Comment s'inscrire aux courses Comment charger des photos et écrire un descriptif de course
Le programme 2023 - version imprimable (V1)
Di 29 jan. 2023
Cours "avalanches" - pratique dans le terrain (MOD
Soirée de théorie studieuse dans une salle Chevron nous offrant des conditions de cours impeccables. Bravo Aigle.
Dimanche au froid, mais au soleil et avec une ambiance appliquée. Programme plus dense pour les chefs de course, en particulier les exemples, exercices et recommandations de Louis, toutes à prendre au sérieux, même si les cas du jour semblaient assez simples. Humilité devant la montagne, capacité de remettre en question ses appréciations font les bons chefs de course. Aujourd’hui, ça me semble atteint. chr








Sa 28 jan. 2023
Dent de Morcles (2'969m)
Texte à venir








Di 22 jan. 2023
Pointe de l'Erse








Je 19 jan. 2023
Lecture de carte groupe 2022 - pratique boussole
Conditions de rêve pour cette “sortie” à la boussole, au GPS, au feeling aussi. Les Mosses, 40 cm de neige super poudreuse, une nuit étoilée, un froid de canard, des pieds un peu froid, des mains aussi. Bref, une belle soirée.
La frontale du copain qui aveugle, les azimuts, les contrôles “en arrière” ou “depuis l’arrière”, une “grande crevasse” dans les paturages !, le suivi GPS de swisstopo, la fonction “mesurer” sur le smartphone avec des moufles… faut essayer tout ça ! Avant de filer se mettre sous la couette chaude.
N’empêche, trop occupé à revivre toute la soirée dans ma tête, j’avais de la peine à m’endormir .
Merci de votre joyeuse et studieuse attention. chr


Sa 14 jan. 2023
Tête de Lantsenaire (2'347m)
14 janvier 2023, Aux Mosses en remplacement de Tête de Lantsenaire
La veille au soir, une seule chose était sûre : nous avons rendez-vous à 7h30.
Les conditions de neige sont délicates et les prévisions météo nous annoncent des nuages et du vent. Jean-François laisse le Pic Chaussy à la foule et vise le Châtillon d’à côté. En longeant la route menant à Praz Cornet, on se demande sur quoi on va bien pouvoir skier, tant la couverture de neige est mince.
Après une pause à l’abri d’un sapin, mais pas du vent, on poursuit sous l’œil peu farouche de deux beaux chamois, aguillés dans une barre rocheuse. On zigzague entre les gros cailloux, on aperçoit le col, sa corniche, ses plaques à vent. Nous n’irons pas au sommet aujourd’hui. On se dirige dans la combe sur sa droite, d’habitude sans danger. A mi-hauteur, on rebrousse chemin, c’est plus sûr.
La descente ne se placera pas dans le top ten du hit parade, mais contre toute attente nous mènera jusqu’aux voitures sans porter les skis !
Un grand merci à Jean-François, qui a tiré le meilleur de la journée et de son sac une bouteille de blanc pour trinquer à l’heure du piquenique avec Nicky, Karine, Géraldine, Christine, François, Véronique, Franck, Christian, Nicole, Jean-Michel et votre rédactrice Françoise.








Me 4 jan. 2023
mercrerando - Vanil Blanc (modifié)
Le Vanil Blanc prévu s'est transformé en Vanil "vert", mais qu'à cela ne tienne, notre super chef de courses qui ne renonce jamais, emmène ses 12 participants voir du "blanc" au Grand St-Bernard.
Nous voici partis pour le Col de Barasson (2634m) presque en file indienne avec les multiples randonneurs en recherche de neige ! Pique-nique au Col puis jolie descente jusqu'à la route de l'hospice dans des conditions agréablement bonnes. De là on remet les peaux pour atteindre environ 200m plus haut un joli plateau qui nous permet ensuite de skier une dernière pente non loin du parking.
Nous clôturons cette première sortie au restaurant autour d'un breuvage réconfortant, heureux d'avoir quand même profité du "blanc" !
Merci Christian et merci à tous pour ce sympathique moment.
Véro








Ma 11 oct. 2022
Rando du mardi 6: Mont de Grange (France)
Rando du mardi N° 6 – 11 octobre 2022 – Mont de Grange (France)
Pour cette dernière sortie officielle des randos du mardi, nous sommes sept à partir « à l’assaut » de ce sommet de Haute-Savoie qui culmine à 2432 mètres et que nous voyons depuis bien des coins de chez nous.
Il fait frais sur le parking de Pré la Joux. Nous nous munissons de nos chaussures de marche, sauf une participante qui a pris par erreur les souliers de son mari (qui a des plus petits pieds qu’elle) ! Qu’à cela ne tienne, elle décide de débuter la rando avec nous munie de ses tennis HH et de voir comment cela se passe. Finalement, elle pourra faire la rando au complet en profitant des chaussures légères et des pas de danseuse !
Nous rejoignons « Les Covagnes » par un joli sentier dans forêt et pâturages : Nous y faisons une pause au soleil en admirant les belles couleurs automnales du paysage.
En poursuivant l’ascension nous arrivons sur une jolie crête herbeuse. Pas très loin, sur le chemin, un chamois nous guette. Nous observons quelques autres individus dans la combe de Coicon.
Lorsque nous sommes dans la dernière pente sous le sommet un magnifique rapace nous survole : nous pensons à un aigle. Puis nous observons le gracieux balet aérien d’une dizaine d’autres spécimens, probablement des vautours fauves.
Parvenues au sommet, nous observons le magnifique panorama à 360° qui s’offre à nous, en nommant les sommets bien connus des Apes vaudoises, des Alpes fribourgeoises et plus éloignés des Alpes valaisannes et du massif du Mont-Blanc.
Nous pique-niquons un peu plus bas, dans un endroit moins exposé au vent.
La descente fait chauffer les cuisses et nous permet de profiter de cette bonne douceur automnale.
Nous nous arrêtons à Morgins pour prendre un verre et prolonger un peu ce beau moment de partage.
Merci à Françoise, Véronique, Laurence, Lili, Christine et Rita pour leur sympathie et bonne humeur.
Laeticia








