly, tout le monde avec 5 à 10 minutes d'avance - faisant foi de la motivation du groupe! De là, co-voiturage pour monter à Orgevaux avec le minimum de voitures. Notre point de départ se trouve juste au-dessus de l'auberge de la Cergniaule et c'est parti pour une belle rando de 8km et 450m de dénivelé environ. Joli passage en forêt pour commencer avec toutefois quelques déchaussages/chaussages au début dûs à une trop fine couche de neige (voire inexistante...) à certains endroits. Puis on commence à monter, à mettre les cales pour attaquer une pente plus conséquente. L'arrivée au sommet (1752 m, Le Molard) se fait dans une ambiance mystérieuse à cause du brouillard qui ajoute une petite touche d'aventure!
Brève pause pour profiter de cette ambiance, discuter, se rassasier, prendre quelques photos...
La descente du sommet se fait dans une neige lourde puis continue sur un sentier forestier plus agréable. Le brouillard se dégage laissant place à une belle vue et bientôt nous arrivons au chalet de la Planiaz du CAS. On s'installe autour de la grande table en bois et sortons de nos sacs nourriture et boissons qui n'ont rien d'acratopège: une bouteille de vin blanc Grand Cru apparaît sur la table suivie d'une planchette avec fromage et charcuterie!
Nous remettons les skis pour finir le reste de la descente assez rapidement et voilà notre boucle déjà bouclée en début d'après-midi. Toutefois, nous prolongeons la sortie avec une descente mémorable...cette fois-ci dans la cave de Jean-François pour un deuxième festin très convivial à Veytaux :)
Di 21 jan. 2024
Cours "avalanches" - pratique dans le terrain
Pratique organisée par groupe de 5-6 participants.
Etudier, tracer correctement, puis BSTMU ! Quèsaco ? Baliser, Sonder, Toucher, Marquer et pelleter en U.
Et finalement s’occuper de la victime.
Ve 19 jan. 2024
La Chaux de Tompey et plus si affinité
Chaux de Tompey qui devient Isenau
Rando du 19 janvier 2024 " Chaux de Tompey " ….. " Col du Pillon "
Depuis que je suis installée à Aigle, j'ai une magnifique vue sur la Chaux de Tompey, depuis la fenêtre, au travail. Mais je n'ai jamais osé m'y aventurer seule, en hiver.
En voyant cette course inscrite au programme CAS, je me réjouissais vraiment.
Cependant, la météo pluvieuse de ces 2 derniers jours, en a décidé autrement.
Ce vendredi matin, c'est au col du Pillon que nous chaussons les ski, après une pause au tee-room des Diablerets.
Il neige encore un peu lorsque nous démarrons sur la route qui mène au Lac Retaud.
Assez vite, la météo s'améliore et c'est sous un soleil radieux que nous progressons en direction d'Iseneau, avec 30cm de neige fraîche, parmi les sapins tous blancs, c'est féerique !
Nos deux cheffes de course, Anne-Béatrice et Christel, nous mènent avec prudence en évitant les pentes plus soutenues car le risque avalancheux est fort.
Nous ferons demi-tour au pied de la Floriette pour 2 très belles descentes dans une poudreuse légère et sans traces.
Merci à nos 2 cheffes de courses et à l'équipe du jour, pour l'ambiance amicale.
Christine
Ma 16 jan. 2024
Cours "avalanches" - théorie en soirée
3 heures ! La matière est importante et il faut l’aborder de manière structurée. Une formation complète, de spécialiste, demanderait plusieurs semaines et il resterait à accumuler les expériences.
Donc pour que nos membres soient des secouristes efficaces en cas de besoin, la théorie avalanches permet de préparer la formation pratique.
Me 10 jan. 2024
La Chaux (2261 m)
L’aventure commence dans le froid mais dans la bonne humeur au col du Pillon, pour les 13 participants. Nous chaussons les skis directement sur le parking et après un double contrôle des DVA par notre chef de course, Christian, nous débutons la montée pour notre premier objectif ; La Chaux, 2261m.
Après une centaine de mètres d’élévation, nous passons de l’ombre au soleil, le scintillement de la neige fraîchement tombée sur les sapins est féerique. Nous arrivons au col de Voré, frontière entre le canton de Vaud et de Berne, puis continuons l’ascension direction le col des Andérets. Un hélicoptère de l’armée nous survole à plusieurs reprises à basse altitude, nous nous demandons si leur mission est de surveiller tous mouvements suspects entre la suisse allemande et romande. La neige sèche et légère rend les traces plus instables et les conversions plus difficiles pour les moins expérimentés. Arrivé au col des Andérets nous prenons une pause tout en débattant de l'art de la conversion ; quelle est la meilleure technique pour ramener le deuxième ski sans qu’il finisse en sous-marin sous la neige ?
Durant la montée jusqu’au col d’Isenau, un lièvre fuit notre compagnie ventre à terre puis deux chamois observent notre progression en broutant tranquillement sur la Floriette. La déclivité se fait plus forte lorsque nous entamons la dernière montée jusqu’à la Chaux. Arrivé au sommet nous piqueniquons tout en admirant la vue sur les alpes bernoises et le massif des Diablerets.