Sa 17 sept. 2022
Fletschhorn samedi-dimanche du jeûne fédéral !
La neige tombée en altitude (25 cm au moins), le froid annoncé (-7° à la cabane Weismies) et le vent annoncé (40 kmh en continu, rafales à 65 kmh) ont fait qu’il valait mieux renoncer. Une information à propos d’un éboulement n’incitait pas non plus à filer par là-bas.
C’est d’autant plus bête qu’en août nous aurions déjà eu des conditions d’automne. Soit un glacier dégagé avec des crevasses visibles.
J’ai donc proposé d’occuper un demi-week-end, lire une journée, par une grimpe au soleil des préalpes complétée par une ferrata un peu musclée. Deux participants confirmèrent et choisirent les Gais alpins et la ferrata des Rochers de Naye. La grimpe en cordée de 3 prend du temps, surtout quand on se mélange un peu les gestes et les longueurs de corde entre les grimpeurs. Chacun de nous trois peut faire son bout en tête.
Le début de la ferrata est chaque fois marqué par notre étonnement... de le trouver plus ardu que prévu. Néanmoins, la via fut enlevée à toute allure. Pour amener au soleil et nous réchauffer pour le pique-nique. Merci à Loraine et Pierre pour leur entrain et leur joie de faire. chr
PS: pas fichu de faire une photo !!!
La neige tombée en altitude (25 cm au mo ...
Sa 20 août 2022
Nadelhorn
Arrivés à Saas-Fee après un peu plus d’1h30 de route, nous nous dirigeons vers la télécabine qui nous fait économiser un peu d’énergie en faisant débuter la course à Hanning, 2339m. La montée est d’abord très régulière. Après une pause repas, le sentier, dissimulé dans le brouillard, prend des allures de via ferrata : nous suivons une arête, effilée par moments mais toujours bien protégée. Nous parvenons à la Mischabelhütte à 3336m après environ trois heures de marche. Nous devinons les sommets qui nous entourent derrière les nuages.
Départ un peu avant 5h le lendemain matin sous un ciel bien dégagé et resplendissant d’étoiles. Alors que nous marchons, le soleil se lève progressivement et nous inonde de couleurs magnifiques. Les trois cordées de trois personnes montent par le Hohbalmgletscher jusqu’au Windjoch. Le panorama est exceptionnel. Ensuite, nous empruntons l’arête Nord-Est, longue de plus d’un kilomètre, en neige et en glace, avec quelques passages de rochers à escalader. Avec le vent, et malgré le soleil, le froid se fait sentir ! La dernière pente se fait sur le rocher, avec un peu d’escalade facile. Enfin, c’est le sommet : 4327 mètres ! La pause est courte, car la descente sera longue, mais suffisante pour admirer la Lenzspitze et le Dom.
Nous empruntons le même itinéraire au retour, avec une pause express à la cabane. Le temps est toujours au beau fixe et nous avons la chance de profiter de ce ciel bleu et d’une vue dont on ne se lasse pas. La "via ferrata" tire un peu sur les jambes à la descente, et nous sommes heureux d’arriver à temps pour boire une bière et avant de prendre la télécabine. Le trajet de retour en voiture se fera avec plein de belles images dans la tête.
Merci à tous pour votre bonne humeur ! Merci à Christian pour l’organisation de cette belle course !








Ma 16 août 2022
Rando du mardi 4: Col de la Terrasse en boucle
C’est maintenant une tradition, on boit un petit café avant d’entamer la rando du mardi !
Au bout du barrage d’Emosson, on prend le sentier du col du Passet, échelons et chaînes nous permettent de franchir de petites barres rocheuses, sans difficulté. Puis le sentier court presque horizontalement jusqu’aux chalets de Loria, avec Sa Magesté Mont Blanc et sa cour en toile de fond.
Ensuite une sente grimpe en zig-zag dans une pente raide d’éboulis instables et débouche au col de la Terrasse. On s’interroge sur les noms des glaciers au loin : Grand-Tour-d’Argentière, facile de s’en souvenir !
La descente nous amène vers des dalles de grès rose de 230 millions d’années. Elles conservent les traces de rides alluviales et des empreintes fossilisées d’archosaures, des ancêtres des dinosaures et des crocodiles. Le contraste avec les roches jurassiques des flans du Cheval Blanc est saisissant.
On rejoint le lac d’Emosson et son restaurant par la gorge de Veudale, au pied des Perrons. Un magnifique journée aux ambiances variées qui ne laissent personne indifférent !
Christine, François, Véronique, Franck, Fiorino, Anita, Alain, Laurence, Françoise
Sa 16 juil. 2022
Weissmies en traversée
Weissmies par le Rotgrat (Francine / Anne-Béatrice / Nicoline / Martina / Franck / Fred)
Le 17 juillet 2022
Une montée rapide via le télésiège (on gagne 300m de D+) nous emmène dans une traversée sur de jolies passerelles suspendues. Quelques marches en acier parsèment la voie et nous arrivons dans un paysage bucolique ou la flore contraste avec ces massifs de pierres majestueux.
La chaleur est au rendez-vous et les sacs à dos, chargés de cordes et de matériel d’alpinisme, vont bien peser on vous l'assure !
Une superbe idée de nos 4 wonderwomen, comme j'aime à les appeler, fut de faire une séance d'escalade le samedi après-midi ! Elle sera, après coup, une excellente et salvatrice préparation au cheminement tortueux sur l'arrête du Rotgrat ...
Montée « 5a » et descente en rappel finissent de nous achever (les deux hommes de l'équipe) plutôt novices en la matière. Retour à la cabane, bonne tarte aux abricots, thé et petite sieste réparatrice.
Le souper est chaleureux et bruyant et nous sommes tous (je le pense) surexcités en pensant à la très longue journée du lendemain.
Ainsi, après le petit-déjeuner, équipés de nos frontales, nous partons plein ouest en direction du Rotgrat. C'est calme et seuls quelques points lumineux d'alpinistes plus matinaux que nous, éclairent la voie.
C'est parti ... une première voie verticale nous emmène à l’entrée de cette magnifique arête rocheuse, vertigineuse.
Environ 4.5 heures plus tard nous débouchons sur le début du glacier. Crampons au pieds, nous attaquons ce dôme aux allures de gigantesque boule de glace. J'ai l'impression de marcher dans le ciel azur, sans fin. Une rimaye à passer, la technique de notre cheffe de course fonctionne parfaitement. Un œil sur l'altimètre, 3864m, allez, encore un peu de concentration et d’endurance. Mon excellente première de cordée ne faiblit pas, je m'accroche, dernier virage sur la gauche ... Nous y sommes !
4017m ! Il est 11h45. Le temps est splendide, les 3 autres wonderwomen arrivent avec leur second de cordée. Nous sommes aux anges ou presque.
Merci du fond de cœur pour cette ascension magnifique. Nous nous embrassons, toutes et tous.
La redescente sera également faite sur l'arrête mais par le sud-est, à l'abris des chutes de pierres. Un bouquetin et une marmotte nous salueront ... Pause à la cabane, mini cryothérapie dans la fontaine, part de tarte et nous repartons pour Saas-Almagell, 2300m plus bas !
Je n'ai qu'une envie : remonter et planifier notre prochain "4000".
Fred
...
Ma 12 juil. 2022
Rando du mardi 3: L'Erié - Portail de Fully
Rando du mardi 12 juillet - Portail de Fully en boucle.
C'est avec un soleil ardent que nous montons en mode rallye la route sinueuse depuis Fully, passant par Chiboz, jusqu'au parking de L’Erié, 1’850m.
Nous arrivons à notre point culminant Le Diabley 2’441m, où nous pouvons observer 360° de vue dégagée sur les montagnes qui nous entourent.
Nous contournons le Diabley avec la pente vertigineuse sur la vallée du Rhône, et passons sous le portail de Fully. Un accueil céleste nous émerveille par la spirale d'une quinzaine de vautours fauves, tournant dans les vents ascendants !
C’est une belle découverte que cette journée nous a laissée à toutes et tous, Véronique, Franck, Régula, Jacques, Alain, Anita et moi-même, Isabelle.
Et merci aux cheffes de course, Françoise et Laurence.








Lu 4 juil. 2022
Semaine d'alpinisme
Semaine d’alpinisme du 4 au 8 juillet 2022
En guise d’introduction, il faut vous dire que cette semaine d’alpinisme a failli ne pas avoir lieu. En effet, notre guide préféré et adorable Bertrand Lador s’est cassé les deux chevilles quelques jours avant le départ. Du coup, nos merveilleuses organisatrices, Francine et Anne-Béatrice avait déjà imaginé un plan B… C’était sans compter sur leur bonne étoile, car finalement un guide fut trouvé et c’est ainsi que notre super semaine a pu avoir lieu avec Malik, jeune guide de Leysin. On remercie Bertrand d’avoir mis Malik sur notre chemin. Et on lui souhaite un bon rétablissement.
Lundi 4 juillet
Francine, Anne-Béatrice, Pierre, Violaine, Antony, Nathalie S., Cindy, Nadia et Malik se retrouvent sur le parking à Zinal. On commence par un café, car la météo n’est pas super et on se met en route. La montée est assez longue mais splendide, même si elle nous réserve la pluie, des coups de tonnerre et même un peu de grêle. Du coup, on ne traine pas et on accélère afin d’arriver rapidement à la cabane du Mountet, à 2886 m.
L’accueil très chaleureux de Perrine et Julie vont nous faire sentir presque comme à la maison (sauf l’odeur des toilettes). Les repas sont d’une qualité exceptionnelle et font l’unanimité. Leur sourire quotidien et leur serviabilité nous ont beaucoup touchés.
Mardi 5 juillet
Départ 6h45 pour le Besso 3667m. La marche d’approche est un peu casse-pattes, car on passe sur de gros blocs de cailloux pas toujours facile. Mais vu les bons montagnards que nous sommes, ça passe. Ensuite grimpette dans du 3, bien assuré. C’est une magnifique course par la voie normale qui nous comble tous ! On est ravis, crevés et affamés. Ça tombe bien car à la cabane nous attend un délicieux repas et une nuit réparatrice.
Mercredi 6 juillet
En route pour le Mont Durand à travers le glacier du même nom. Les mauvaises conditions des glaciers cette année, ne nous permettent pas d’accéder au somment mais au col Durand qui est déjà un bel effort avec cette chaleur ! Un retour sans encombre grâce à la vigilance et l’expertise de Malik. Il ramène le groupe à la cabane dans les meilleures conditions. Sieste pour certains et ensuite jeux de cartes, bières et beaucoup, beaucoup de rires !
C’est ça la magie du club alpin, un groupe de personnes qui se retrouvent autour de la même passion : la montagne. Et grâce à Anne et Francine qui nous offrent leur temps, leur patience et leur bienveillance, le groupe peut se former et fonctionner de façon harmonieuse et sans heurts.
Jeudi 7 juillet
Magnifique course au Blanc de Moming (3661m) en traversée. Pas facile sur l’arête en crampons, mais ça tient même si ça « croustille » beaucoup ! Pas mal de concentration sur l’arête enneigée, car le vide de chaque côté menace… Mais Pico, Bello, on y est tous arrivés. Un dernier effort et on est au sommet du Blanc de Moming, incroyablement satisfaits et reconnaissants. Retour à la cabane assez long et pas tout facile, du coup une sieste pour certain, yoga pour d’autre!.
Ce jour là vers 15h00, on va assister à un sauvetage bouleversant d’Air Zermatt sur la Dent Blanche (arête des 4 ânes). Je crois que ça nous a tous marqué, car l’issue sera malheureusement fatale pour l’un des deux alpinistes de la cordée, tellement triste que nous sommes bouleversés. Car la montagne c’est le bonheur, la liberté, le dépassement de soi, la solidarité, l’amitié, mais en aucun cas la mort.
Vendredi 8 juillet
Je pense que l’on a tous eu un peu de mal à s’endormir, après ce qui s’est passé la veille. Mais la vie continue et notre aventure aussi.
Bonne grimpette sur l’arrête du Mammouth. Ensuite mini pause / pic-nic à la cabane et hop! On redescend en plaine dans une ambiance chaleureuse, toujours bienveillante et pleine de complicité après une telle semaine. Ça crée des liens, c’est sûr!…
Mais comme on dit : toutes bonnes choses ont une fin; c’est donc autour d’une dernière bière ou thé froid que s’arrête notre aventure dans nos magnifiques montagnes suisses.
Vu que l’on m’a gracieusement offert d’écrire le récit de la semaine, j’en profite pour remercier mes compagnons d’aventure :
Francine et Anne-Béatrice pour toute l’organisation et la logistique qu’une telle semaine demande; nous sommes tous infiniment reconnaissants pour votre générosité ! Violaine pour ses cacahuètes et pistaches bienvenues avec la bière en attendant le souper ! Pierre pour avoir mis une super ambiance avec la guitare et sa voix surprenante ! (je t’ai inscrit à the Voice, hihihi!). Cindy pour son rire et sa positivité contagieuse ! Nathalie et son grand coeur, sur qui on peut toujours compter ! Anthony pour ses apports sur le véganisme, son livre et sa recherche de connexion ! Malik au caractère bien trempé, sachant où il va. Il a géré toutes les courses avec brio. Son professionnalisme a fait qu’il a su accompagner le groupe sereinement et en sécurité.
MERCI, merci à chacun de vous pour votre bonne humeur, le soutien mutuel et votre gentillesse.
Nadia
Juillet 2022







Sa 2 juil. 2022
Rando alpine Tsa de l'Ano
Tsa de l’Ano (Val d’Hérens) samedi 2 juillet 2022
Rdv 05h30 à Ollon avec Alain Dériaz notre chef de course du jour (Eric Buchs étant indisponible), les 7 participants se répartissent dans 2 voitures et nous voici partis pour la Forclaz au-dessus des Haudères.
07h15 sac au dos, nous voici prêts pour les 1700 m de dénivelé positif dont 80% hors sentiers !
La Dent Blanche et la Dent d’Hérens sont déjà magnifiques en ce début de journée qui s’annonce très ensoleillée. Une route carrossable nous emmène en peu de temps derrière une petite ferme d’où notre itinéraire « doit… » s’enfoncer dans la forêt. Un agriculteur trayant ses vaches à l’étable nous demande où nous allons et si nous avons vraiment l’intention de nous « perdre » car le sentier n’existe plus ! Nous nous y engageons cependant. De hautes herbes, des petits bouts de « sentes » à deviner, deux torrents à traverser, une grande biche étonnée de nous voir là, quelques ficelles attachées autour de troncs d’arbres par-ci par-là (que nous devons finalement abandonner de suivre car la direction n’est plus correcte…) et finalement après 2h d’une grimpée bien soutenue nous débouchons au pied du Tsa de l’Ano, dans des pâturages remplis de rhododendrons. La pause est bien méritée.
Il s’agit ensuite de repérer des cairns qui doivent nous indiquer le parcours jusqu’au sommet. C’est un vrai « jeu de piste » pour apercevoir le suivant, parfois démoli, parfois inexistant, bref, tant que nous sommes sur les pentes herbeuses ce n’est pas trop difficile. Tout devient plus compliqué lorsque nous atteignons les éboulis, gros blocs de pierre enchevêtrés, peu stables par moment, qui sont, durant presque 2h encore, notre unique « chemin » pour atteindre le sommet. Les cairns sont difficiles à voir…on fait au mieux.
À 12h30 nous arrivons au sommet. Toutes les hautes montagnes blanches alentours se découpent sur le ciel bleu et nous oublions rapidement les 1700 m parcourus en nous restaurant et en profitant de l’environnement exceptionnel qui s’offre à nous. Vers 13h15, il est temps de repartir et à la descente les cairns se repèrent mieux. Nous quittons enfin les pierriers, atteignons les pâturages, longeons un ancien bisse, passons au-dessous des Mayens de Bréona puis s’en suit une agréable descente vers le Tsaté et enfin, l’arrivée à La Forclaz à 17h45. Après 10h de marche, nous sommes tous enchantés par cette magnifique course hors du commun dans un décors si grandiose.
Un grand merci, à Alain qui a relevé le défi de nous y emmener, à Marianne, Christine, Fred, Franck et François pour l’ambiance très sympathique tout au long de cette belle journée. C’était vraiment « top » !
Véronique