La descente sur la face nord-est commence par le passage de la fameuse corniche typique de la Chaux que Christian nous a préparé « aux petits oignons ». S'ensuit un beau champ de poudreuse légèrement croûté par endroits. C’est l’occasion, pour ceux qui y ont participé, d’appliquer les conseils reçut durant le cours technique de ski.
Alors que le temps se couvre, nous remettons les peaux et remontons aux col d’Isenau d’où nous prenons la direction de notre deuxième objectif ; la Palette (2171m). Alain prend le relais et guide le groupe jusqu’au sommet. La descente sur le Chalet Vieux est magnifique avec une neige parfaite. La poudreuse nous donne des ailes, et parfois nous les reprends causant un beau gadin sans gravité mais spectaculaire. La dernière descente depuis le col de Voré est un peu plus technique car passablement tracée. Nous arrivons au col du Pillon en milieu d’après-midi heureux (et aussi un peu fatigué) de nos 11.4km et 1025m de dénivellations parcourus.
Merci à Christian et à tous les participants pour cette belle sortie !
Ma 26 sept. 2023
Horlini par les alpages d'Albinen
"Qu'il fait bon marcher dans la paix des bois..." c'est par cette jolie phrase que Francoise nous conviait à sa randonnée.
Merci à Laurence et Véronique de nous avoir guidés, au pied levé, dans cette belle région.
Nous laissons les voitures dans un virage de la route d'alpage au-dessus de Guttet Feschel (Albinen) et débutons joyeusement la randonnée sur un sentier à travers les mélèzes.
Nous traversons le charmant mayen de Oberu puis quelques centaines de mètres plus loin nous quittons le chemin pour monter "droit en haut" afin de rejoindre une sente balisée par des cairns qui nous mènera au sommet du jour : Horlini (2458 m).
Mais avant l'assaut final, nous faisons une pause boisson; face à nous : le panorama grandiose du Valais avec ses incontournables : Bishorn, Weisshorn, Cervin, Grands Combins et tous les autres...
Du sommet, la vue à 360° est tout aussi belle avec les couleurs automnales qui s'installent.
Un peu plus bas, le Wysse See nous accueille pour la pause pique-nique.
Dans la descente, le hameau de Galm nous charme avec son adorable chapelle et ses petits chalets joliment entretenus.
Nous profitons de la terrasse ensoleillée du gîte Teugmatte pour une pause désaltérante.
La descente via Oberu se poursuit tranquillement jusqu'à nos véhicules.
Merci à Christine B., François, Sylvia, Nicole, Liliane, Christine C., Rita et Alain pour leur sympathique compagnie.
Rédactrice du jour : Laeticia
Di 24 sept. 2023
Traversée du Mont-Gardy
Mes compagnons sont meilleurs pour causer que pour écrire ! Mais ils ont eu tellement de plaisir que leurs sourires valent bien un effort littéraire du chef de course. Une fois.
Il a fait un temps splendide, tout à fait propre à faire de cette course, idéale pour l’automne, un moment magnifique. Une marche d’approche que chacun connait bien, mais un départ d’escalade à trouver, plutôt encombré d’herbes folles (et un peu sèches). Après 3 mètres c’est déjà ludique ; une escalade plaisir avec des lunules prêtes à sangler pour poser une protection. Quelques courts passages un peu plus délicats, une dalle notamment, sont collectionnés. Presque partout on peut passer un peu plus à gauche ou un peu plus bas. Bref on joue avec les lapiaz avant de finir à la marche et de remonter les gazons jusqu’à la salle à manger. Comprendre une crête engazonnée dominant le lac Léman et fournissant la vue du Mont-Blanc à la Dent-Blanche ; on y pique-niqua à l’aise, éblouis.
Le dessert fut servi sous la forme de la grimpe au Mont-Gardy, plus exposée, mais très appréciée. Une descente de l’autre côté avec des mains courantes improvisées et 2 rappels nous remettent les pieds dans les pentes herbeuses. La bière à Tanay et la descente finale nous amènent en plaine vers 19h00. Une bonne journée dans tous les sens du terme.
Encore un merci à Mireille Vuadens dont le descriptif dans le site du CAS donne envie d’y aller voir.
Christian... pour Bertrand, Christel, Stéphanie, Nicki et Chantale
Sa 9 sept. 2023
Clocher des Planereuses, spigolo ovest
Clocher des Planereuses, spigolo ovest
La météo annoncée pour ce weekend d’escalade organisé par Francine, Alexandre et Elliot est au beau fixe. Il fait 29 degrés en plaine ! Nous sommes une chouette équipe de huit au total, avec une parité homme/femme, ce qui est rarement le cas. Nous profitons de la matinée du samedi pour une grimpette de moulinettes à la falaise du Vrieux. La chaleur se fait bien ressentir !
Après un pique-nique à l’ombre, nous attaquons la montée de 1400 m de dénivelé, sous le cagnard. Les quelques myrtilles que nous pouvons picorer nous donnent de l’énergie pour poursuivre nos efforts. A noter qu’il y a un passage-clé technique qui est sécurisé par des chaînes et des échelles. Il y a également une traversée aménagée de l’éboulement du Petit Clocher des Planereuses, survenu au printemps dernier.
Lorsque nous atteignons la Cabane de Saleinaz qui est perchée à 2691 m, nous pouvons contempler un panorama à couper le souffle. L’autre récompense est de pouvoir se rafraichir les petons dans une fontaine d’eau glacée !
L’accueil des membres bénévoles de la section neuchâteloise du CAS est très chaleureux. Mention d’originalité au dessert : un parfait glacé à l’absinthe. Le traditionnel « Jeu des vaches » nous distrait avant d’aller nous reposer dans un dortoir sous-occupé. Nous avons droit à une grasse matinée (jusqu’à passé 7h), un luxe en cabane !
Pour débuter cette course, nous empruntons le chemin d’accès pour le Grand Clocher des Planereuses pour 20-25 minutes. Au pied de la voie qui est à l’ombre, la fraîcheur est au rendez-vous ! Au programme : La longue voie « Spigolo ovest », avec un début de la voie « Grasse matinée » pour certains.
Mis à part une cordée féminine partie avant nous, nous sommes les seuls à nous aventurer dans cette superbe voie ouverte par Raoul Crettenand. Répartis en quatre binômes de cordée, nous évoluons en réversible, en chaussons ou en grosses, selon les personnes. L’itinéraire est varié et composé d’une dizaine de longueurs, avec une vue imprenable sur l’Aiguille d’Argentière, le Chardonnet et les Aiguilles dorées. Il y a des traversées et un rappel. Le crux de la voie est en 5c, après la 7e longueur. Nous nous faisons plaisir avec un beau rocher de granit, bien équipé. Il est toutefois important de tester les prises, car elles peuvent nous rester dans les mains ! A un moment donné, nous sommes interpellés par des bruits non identifiés, nous apercevons ensuite des lagopèdes en vol !
La première partie de la descente est une désescalade balisée et facile qu’on fait en corde courte. Arrivés au col, on se désencorde et on commence la descente. Il s’agit d’abord de s’aventurer dans une sorte de couloir d’éboulis, style « sables mouvants », avec de la caillasse qui déguille sous nos pieds ! Nous regagnons ensuite le chemin pour une longue descente. Ce magnifique weekend s’achève par une boisson fraîche sur une agréable terrasse. Un grand merci aux chefs de course pour l’organisation et à toute l’équipe pour la très chouette ambiance !
Nicoline
Sa 9 sept. 2023
La Gummfluh
Nous étions six participant-es au départ de l’Etivaz pour cette sortie qui s’annonçait sous les meilleurs auspices avec une météo idéale. Partis aux aurores nous parvenons au sommet de la Gummfluh 4h30 plus tard avec une vue époustouflante sur tous les sommets environnants et l’accueil d’une « bête à plumes » tournoyant dans le ciel. La descente se fera presque sans encombre, hormis un doigt déboîté et ré-emboîté, et nous voilà au bistrot pour un dernier moment convivial.
Nouvelle venue au club, j’ai été ravie de faire la connaissance de Nicole, Christine, Véronique et Frank.
Un tout grand MERCI à notre chef de course et secouriste, Eric, qui a permis à chacun-e d’entre nous d’avoir du plaisir tout au long de cette sortie.
Pascale
Me 23 août 2023
Trübelstock
Le Trubelstock
Connaissez-vous le Half Dome du Valais ? C’est le Trubelstock que l’on aperçoit au dessus de Montana, lorsque l’on passe le coude du Rhône.
La randonnée commence de manière tranquille et pittoresque le long du charmant bisse de Tsittoret jusqu'à sa prise d'eau dans la Tièche, en passant par quelques spectaculaires cascades.
La montée, dans les alpages jusqu’au Col de la Roue, n’est pas sans effort sous ce soleil de canicule.
Quelle merveille de découvrir les très minérales Outannes. Difficile de quitter des yeux ce spectacles haut en couleurs. Voilà déjà un bon dénivelé de fait.
La montée du Col au sommet se fait de rocs en rocs dans un premier temps, puis par une belle sente en zigzag jusqu’au sommet de presque 3000 m.
La vue est à couper le souffle: le Bietschorn, le Monte Leone, le Dôme des Mischabels, le majestueux Weisshorn et son Bisshorn, la Dent Blanche, le Grand Combin, le Mont Blanc, « nos » Dents du Midi, le Glaciers des Diablerets, le Wildhorn, le Wildstrubel,…
La tête nous en tourne…. Difficile à la joyeuse équipe de 14 randonneuses et randonneurs de savoir de quel côté se tourner pour pique-niquer.
Après avoir laissé un petit mot dans le livre du sommet, on entreprend la descente par le même chemin.
Au bord de la Tièche toutes les chaussures sont restées sur le rivage pour un bon bain de pieds, et de genoux !!!
Les Monaco au cassis et au citron étaient également les bienvenus au Relais de Colombire.
Merci aux organisatrices du jour Véronique et Laurence, ainsi qu’à Françoise de l’efficace trio des randos des mar-credis, et à toute l’équipe pour cette magnifique journée.