Ma 14 juin. 2022
Rando du mardi 2: Rocher du Midi
Rando du mardi N° 2 – 14 juin 2022 – Rocher du Midi
Notre sortie débute à la Maison de l‘Etivaz (1140 m), sous la seule conduite de Laurence, Françoise ayant été malheureusement retenue professionnellement.
Une joyeuse troupe de 12 personnes prend le chemin « à plat » direction Le Daillex. Le sentier démarre dans une partie herbeuse et fleurie. Une agréable pause café nous est offerte au Chalet qui n’a de Neuf que son nom.
La montée se fait sous l’agréable ombrage de la forêt, particulièrement apprécié en cette chaude journée. Nous entrons dans le site de protection « Pierreuse-Gummfluh ». Les nombreux rhododendrons qui débutent leur floraison nous font presque oublier les mollets qui tirent durant ce dénivelé.
L’arrivée au Col de Base (1854 m) nous dévoile un magnifique panorama verdoyant mêlé aux hautes parois calcaires des sommets environnants.
Un petit passage plus caillouteux demande un pied assuré et toute notre attention. La suite de l’ascension se fait dans une prairie fleurie à souhait : gentianes, trolls, séneçons doronic, asters, arnica, ….
Le sommet du Rocher du Midi (2096 m) est atteint à l’heure de l’apéro. Nous profitons de cette splendide vue à 360° pendant notre pause pique-nique.
Repus et pieds aérés, nous descendons par le sentier de montée jusqu’au Col de Base puis nous poursuivons dans la combe par Plan de l’Etalle (1500 m) afin de rejoindre Gérignoz et la gare du MOB (998 m). Le retour sur l’Etivaz se fait en train puis en car. Horaire parfait sans attente.
Nous clôturons cette superbe journée au Col des Mosses par une verrée rafraîchissante, avec glace pour certains.
Merci à Laurence, Véronique, Christine, Lili, Nicole, Sylvia, Nabia, Anita, Alain, Franck et Fiorino pour leur joviale compagnie.
Scribe du jour : Laeticia








Sa 11 juin. 2022
Yoga et escalade avec Sandra Vermette
Couchés sur nos tapis de yoga, nous sommes dix à vivre un instant hors du temps, cadeau du moment : pour nos yeux, un ciel bleu immaculé dans lequel dansent de gros flocons blancs (c’est le saule qui déménage)… pour nos oreilles, une mélodie du coeur créée par Alain et son handpan, elle se marrie à merveille au doux bruit de la rivière, aux tintements de quelques cloches et au bruissement des insectes… et pour tout notre corps, une légère brise délicieusement rafraichissante ! Voilà pour la mise en bouche de cette magnifique journée yoga-escalade à la Barme. Au menu, il y a aussi eu de belles escalades dans différents niveaux de difficulté, des défis de grimpe en tête, beaucoup de respirations conscientes et quelques autres consignes pour importer la fluidité du yoga dans nos mouvements sur le rocher. Bien sûr, nous avons aussi pique-niqué dans ce petit coin de paradis. L’eau cristalline de la rivière nous a rafraichis en cette chaude journée de juin. Ah oui ! Et Alain nous a offert un second concert pour mettre en route notre digestion… puis raviver notre envie de rocher. Enfin, nous étions guidés par Sandra et Francine, le dream-team yoga escalade 2022 ! Bref. en résumé, c’était une journée de rêve; et si elle existe l’année prochaine, c’est sûr que j’y retourne ! Un immense merci à vous tous et à dame nature… Namasté
Anne-Béatrice Gonard








Je 26 mai 2022
Grimpe de l'ascension
Ascension Climbing Trip to Traversella, Italy
This year the Ascension Climbing trip was able to take place again as normal after all the Covid restrictons on travel abroad. It was a return to Italy and Traversella, a little village situated in the Piedmont region.
Thursday at 6.30am saw 11 weary looking individuals assembled in the car park at St Triphon but as usual it was the mad dash to get to the St Bernard tunnel before every man and his dog. It was a three hour journey but on arriving there was no time for a quick coffee or even an unloading of bags. It was straight into a 30 minute hike up an impossibly steep slope to the climbing zone. Francine does not like to waste a single second on climbing trips. This mental attitude helps to explain why she is way better at climbing than the rest of us !
First day we climbed at Sector Felci. The weather was good and not too many people about and the Rock was gneiss ! A pun for any Anglophones. The main problem was that after 15 minutes of climbing it was apparent that nobody had explained to the Italians how the international climbing grading system actually works. Normally grades up to 5c should be easy enough for us but there was nothing in the 5`s that we could climb. Even the 4b and 4c`s were hard, except for Francine who defies gravity and seems to cling to the rock like some kind of gecko. The other thing we noticed was that it must be hard to obtain bolts in Italy. This was the only logical explanation as to why there was such an alarmingly long distance between each bolt.
On returning to the hotel at the end of the day Francine enquired about breakfast the following morning and was informed it would not start before 8.00am. Like me the Italians like a leisurely start to the day but this was not to Francine`s liking at all. Definitely not. No way. She likes to get on the rock early, very early in fact. So the next morning it was a much later than hoped for start and hike up to the Primo Salto sector for a day of multi-pitch climbing.
To make up for lost time Francine quickly headed up a route with Nicoline and Nicole in tow. Anne-Béatrice and Katya, who at this stage was still putting her harness on, decided to follow on the same route. I went up a different route with the ever reliable Alain, followed by the inseparable Laurence and Nathalie and then the younger couple Pierre and Violaine who had both been doing quite a bit of multi pitch climbing.
The first 3 pitches were good but then we explicably ended up at a nasty steep wall. Even worse it was my turn to lead. Anyway, perhaps foolishly I ventured up, managed a couple of bolts then panicked and lost confidence and had to redescend leaving behind a quickdraw. We all decided it was at least an 8a. After that there was no choice but to abseil back down to the ground. Disappointed not to reach the top we all attempted another long route in the afternoon. No problems this time. Great rock, comfortable belays. A tremendous experience.
For the late afternoon Pierre, apparently a swimming fanatic, had found a swim spot complete with waterfall so some of the group headed off for a dip. That evening Katya had somehow managed to get us invited to a local gastronomic meal and wine tasting event. Between each course, and there were at least 6, there was a different glass of wine with the vigneron enthusiastically explaining how the grapes were cultivated and the wine produced. Not speaking a word of Italian I think that is what happened. Katya, who luckily does speak Italian did a great job organising the evening for us. Lovely Italian atmosphere and a priviledge to to be a part of the event.
Day 3 saw us head to the Cotoletta Sector with grades apparently in the 4-5 range. It was ridiculously under graded and we ended up mainly top roping with Francine having to do nearly all the leading with just Nicoline and Anne-Béatrice managing a couple of good leads.
Pierre had once again spent an inordinate amount of time researching potential swim spots and most of the group headed off late in the afternoon for a swim and well earned rest. However nothing keeps Francine away from the rock on a climbing trip so a few of us stayed on to bag an extra couple of routes in the Placche Nere sector.
For the final day we decided to head back early to beat the traffic and finish with some long routes back in Valais. Suite Logique and Kalinka were a good choice. Next to each other, well protected and in the 5b, 5c range. We had a tremendous last day of climbing. It was a first multi pitch lead from Nicoline and the first time on Kalinka for Pierre and Violaine. Alain also had an eventful day taking a longish lead fall on the difficult fourth pitch crux on Kalinka. But nothing disturbs his calm and composure and he bounced back to finish the route.
A fantastic climbing trip. Good company, good food, good climbing and new friends made.
Special thanks to Laurence and Nathalie for organising the whole trip and to Francine for helping us to progress and literally putting up 90 per cent of the routes we climbed.
John Morland