Christine Cheseaux
Di 30 juil. 2023
Balmhorn (+ Rinderhorn)
Notre chef de course, Christian, suggère de nous déplacer en transports en commun pour cette traversée du Balmhorn. Nous arrivons donc par le train à Kandersteg et nous mettons en route. Le sentier qui mène à la cabane est splendide : le chemin ombragé longe un torrent, serpente autour des cascades, la montée est régulière, un vrai plaisir ! Et quel accueil : la gardienne nous attend et nous offre le thé avant même que nous ayons eu le temps de poser nos sacs !
C’est une petite cabane que la Balmhornhütte, mais confortable, et très bien gardiennée par des bénévoles de la section locale du CAS : le repas est délicieux, les dortoirs spacieux, la soirée passe vite… La nuit aussi, puisque le réveil sonne à 3h00. Nous prenons le petit-déjeuner le plus silencieusement possible pour ne pas trop déranger ceux qui dorment sur les couchettes attenantes au réfectoire, et commençons la montée un peu avant quatre heures.
Non loin du col, nous avons la chance d’assister à un magnifique lever de soleil sur le massif de la Jungfrau, les glaciers s’illuminent puis s’enflamment. Le chemin suit la crête jusqu’à un petit couloir qui marque la fin de la marche d’approche, ainsi que le début de la Widelsigengrat.
Ce couloir n’est pas difficile mais le rocher est très instable : les prises nous restent dans les mains, il est difficile d’évoluer sans faire tomber des pierres sur les suivants… Le manque de solidité du rocher restera une caractéristique de la course dans son ensemble, même si l’arête est moins friable la plupart du temps, avec même quelques jolis petits passages de grimpe. C’est agréable d’évoluer au soleil, d’alterner entre des passages de marche en corde tendue, et d’autres où il faut tirer des longueurs et escalader un peu.
Nous nous rapprochons du sommet, et nous devons mettre les crampons pour prendre pied sur la neige gelée. Encore quelques mètres de rochers avant d’arriver sur le glacier : ce sont des dalles, et tout est très péteux, les prises s’effritent quand nous les touchons, c’est un passage un peu délicat, qui requiert beaucoup d’attention. Nous finissons par en venir à bout, et voilà le glacier, que nous remontons par une belle pente jusqu’au sommet du Balmhorn, 3697 mètres.
La vue est à couper le souffle, il n’est pas tout-à-fait midi : mais, à cause du vent assez fort, la pause ne sera pas longue : nous repartons jusqu’à l’avant-sommet ouest du Balmhorn. La descente par la Zackengrat commence par un chemin marqué, jusqu’au col, où nous pique-niquons.
La suite est assez longue : nous mettons les crampons pour descendre les nombreux névés, puis c’est la caillasse qui recouvre le glacier interminable qu’il faut parcourir, rocher par rocher, jusqu’à ce que nous apercevions enfin quelques cairns, et que nous rejoignions un vrai sentier qui va à l’hotel Schwarenbach : il est déjà 16h, nous profitons d’un verre bien mérité, car la course n’est pas tout à fait finie, n’en déplaise à nos pieds endoloris… Il reste en effet un peu plus d’une heure de plat et de légère montée pour rejoindre l’hôtel de la Gemmi, où nous parvenons un peu avant le repas : quelle longue course !
Le confort, le copieux repas de l’hôtel, et la douche – quel luxe ! – nous font vite oublier les longues heures de marche dans les rochers pour ne retenir que le meilleur de cette belle journée de montagne.
Le lendemain, la météo n’est pas si clémente, et le Rinderhorn, sommet que nous avions prévu de faire, a le nez dans les nuages. Après un petit-déjeuner buffet vraiment royal, nous revoyons notre objectif à la baisse, et décidons d’aller prendre le café à la Lammerenhütte. La marche est plaisante et permet de dérouiller un peu les jambes : le plateau de la Gemmi, sous les nuages, prend des allures nordiques, nous zigzaguons entre les ruisseaux, avant d’engloutir un bon rösti et de descendre en télécabine jusqu’à Loèche. Le bus et le train nous ramèneront rapidement à la maison.
Merci à Christian, notre chef de course, pour cette magnifique sortie, sauvage et impressionnante ! Merci à tous pour votre bonne humeur ! Violaine… pour Nicoline, Stéphanie, Pierre et Bertrand
Un bravo à toute l’équipe, attentive, précautionneuse, et si joyeuse! que c’est un bonheur de vous accompagner. Christian
Sa 15 juil. 2023
Galenstock - éperon SE
C’est assez loin la Furka, mais la région est spectaculaire quand on a du beau (on ne l’a pas eu ! ou juste un peu) et qu’on aime l’escalade. Des quelques sorties assez aisées du coin, le Galenstock offre la diversité : rocher bien sûr, neige, caillasse, corniches, glacier et… quelques rappels enchaînés qui nous vaudront une “boulette” sans trop de conséquences.
Il faut ajouter que la course n’est pas pour les clubistes débutants. Une certaine habitude est nécessaire, à marcher avec les crampons, à mener sa descente en rappel à utiliser la neige pour descendre plus rapidement/aisément. Il faudrait en avoir davantage que ce fut le cas pour notre expédition. Bon on était là pour pratiquer. Mais on est rentré tard.
Récupérer l’une de nos 2 cordes, bloquée dans les rappels, a nécessité la coordination avec la cabane Sidelen et un guide qui suivait l’itinéraire le lendemain. Huit jours plus tard, Cécile retrouvait son bien. Ajoutons que malgré une cabane archi-bondée, l’accueil est très sympa, les croissants aux amandes “maison” et le service au top. Et, pour les “connaisseurs” qui ont déjà dû se lever une nuit pluvieuse, des toilettes rapprochées de 50m !
Merci de leur compagnie à Monique, Cécile et Francesco. christian
Christian
Sa 8 juil. 2023
Mont-Blanc de Cheillon
Mont-Blanc de Cheilon, 3'870 mètres
Sa-di 8-9 juillet 2023
Chef de course : Adrien Mermod
Participants : Frédérique, Franck, Martina, Laeticia, Corinne
Le week-end s’annonce ensoleillé, les conditions semblent bonnes pour effectuer cette course, c’est une bonne nouvelle ! Un soleil brûlant nous accompagne pour une belle montée depuis Arolla. Presque 1'100 mètres de dénivelé pour atteindre la Cabane des Dix, par le Col de Riedmatten. En effet, le Pas de Chèvres est déconseillé à cause des chutes de pierres… Nous faisons quelques exercices d’encordement au passage sur le glacier afin de raviver nos connaissances avant d’arriver à la cabane en fin d’après-midi. La vue est splendide, le repas délicieux, l’accueil jeune et chaleureux. Une cabane qui donne le sourire ! Nous préparons les cordées pour le lendemain en vue du sommet. De petites inquiétudes apparaissent, on est toujours un peu stressés avant de faire un sommet, non ?
Après une courte nuit, petit déj’ à 3h30 du matin quand même… nous démarrons à 4h15, mais malheureusement avec seulement 2 cordées de 2, car 2 clubistes ont préféré renoncer au sommet, par peur de ralentir le groupe et compromettre le sommet. Nous partons donc à 4, et arrivons au Col de Cheilon pour le lever du soleil. L’arête est sèche et agréable à crapahuter, il y a relativement peu de cordées. Le glacier se traverse sans souci, et l’arête sommitale également. Nous arrivons au sommet à 9h15, il fait grand beau, pas un nuage, pas de vent, nous pouvons profiter de croquer une morce avec une vue grandiose sur les montagnes alentours. Quelle récompense !
La descente se fait tranquillement par la voie d’hiver, le terrain est encore accueillant en ce début du mois de juillet. Nous arrivons enfin à la cabane à 13h15 après 5 heures de montée et 4 heures de descente. Une pause méritée et nécessaire est la bienvenue pour se requinquer avant d’attaquer le plus dur à mon sens : la descente finale interminable sur Arolla ! 2'000 mètres de descente… Mais malgré la fatigue, cela en vaut la peine.
Merci Adrien pour cette belle course réussie ! C’est une super première en tant que nouveau chef de course, bravo !
Frédérique Jaton
Lu 3 juil. 2023
Semaine d'alpinisme
Semaine d’alpinisme du 3 au 7 juillet 2023
Cette année, Clémence, Nicoline, Pierre, Thomas, Violaine et Cindy ont eu la chance de participer à une incroyable semaine d’alpinisme organisée par nos merveilleuses cheffes de course Anne-Béatrice et Francine ainsi que par notre guide expérimenté Bertrand Lador, qui s’était remis de ses diverses blessures.
Lundi 3 juillet
Après environ 2 heures de route, le petit groupe de passionnés de montagne s’est rejoint à Innertkirchen, autour d’une boisson et d’une petite collation. Le trajet s’est ensuite poursuivi, en direction du col de Susten, à travers un paysage pittoresque rempli de cascades. Nous avons finalement atteint le site de Klettergarten Steingletscher pour faire quelques voies d’escalade. Suite à cette petite mise en jambe, nous avons préparé nos sacs pour la montée à la cabane du Tierberglihütte, en passant par la Via Ferrata du Tierbergli.
Après le sport, le réconfort ! Nous avons eu le droit à un délicieux repas accompagné par sa présentation tel un restaurant étoilé, le tout saupoudré par les histoires captivantes de notre guide bien aimé.
Mardi 4 juillet
4 heures du matin, réveil du dortoir pour la course sur glacier prévue ce jour-là. Après avoir déjeuné et préparé nos affaires, nous entamons l’ascension du sommet du Mittler Tierberg (3’309m). Et comme un sommet ne suffit pas, nous avons continué avec l’arête ouest du Gwächtenhorn (3’404m). Puis, à suivi la descente par le glacier, un petit arrêt « rösti » à la cabane, pour finalement rejoindre les véhicules et tremper les pieds dans l’eau fraîche du Steiwasser. Mais l’équipe d’inlassables que nous sommes ne s’est pas arrêtée là ! Les plus braves ont encore fait un peu de « couenne ».