Ma 17 mai 2022
Rando du mardi 1: Rampe sud du Lötschberg
Mardi 17 mai 2022 / La Rampe Sud du Lötschberg
« Mardi j’ai rando ! »
Youppie, c’est reparti pour un tour !
07h15 restauroute du St Bernard, toute l’équipe est là, heureuse de se retrouver après la pause hivernale et contente d’accueillir quelques nouvelles « recrues ».
Départ en voiture pour Hohtenn Gare (au-dessus de Gampel). De là, nous marcherons jusqu’à Eggerberg.
À 09h00, nous sommes prêts, sacs au dos et heureux car le soleil est de la partie !
Notre balade commence le long de la voie du train, nous contournons un impressionnant viaduc puis quittons les voies pour rejoindre en contrebas un très joli bisse (Stägeru Süe) qui nous emmène vers une profonde gorge où une rivière tonitruante s’écoule. Nous traversons cette gorge grâce à de nombreuses échelles et un beau pont suspendu. Ce dernier passé, nos deux cheffes de courses proposent une pause « cafés et chocolat » sortis de leurs sacs à dos. Merci à vous, c’est trop bien ce moment, nous sommes vraiment gâtés !
On repart pour bientôt quitter la voie du train, partir en amont et longer des pentes raides qui nous conduisent à nouveau au fond d’une gorge sauvage et impressionnante, traversée par un remarquable gigantesque pont ferroviaire métallique que nous contournons.
Un joli coin pique-nique nous attend non loin de là, avec vue sur la vallée du Rhône.
Le repas terminé, il est temps de repartir pour atteindre Ausserberg premier village, puis Eggerberg notre point d’arrivée. Aux environs de 15h00 nous y sommes. Le temps de se mettre à l’ombre sur le parking de la gare (eh oui ! Le mardi les restaurants sont souvent fermés !), il est déjà l’heure de reprendre le train, qui, en 15 minutes à peine, nous fait retraverser tout notre parcours en sens inverse et nous ramène à Hohtenn.
Ce fut une magnifique randonnée aux paysages très variés.
Merci à Laurence et Françoise (nos cheffes de courses) ainsi qu’à Laeticia, Nicole, Christine, Anita, Isabelle, Rita, Sylvia, Mireille et Franck pour l’excellente ambiance.
Alors…vivement le « mardi j’ai rando » du mois prochain !
Véronique








Me 6 avr. 2022
mercredi de rando à skis : 4. Le Linleu
Le Linleu se pr






Sa 26 mar. 2022
La Pointe de Tourtemagne côté St-Luc
Pointe de Tourtemagne
Le rendez-vous est fixé 6h45 au terrain à Ollon ouille ça va faire mal au réveille mais on a rien sans rien alors en route !
On se retrouve donc tous au terrain et à l’heure ! une belle brochette : 8 ladys et … un gaillard ! y en a qui n’ont peur de rien !
Trois voitures sont chargées et c’est le départ pour Saint Luc, funiculaire.
Le printemps étant déjà bien présent la neige a cédé sa place aux pensées et autres fleures colorées . Elles tapissent désormais les itinéraires.
On économise donc quelques mètres de dénivelée pour une rapide ascension à bord de ce train vertical.
A la station d’arrivée, la neige est au rendez-vous, par endroit et dur à souhait en ce début de journée.
Skis aux pieds ou pas … nous cheminons sur le sentier des planètes jusqu’à la bifurcation à gauche en direction de notre but dans des pentes plus ou moins raide suivant l’appréhension ou l’appréciation de chacun.
Arrivés en haut une jolie plaine nous accueille pour la suite du parcours on s’élève et le paysage s’agrandi .
La seconde montée se dessine. Marine nous fait cheminer gaillardement au milieu de cette neige tourmentée et gelée. Faut se bagarrer un peu mais nous arrivons tous sur le replat avant l’attaque finale qui se fera à pied dans les cailloux.
Arrivés au sommet une belle croix flambante neuve nous accueille ainsi qu’un panorama magnifique dentelé des plus beaux sommets environnants. Tout le monde s’essaye à la devinette traditionnelle : c’est quoi le nom du pointu gris à coté du gros blanc ?
Séance photo sous un soleil radieux et exclamations diverses sur les traces de descente dans les pentes raides avoisinantes.
Nous redescendons pour une pause pique-nique bien méritée. La pitance sera partagée afin que chacun et chacune puissent recharger les batteries pour la descente.
La pause sera rythmée par un cours de suédois. L’accent n’y est pas mais Rita arrivera à deviner de quoi on parle et rectifie la prononciation. C’est qui manque de donner sur piment.
Nous attaquons la descente et attaquer est le terme. La neige n’a pas ramolli comme nous l’espérions et les cailloux sont à fleure. Faut y aller avec prudence.
La seconde partie sur la piste est plus douce et nous enchainons virages après virages le sourire aux lèvres.
Arrivée au fond des pistes les exclamations fusent : dieu que c’était bien !
Sur la terrasse ensoleillée du bistro, il faudra se bagarrer presque autant que sur la trace de montée mais une boisson gazeuse bien attendue et bienvenue ravira au final nos gosiers.
Nous sirotons et blaguons au rythme déroutant d’un groupe de musique aux costumes tout aussi intrigants. Cette journée se termine à Ollon, on est tous ravi et cuit sous ce chaud soleil de…mars !
Merci Martine et Francine pour votre engagement à nous faire parcourir ces belles montagnes.

Di 20 mar. 2022
L'Evêque
C’est tôt ce dimanche-là que nous partons en direction d’Arolla, mais la destination est si alléchante que le réveil matinal se fait avec le sourire.
Ceux qui sont familiers avec le Pigne d’Arolla connaissent la première partie de notre course : une montée raide mais efficace, entourée de rochers sur lesquels s’accrochent des séracs bleu-turquoise qui, ce dimanche-là, scintillent au soleil levant… que c’est beau !
Déjà la cabane des Vignettes est atteinte. Passé le col des Vignettes, une petite descente nous attend jusqu’au glacier du Mont Collon. Là, c’est en file indienne que nous repartons. De hauts sommets nous entourent : le Mont Collon en face de nous, la Mitre de l’Evêque à sa droite, puis l’Evêque, les pointes d’Oren et enfin, le Petit Mont Collon.
La montée se fait plus raide sur la fin. Arrivés au petit col entre l’Evêque et sa Mitre, nous déposons les skis. C’est crampons sanglés et piolet à la main que nous attaquons la dernière pente neigeuse. Nous sommes presque au sommet, il nous reste à gravir une arête rocheuse avec quelques pas d’escalade sur du bon caillou. Ce sommet se mérite vraiment !
Les skis aux pieds, c’est par un autre itinéraire que nous rejoignons le parking. La première partie de la descente nous offre une bonne neige de printemps, que du plaisir ! La suite, pour rejoindre le Bas Glacier d’Arolla, nous demande de la créativité et de l’adaptation aux diverses neiges.
Au final, ce fut un groupe aux petits oignons, un chef de course de toute confiance et une montagne presque que pour nous, bref, un magnifique cadeau ! Merci à tous pour cette sortie mémorable.
Anne-Béatrice pour Violaine et Pierre, Fabrice, Stéphane, Antoni, Sylvain et... Christian