Mercredi 5 juillet
C’est plein d’étoiles dans les yeux que nous découvrons le buffet du petit-déjeuner de l’hôtel-restaurant du Steingletscher, un véritable festin ! Exactement ce qu’il fallait pour les efforts qui nous attendaient… En effet, malgré une météo capricieuse, nous nous lançons à la conquête de la longue voie de Plattenweg. Toute une aventure, car la paroi était trempe ! Heureusement, notre meneur chevronné avait plus d’un tour dans son sac ! Il a utilisé son coup spécial « le coup du bâton » pour un passage difficile et a facilité plusieurs accès à l’aide de sangles. Durant l’après-midi, nous avons perfectionné nos mouvements de grimpe sur le site Hell. Malheureusement, Thomas n’a pas pu participer à cette journée et aux suivantes, car il s’est blessé à la cheville. Dommage, car sa gentillesse et sa bonne humeur nous ont manqué !
Jeudi 6 juillet
En route pour le sommet du Pfriendler par la Via Fritz. Après une marche d’approche en compagnie des marmottes, nous avons dû, là encore, surmonter plusieurs passages compliqués d’escalade à cause des parois mouillées. Il a fallu « engager la viande ! » comme dirait Bertrand. Puis, retour à la cabane pour notre fidèle apéro « bières, chips, cacahuètes » et d’autres bonnes choses. Le soir, les muscles se font sentir pour certains. Du coup, une petite séance de yoga est improvisée pour détendre tout ça.
Vendredi 7 juillet
Magnifique course au Undertalstock par l’arête sud, malgré quelques contretemps à cause du tracé peu visible. Heureusement, on a pu compter, encore une fois, sur notre guide paré à toutes épreuves ! Sur le chemin, plusieurs petits lacs de montagne rendent le paysage splendide ! Par contre, l’eau n’était pas chaude… Pierre pourra vous le confirmer, car il a eu le courage d’y faire une petite baignade !
Et voilà… c’est déjà la fin… après une dernière bière/glace partagée, nous effectuons le trajet du retour avec plein de nouveaux souvenirs en tête.
Je profite de ce récit pour remercier tous mes compagnons d’aventure :
Francine et Anne-Béatrice pour l’organisation impeccable de la semaine. Clémence pour sa bonne énergie communicative. Nicoline pour sa bienveillance et sa gentillesse. Pierre pour sa positivité, ses blagues et ses chansons. Thomas pour sa sympathie et ses photos dignes d’un pro ! Violaine pour ses paroles rassurantes et ses conseils avisés. Bertrand pour son professionnalisme, sa bonne humeur et ses histoires insolites !
Un grand grand MERCI à vous tous pour ces moments inoubliables !
Cindy
juillet 2023
Sa 10 juin. 2023
Cours technique rocher et glacier
“A quoi bon soulever des montagnes quand il est si simple de passer par-dessus ?” Boris Vian.
Et bien justement, ce n’est pas si simple de passer par dessus, et c’est bien pour ça que nous sommes allés à ce cours: pouvoir passer par dessus, mais sans se briser les os…
La météo de ce samedi matin n’est pas des plus optimales pour aller en montagne: nuages, pluie.
Mais heureusement nos supers guides Fabien Brand et Jonas Nessi et nos supers chefs de courses, Francine et Alexandre, ont des idées et de la ressource, et c’est donc sous le couvert du collège d’Ollon que nous passons la première partie de la matinée. Noeud de huit, noeud de guide, noeud d’amarre, réserve de corde, on révise ou on apprend (et peu importe ce qu’on fait, tant qu’on a du style).
La pluie s’arrête et nous pouvons aller pratiquer un peu à la carrière de Saint Triphon: marcher en corde courte, mouliner…
Après la pause pique-nique, nous nous dirigeons vers Champex pour passer la nuit à la cabane Orny.
La montée à la cabane se fait sous un petit crachin. C’est donc quelque peu humide que nous arrivons à la cabane…ça nous donne l’occasion et l’excuse (s’il en fallait une) pour nous réchauffer autour d’un verre.
Dimanche matin, le départ est programmé à 6h. Certaines personnes sont plus fatiguées que d’autres: des privilégiés ont choisi des chambres calmes pendant que d’autres ont passé la nuit dans une scierie où il est apparemment de bon ton de parler en dormant.
Mais peu importe, le moral et la bonne humeur sont toujours là, il fait beau, il fait bon, et nos guides ont décidé que nous irons grimper une des aiguilles d’Arpette pour la mise en pratique de la marche en corde courte.
La montée est magnifique, le lever de soleil est fabuleux et une mer de nuage dans la vallée complète le tableau…la montagne comme on l’aime.
Une fois en haut, on se fait tranquillement mouliner et on rejoint la neige pour la deuxième partie de la matinée: exercice de marche en crampons, glissade pour s’arrêter avec le piolet, chute d’une personne encordée, boîte aux lettres, moufflage…
Après cette matinée bien remplie, nous redescendons vers le télésiège de la Breya où le restaurant nous attend tout naturellement pour un dernier verre et un debriefing de ces deux jours passés ensemble.
L'ambiance est joyeuse et je suis sûr de ne pas me tromper en parlant au nom de tout le groupe pour dire que ces deux jours furent très enrichissants et instructifs.
Nous remercions encore une fois chaleureusement nos deux guides, Fabien et Jonas, Francine et Alexandre pour l’organisation de ce cours, leur temps, leur bonne humeur et leur professionnalisme.
“A quoi bon soulever des montag ...
Me 7 juin. 2023
Le Mont d'Or et son cirque
Le Mont d’Or, de Vallorbe
Je 18 mai 2023
Grossgrünhorn
But annnoncé pour ce jeudi de l’Ascension : un 4000 valaisan dans les alpes bernoises, course essentiellement glacière sur la “Grande pointe verte” !
Conditions mauvaises annoncées depuis plusieurs jours. Vers mardi, on nous annonce un léger mieux pour samedi-dimanche… compensé par un risque avalanches plus sérieux et de très probables corniches sur l’arête. Bref un classique échange : “du mieux météorologique contre des risques”. Logiquement et prudemment, la course annulée, zut !
Elle sera donc transformée en une marche, le dimanche, pour cultiver l’amitié et nos muscles. Mais re- zut !
Quatre participants, tous chefs de course ! sont partis, un peu au-dessus de Villeneuve pour rejoindre une vraie “Pointe verte”, la Pointe d’Aveneyre, par le Pertuis d’Aveneyre, puis filer sur Malatraix et se payer 1200m de descente, glissante par endroit, bien assez pour les muscles de nos cuisses pas encore habituées. Suivra l’amitié chez Jean-François avec une bière, fraîche et bienvenue. En haut, c’était sympa avec des vues inhabituelles sur le lac, les préalpes… et le vert des prés au printemps, vus depuis le gris-vert-jaune des crêtes où la neige n’est pas partie depuis longtemps. Un vrai Grünhorn.
7h15 de marche, pauses comprises et 1660 m de dénivelé.
Je 18 mai 2023
Grimpe de l'ascension
Un charmant matin de mai, nous nous sommes rejoints au parking des Glariers pour le départ vers notre terre promise du week-end : Annecy, son lac et ses spots d’escalades idylliques. La team est au complet, 11 grimpeurs de l’extrême avec une soif débordante d’affronter le rocher. Nous partons pour la Haute Savoie, passons la frontière et faisons un petit détour pour prendre un café bien mérité.
Direction le Semnoz, une petite montagne aux abords d’Annecy où les secteurs de grimpe sont nombreux. Après avoir laissé les voitures au parking, devant une magnifique petite forêt avec un parc de biches et de mouflons, nous arrivons à une échelle qu’il faut descendre pour continuer le chemin. Cinq minutes plus tard nous atteignons le premier spot du secteur de La Grande Jeanne : les nains. Nous nous équipons et commençons à grimper. Le rocher est un peu patiné mais il y a largement de quoi se faire plaisir, malgré l’air frais. Le soleil n’est pas de la partie mais tant pis, nous en profitons jusqu’à la fin de d’après-midi.
Nous rejoignons en fin de journée notre hôtel : le centre Jean XXIII, légèrement à l’extérieur du centre-ville, dans le vieil Annecy, au calme. Merci aux sisters organisatrices d’avoir pensé à tout !
Vendredi 19 mai
Un bon resto et une nuit de sommeil plus tard, nous allons en direction de la Balme de Silingy. Nous essayons de suivre le topo à la lettre pour trouver le parking, mais ne le trouvons qu’après quelques petits tours. Nous nous arrêtons devant le premier rocher équipé que nous voyons, mais ce n’est pas celui du topo. Ce n’est pas plus mal, l’endroit où nous devions aller semble pris d’assaut. Ce petit secteur perdu dans la forêt compte pile le bon nombre de voies : le rocher y est un peu délité par endroits, mais agréable à grimper. Les voies de droite présentent un peu plus de challenge.
Après le pique-nique, nous changeons de secteur, et nous nous dirigeons vers Nonglard. Nous parquons les voitures dans le champ à côté : manque de chance ce vendredi-là, l’agriculteur avait décidé de passer la moissonneuse : les voitures sont encore là, heureusement, mais elles ont quand même un peu verdi… Un petit rayon de soleil vient nous réchauffer un peu. C’est un tout autre style de grimpe qui nous attend, avec un quelques beaux surplombs, et une 6A tout à gauche qui nous a donné du fil à retordre. Les mésanges sont bien contentes, quand nous partons, de retrouver l’accès à leur nid, qui se trouvait au bord d’une 4C, et dont nous avons perturbé l’approvisionnement !
Samedi 20 mai
Nous retournons au Semnoz pour un autre secteur : St-Catherine. C’est une jolie falaise, globalement facile, avec des voies en fissures, qui nous occupent toute la matinée. Nous apercevons encore un nid de mésanges sur le bord d’une 5B que nous essayons d’éviter. Le soleil fait une arrivée très attendue.
L’après-midi, nous nous déplaçons un peu, sur le secteur d’à côté. Nous essayons une 6C en moulinette qui partageait le relai d’une 6A : mais, à moins d’être treuillé du début à la fin par un assureur efficace, c’est compliqué ! La falaise propose aussi un magnifique dièdre en 5C, et pleins d’autres voies abordables.
En revenant au parking, session détente dans un champ : Alain sort son handpan, dont il joue admirablement bien, et nous profitons de la douce mélodie, allongés dans l’herbe. Quelle belle fin d’après-midi ! Nous faisons ensuite une petite promenade dans un Annecy qui attire résolument les touristes : mais nous avons la chance de dénicher une petite terrasse au bord du canal et de profiter de bières artisanales et d’un apéro bien mérité.