Di 13 mar. 2022
Col du Brotset
COL DES BROTSETS dans le vent !
Dimanche 13 mars 2022
Une belle course des Alpes Vaudoises, à faire une fois dans sa vie, disait Sylvain, il a raison.
Beaucoup de variété, paysages, pentes, végétation.
Et quelque péripéties et émotions qui se terminent bien !
Ce matin-là, départ tôt, très tôt, rdv à 6h30 du stade d'Ollon, j'ai de la chance, je serai récupéré à la Barboleuse à 7h00.
Il y a du vent, du foehn depuis plusieurs jours, ça souffle bien, et ça soufflera toute la journée.
7h10 à Cergnement, départ rapide, vraiment rapide, Sylvain va vite, Violaine et Pierre, suivent, Antoni aussi, je me dis que la journée sera longue, pas de perte de temps dit le chef de course.
Rapidement, Solalex, la forêt, puis Anzeindaz, je pense que je ne tiendrai pas la journée à ce rythme, courte pause bienvenue, ouf.
Il fait froid, il faut remettre la couche enlevée un peu plus bas dans la forêt, pour traverser ce grand espace entre Anzeindaz et les premières pentes menant au Pas de La Cavagne, le passage clé du jour. Si le vent est trop fort, ça risque de compromettre le passage et nous faire changer d'objectif.
Cette approche est silencieuse, il n'y a que le bruit du vent et des couteaux, ce ne sont pas des conditions pour bavarder, et la vieille neige sous les skis ne présage pas une descente de rêve...
Pas grave, quand on aime, on ne compte pas !
La pente devient plus raide, les conversions se multiplient, le suspens du passage augmente,
Il est là, enfin ! Nous nous équipons au pied des rochers du Pas. J'étrenne piolet et crampons, 35 ans que je n'en avais pas chaussés. Sylvain organise le groupe, il monte en tête, puis Antoni, Pierre, votre narrateur et Violaine. Il y a un câble en double et une corde fixe, le tout en bon état, surtout par rapport aux descriptions que j'en avais eu, merci à ceux qui ont équipé ce passage.
Finalement, ça passe bien, mais il faut rester concentré, pas trop regarder en bas pour ceux qui ont l’appréhension du vide, ou un peu distrait comme moi, 45° de pente quand même sur une trentaine de mètres à peu près, sans se piquer les mollets avec les crampons, le piolet à la main, skis sur le dos, plus les câbles, et la corde, ce n'est pas un endroit pour rêvasser.
Tout contents d'être passés, le cœur battant. On remet skis et couteaux.
11h00 Nous respections l'horaire prévu par Sylvain, nickel !
Maintenant, pas de retour en arrière possible, reste 200m de montée pour atteindre le Col des Brotsets. Là non plus, pas le temps de discuter, trop de vent, on enlève les peaux tant bien que mal, et hop, la descente, rêvée ? Pas tout à fait, mais ça va, début de descente pas si mal, neige pas trop dure, mais un peu plus bas, la neige est toute striée et dure, ça secoue, un vrai vibromasseur ce terrain ! Je suis déjà un peu entamé, mal aux cuisses.
Tout près, les traces d'une grosse avalanche nous impressionnent, partie environ 500m plus haut, toute l'épaisseur du manteau neigeux est partie sous le sommet à l'ouest du Col des Brotsets. Ca fait réfléchir.
L'état de la neige s'améliore un peu plus bas en descendant vers le fonds de ce beau vallon qui descend vers Derborence, près des arbres dans ces pentes bien protégées du soleil, une dizaine de belles courbes signeront notre passage.
Un peu de forêt à franchir, il vaut mieux connaître pour trouver le bon passage s'il n'y a pas de traces et s'approcher du point de départ de la remontée sans être attiré par ce beau Lac de Derborence en train de dégeler, déjà en mars.
Pause casse-croûte bienvenue, je mange presque tout ce que j'ai, je me sens fatigué et me dit que la suite va être dure pour moi, surtout quand je découvre que nous allons faire 2000m de dénivelé en tout... 1250 pour le Col et 750 pour remonter par les Filasses et pas par le Pas de Cheville, aïeu !!! Je croyais 1400m en tout. Je n'ai pas bien lu le topo de Sylvain semble-t-il.
Mais du Pas de cheville, on va en reparler...
12h30 à peu près, début de la deuxième montée, on démarre par le chemin d'été, la neige est déjà rare à 1500m. La pente est raide là aussi, et le chemin sinueux dans ces arbres, un joli coin.
Deux skieurs nous rattrapent et s'intercalent parmi nous cinq...
Et là, quelque chose se détraque !
Sylvain, Violaine et Pierre sont devant les deux gars, Antoni et moi derrière, on ne se voit plus dans ces arbres et sur ce chemin tortueux. Antoni s'est arrêté pour enlever sa veste, et me dit :
« vas-y, vas-y, je te rejoins », je repars et ne voit que les deux gars devant, un seul chemin, je les suis, et cette pente raide se termine pour déboucher sur le versant d'une longue combe qui monte légèrement vers l'ouest, beaucoup de traces au sol et les deux gars toujours devant, je les suis... La tête dans le guidon, Antoni ne revient pas, (je saurai plus tard qu'il n'a pas fait qu'enlever la veste).
Confiant, je me dis que je vais rejoindre les trois devant, je suis les deux gars, l'un en split-board, l'autre à skis, je passe le petit châlet « Les Penés » et les minutes passent, je me dis « qu'est-ce qu’il fait Antoni ?
C'est bizarre, je ne vois plus Sylvain, Violaine et Pierre devant, merde ! Que se passe-t-il ? Sur le moment, je n'ai pas assez réfléchi, je me suis dit « avance ce sera toujours ça de fait » 1ère erreur ! Je pense même pour avancer à une tirade de western spaghetti « Le bon, la brute et le truand,
- « dans la vie, il y a deux sortes de gens, ceux qui ont les revolvers, et ceux qui creusent » petite musique de Sergio Leone... Je me dit qu'à ce moment-là, je dois remonter suivant cette trace, je creuse !!!
Et j'ai avancé, plutôt vite finalement, sans m'arrêter, en suivant les deux gars vers le Pas de Cheville « d'hiver », Je pensais bêtement que Sylvain Violaine et Pierre étaient devant, et que je n'avançais pas assez vite... mais pas d'Antoni derrière, même loin, la combe donne un bon point de vue vers l'aval, je me suis même demandé s'il n'était pas descendu à Derborence.
Arrivé à 2000, au passage d'hiver du Pas de Cheville, personne ! J'envoie un SMS à Sylvain :
« il est 14h, j'attends Antoni qui est censé monter derrière moi, à 14h30 je repars vers la crêperie de Cergnement », nous en avons parlé ce matin. Je ne vérifie pas s'il y a du réseau ou pas et que le message est bien parti, 2ème erreur !
J'en profite pour me couvrir et me restaurer avec ce qui me reste, et le dernier thermos au Cynorhodon sucré est un délice, le vent s'est remis à souffler, il fait froid, j'attends Antoni, je pense au roman de Buzzatti, les Désert des Tartares, un homme attends face à un désert...
Je repars inquiet à 14h30, je regarde partout autour , je repense au passage prévu du retour de Derborence qui ne passait par le Pas de Cheville, personne, personne ! Anzeindaz, personne ! Solalex personne !
Arrivé à la Crêperie, personne du groupe ! Merdum, je les imagine inquiets, je suis loin du compte. Je m'installe à l'intérieur, commande du cidre et une crêpe, regarde mon téléphone, et je vois qu'il est en mode « avion » !!! Quel con je fais, le message n'est jamais parti, je réalise qu'ils doivent être plus qu'inquiets.
Effectivement, quelques instants plus tard, le téléphone sonna :
- « Allo, Mr Barthélémy ? C'est le 144, ou êtes-vous ? »
- « A la Crêperie de Cergnement, je viens de me rendre compte que mon téléphone était en mode avion alors que je croyais avoir avertis mes compagnons pour qu'ils ne s'inquiètent pas »
- « Vos amis vous cherchent depuis 2h... (il est 15h30) Je vous les passe, restez en ligne »
- « Allo Sylvain... »
- « Où es-tu, qu'est ce qui s'est passé ? »
- « Je me suis retrouvé tout seul avant le châlet les Penés, attendant Antoni censé être derrière moi, et ne vous voyant pas devant les deux gars qui nous avaient doublé Antoni et moi, j'ai attendu Antoni qui n'a pas réapparu, et envoyé un message avec le téléphone en mode avion pour dire : pas de soucis je suis au Pas de Cheville, j'attends un peu Antoni, et après je vais à la Crêperie »
- « On t'a cherché partout, fait demi-tour, redescendu là où tu as quitté Antoni... Tu as disparu !!! »
- « Vous êtes loin de Cergnement ? »
- « Non, 10-15mn »
- « Alors, à tout de suite »
Et ils arrivèrent, contents, très contents de se retrouver !
Finalement, je n'ai pas vu qu'ils avaient pris un autre itinéraire que le chemin très marqué menant au Pas de Cheville d'hiver, et ça juste avant le Chalet des Penés. J'ai suivi les deux autres randonneurs.
Ensuite ils m'ont appelé mais je n'ai pas entendu, c’était déjà trop tard, et là le stress a commencé pour eux, ils ont cru aussi que j'étais redescendu à Derborence, trop fatigué, (je l'avais dit au casse-croûte que j'étais fatigué), ils sont redescendus, appelé le 144, puis remontés par le Chemin du pas de Cheville, ils m'ont même vu au loin avec les deux autres gars... mais me pensant fatigué, n'ont pas cru que c'était moi, trop loin déjà... Violaine a même dit après « Tu prépares la Patrouille ou quoi ? »
Et voilà, une bouteille de cidre et quelques crêpes plus tard, tout est bien qui finit bien.
Moralités :
- Restons à vue les uns des autres.
- Arrêt pour se regrouper aux intersections, surtout pour quitter un itinéraire très marqué.
- Un membre du groupe doit être désigné comme lanterne rouge à la descente comme à la montée.
- Pas de mode avion quand on se retrouve seul en montagne isolé du groupe.
Ça évite que le chef de course ne se fasse des cheveux blancs.
Bon ok, Sylvain est chauve. Ça n'est pas une raison ! :-)
Au final, une journée mémorable ou j'aurai beaucoup appris.
A bientôt à tous ! Sur des neiges printanières, j’espère.
Franck








Di 6 mar. 2022
Fenêtre d'Allèves
La Tourche et la Croix de Javerne
Une fois de plus, cette saison, nous boudons le Valais et optons pour un plan B, plus proche de chez nous et offrant de meilleures conditions.
Nous proposons donc à nos vaillants participants de gravir la Tourche. Il n’y a malheureusement pas suffisamment de neige pour démarrer la course juste au-dessus du village de Morcles. Mais aux Martinaux, elle est en suffisance. Nous avalons donc ce premier sommet assez rapidement; c’est efficace, comme on aime. Nous plongeons avec délice dans la poudreuse très peu tracée du vallon de Javerne. C’est assez incroyable de jouïr d’aussi bonnes conditions dans un cadre relativement sauvage. Nous croisons assez peu de skieurs et ce n’est pas pour nous déplaire. Durant l’ascension jusqu’à la Croix de Javerne, nous prenons le temps d’observer quelques pentes quasiment vierges et décidons, pour une partie du groupe, de profiter de descendre encore une fois avant de remonter jusqu’à la Tourche. Nous retrouvons nos compagnons pour la dernière descente sur une neige malheureusement pas encore revenue; massages garantis !
Une bien belle journée avec une super équipe qui se termine dans un Tea-Room autour de délicieuses petites pièces. Miam !