Dimanche 21 mai
Le dernier jour, nous avions prévu une longue voie : mais le peu de voies abordables, la présence possible de névés sur la marche d’approche nous obligent à changer d’avis. Nous sommes un peu moins nombreux, Alain, Nicole et Laurence partent dès le matin.
Nous retournons à La Grande Jeanne pour trouver une falaise aux multiples facettes : le secteur des Gaulois. Nous enchainons les voies aux noms tout droits sortis d’une BD d’Astérix : Bonnemine, Homeopatix, Moralélastix, Cetautomatix… pour arriver à une 5C+ (Abraracourcix) assez glissante : la confiance est difficile à garder sur certains passages. Heureusement Francine nous a laissé les dégaines avec des rallonges à certains endroits. Pierre fera quand même une jolie chute ! Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines : Violaine a crié « bâton », mais en réalité c’est un tronc d’arbre d’environ 1m50 de long qui est tombé du haut de la falaise ! Tout le monde s’est écarté en catastrophe, heureusement personne n’a été touché par le morceau de bois qui s’est écrasé sur le sol – Francine a quand même atterri les fesses sur un caillou, effrayée par le cri d’alerte. Plus de peur que de mal mais quand même un joli bleu ! Nous prenons la route à 14 heures après un dernier pique-nique au bord des voies qui vient clore un week-end au top.
Ma 9 mai 2023
Aiguille de Montbovon et ses narcisses
Les Narcisses de Montbovon, 9 mai 2023
La saison 2023 du groupe du mardi a bien démarré. Sous la conduite de Laurence, cheffe de course, et de Françoise, la jolie équipe de 14 participants s’est retrouvée à la gare de Montreux. Le Goldenpass (MOB) nous a mené par un sinueux et magnifique parcours jusqu’à Montbovon, le but de la randonnée étant de rejoindre Rossinière par l’Aiguille (1713m).
Sitôt quitté le village de Montbovon, en longeant la Sarine et le lac de Lessoc, les premières narcisses, thème de cette excursion, se sont prêtées à l’objectif des photographes. Malheureusement, c’était également les dernières de ces belles fleurs blanches étoilées si particulières que nous avons découvertes. La température et le temps maussade de ces dernières semaines ont quelque peu retardé la floraison, si bien qu’au point culminant de notre périple, l’Aiguille, les champs de Narcisses étaient encore en bouton.
Les randonneurs très motivés et boostés par la météo qui prévoyait des pluies dès 15h00, ont gravi les quelques 950 mètres de dénivelé par un sentier assez pentu en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Les rayons de soleil, timides mais bien présents, nous ont accompagnés tout du long. Au sommet de l’Aiguille, les pique-niqueurs ont apprécié la belle vue sur les paysages de Gruyère, sur les côtés Fribourg et Vaud et observé la venue des nuages chargés de pluie. Dans le but avoué de terminer la course au sec, la pause bien méritée ne s’est pas prolongée.
Pour la descente jusqu’à Rossinière, le chemin a été choisi en fonction du terrain : pas trop de route bétonnée, pas trop de montée. Chacun, à son rythme, a pu atteindre la gare sans avoir sorti son imperméable.
Le Goldenpass nous a ramené à Montreux assez tôt afin que l’on puisse partager un rafraichissement sur la terrasse du Magestic.
Merci beaucoup à Laurence et Françoise pour cette magnifique journée.
Jacques
Participants : Laurence, Françoise, Alain, Christine, Corinne, Franck, Jacques, Laetitia, Liliane, Nabia, Nicole, Regula, Sylvie, Sylvia
Sa 8 avr. 2023
Pointe de Barasson, 2962m
Pointe de Barasson (2962 m)
En cette journée radieuse, le parking de Bourg-Saint-Bernard était pris d'assaut. Nous étions deux privilégiés à être accompagnés de Laurent, notre chef de course pour l'ascension de la Pointe de Barasson.
Nous avons débuté par une mise en jambe sur une « autoroute » bien parcourue. Après avoir pu admirer le Mont Mort paré de son manteau blanc, nous avons bifurqué à gauche pour nous retrouver presque seuls au monde !
Arrivés au Col Est de Barasson, nos skis déchaussés, nous avons évolué sur la crête et pu contempler la neige sculptée par le vent. Crampons aux pieds et armés d'un piolet, nous avons attaqué la montée finale jusqu'au superbe sommet panoramique de la Pointe de Barasson. Malheureusement, la croix n'avait visiblement pas survécu à la rudesse de l'hiver...
Nous avons profité de notre pause pique-nique à l'abri du vent pour admirer notamment le Mont Blanc et les Grandes Jorasses coiffées du seul petit nuage du jour. Nous avons eu à affronter un vent à décorner les bœufs pour la descente de l'arête, avant de pouvoir tracer des courbes dans une neige poudreuse immaculée.
Nous avons effectué un crochet en empruntant la Combe des Morts pour une pause boisson à l'Hospice du Grand-Saint-Bernard, avant de regagner notre point de départ.
Merci à notre chef de course Laurent et à Stéphane pour la compagnie.
Nicoline