Sa 5 mar. 2022
Birghorn
Départ de Wiler pour une longue ascension éprouvante et glaciale de 4 remontées mécaniques !
Nous entamons notre progression aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire en direction du Birghorn!
Le tout dans un froid polaire, mais sous les rayons bienveillants d’un soleil radieux …
4 motivés ont escaladés une jolie petite arrête rocheuse pour arriver au sommet, accueilli par un panorama grandiose !
Après une petite pause dans la bonne heure du note équipe de choc et nous entamons une première descente ou le mot d’ordre est ‘ inspire-expire et surtout ne tombe pas’ …!!!
Il a fallu repauter pour rejoindre le Petersgrat et poursuivre notre périple de 1500 mètres de descente dans une neige pas aussi poudreuse qu’espérée, mais dans une ambiance incroyable !
Nous terminons à Fafleralp autour d’une super goûter-apéro en terrasse !
Et plein shuss jusqu’au village où malgré une master class d’auto-stop ratée, nous attendons le bus en nous airdroppant nos photos du jour!
Un grand bravo à notre super chef de course pour avoir pu ressortir son bus du parking mais surtout pour nous avoir organisé cette superbe journée où la cohésion de groupe et le rire ont été les maîtres mots !








Me 2 mar. 2022
mercredi de rando à skis : 3. Croix Javerne
Pour cette 3 ème sortie de ski de randonnée du mercredi, nous sommes partis des Plans sur Bex dans la bonne humeur, le plaisir des retrouvailles ou celui de faire de nouvelles connaissances. Un groupe multigénérationnel, dynamique et bigarré. Le fond de l’air était à peine frisquet à une heure encore matinale pour la saison. La destination avait été revue par notre chef de course Christian afin de nous éviter un interminable plat. Qu’il en soit remercié !
Après une petite mise en jambe, CR nous a conseillé de mettre les couteaux pour affronter la montée en forêt sur un sentier étroit, parfois raide et gelé. Nous avons pu zigzaguer entre les racines des épicéas et quelques cailloux et ainsi (selon Nicole) muscler quelques zones habituellement moins sollicitées. Finalement nous avons débouché dans la jolie combe du Creux d’Euzanne encadrée par la Pointe des Savolaires, le Col des pauvre et la Dent Rouge à gauche et la crête d’Euzanne à droite, notre objectif du jour: quelques traces de prédécesseurs mais suffisamment de place pour faire les nôtres le moment venu. Nous entamons la montée sur la droite et après une progression régulière, nous méritons une petite pause au soleil nous rassasiant de la vue sur les massifs d’Argentine et des Muvrans, de fruits secs et autres barres…Nous atteignons la Crête que nous suivons aussi loin que possible et pouvons pique-niquer sans vent et sans gants. La descente dans une neige encore poudreuse, puis un peu de slalom entre vernes et sapinets nous permet de rejoindre la route forestière où nous nous laissons glisser presque jusqu’au bistrot. Un accueil chaleureux, quelques gourmandises et rafraichissements et nous nous quittons ravis. Merci encore à notre chef de course ainsi qu’ à Antoinette. A leur santé !
CHR : Avec mes regrets d’avoir momentanément “oublié” la pause en cours de montée !








Sa 26 fév. 2022
Spitzorli et Monte Leone
S’il y avait de la neige chez nous, dans le Chablais, ce sera la misère au Col du Simplon ! Mais ça on ne le savait pas ! Partis confiants avec le beau annoncé, il a vite fallu constater que le samedi sera consacré à zig-zager pour éviter les cailloux jusqu’au Spitzhorli, joli point de vue par ailleurs. Et en revenir de même, avec quelques pas dans l’herbe.
Un logement agréable et un petit-déjeuner avalé tôt (après l’avoir déniché) nous ont permis d’attaquer la montée du lendemain pleins d’espoir, celui de trouver la neige à plus haute altitude. Il y en a eu, mais pas assez, et “raide gelée”. Dès le passage traversant, franchi avec les couteaux aux skis (5 heures sans enlever les couteaux !), nous avons compris : ce ne serait pas bon du tout ! Nous avons continué à zig-zager au mieux entre les pierres, les zones gelées et les zastrugis. Ralentis par les conditions désagréables, glacés par le vent froid et fatigués en arrivant au Col du Breithorn, on fait les comptes (de temps) et au vu de l’horaire prévisionnel… on décide de faire demi-tour. Un passage sur un bequet sympa fera “le sommet du jour”, avec un petit jeu d’escalade pour le plaisir.
Le pique-nique à 13h30 ! (… c’est une sortie avec Christian !) et le retour d’un ski ardu, voire difficile, nous vaudrons le plaisir… d’arrriver en bas ! avant le bonheur d’un pot apprécié en joyeuse compagnie. La sortie valut peu, mais le groupe valait beaucoup ! Déjà ça !








Me 16 fév. 2022
Clair de lune à ski de rando
Bon pas de lune ! dans cette soirée couverte. La météo annonçait…
Bon pas de lune ! dans cette soirée couv ...
Me 9 fév. 2022
mercredi de rando à skis: 2. Cape au Moine
Un risque d’avalanche étudié, mais maîtrisé ce jour-là, nous a permis de partir en direction de la Cape au Moine, avec toutefois une but de rechange si la situation devait s’avérer sensible. Finalement la pente finale s’avéra stable, la trace choisie au plus sûr. Nous avons juste renoncé au sommet du sommet, la partie à parcourir à pied étant glacée, pas praticable sans crampons ! Nous avons vu que, même avec crampons mais sans corde, 2 dames ont bien réussi leur montée, mais pas leur descente ; glissant et chutant sur 4 mètres les crampons en avant, il s’en fallu de très peu qu’elles éborgnent le chef de course parti pour les aider.
Emotions digérées, cassecroute avalé, ce fut une belle gorgée de neige poudreuse pour le dessert. Avant un peu de ski-cross en fond de vallée.
christian








Di 6 fév. 2022
Cours "avalanches" - pratique dans le terrain
Après la théorie du jeudi soir… au chaud, faudra se mettre à l’oeuvre dans le foid. C’est donc avec nos habits chauds que nous irons faire notre entrainement, pour celles et ceux qui connaissent déjà, et leur apprentissage pour les “nouveaux”. Ce sera à La Lécherette.
Une répartition en groupes de connaissances plus ou moins homogènes permet de démarrer et de se déplacer vers les “Cornets” tout en parlant de sécurité lors du déplacement. Puis ce sera la pratique du DVA, des cas simples d’abord, puis les “enssevelissements multiples” et le marquage. Ce qui permet d’aborder les questions d’organisation de secours sur place. Avant un pique-nique glacé dans le petit vent, sans le soleil du début de matinée. Nous étions heureux de reprendre nos activités et de finir par nous réchauffer tous ensemble aux exercices de pelletage. Pas si simple d’ailleurs, ce travail de pelletage, mais si important pour gagner le temps de ressortir une/des victime/s.
Un commentaire amical résuma la satisfaction générale : “super journée, et puis… Louis était en forme !”. Juste eu le temps de dire que c’est habituel et nous nous sommes séparés.
Merci à nos 5 guides-instructeurs : Louis Piguet, François Roduit, Loïc Perez, Hubert Bailloux et Christian Wittwer.







