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Clocher des Planereuses, spigolo ovest

Clocher des Planereuses, spigolo ovest

 

La météo annoncée pour ce weekend d'escalade organisé par Francine, Alexandre et Elliot est au beau fixe. Il fait 29 degrés en plaine ! Nous sommes une chouette équipe de huit au total, avec une parité homme/femme, ce qui est rarement le cas. Nous profitons de la matinée du samedi pour une grimpette de moulinettes à la falaise du Vrieux. La chaleur se fait bien ressentir !

Après un pique-nique à l'ombre, nous attaquons la montée de 1400 m de dénivelé, sous le cagnard. Les quelques myrtilles que nous pouvons picorer nous donnent de l'énergie pour poursuivre nos efforts. A noter qu'il y a un passage-clé technique qui est sécurisé par des chaînes et des échelles. Il y a également une traversée aménagée de l'éboulement du Petit Clocher des Planereuses, survenu au printemps dernier.

Lorsque nous atteignons la Cabane de Saleinaz qui est perchée à 2691 m, nous pouvons contempler un panorama à couper le souffle. L'autre récompense est de pouvoir se rafraichir les petons dans une fontaine d'eau glacée !

L'accueil des membres bénévoles de la section neuchâteloise du CAS est très chaleureux. Mention d'originalité au dessert : un parfait glacé à l'absinthe.  Le traditionnel « Jeu des vaches » nous distrait avant d'aller nous reposer dans un dortoir sous-occupé. Nous avons droit à une grasse matinée (jusqu'à passé 7h), un luxe en cabane !

Pour débuter cette course, nous empruntons le chemin d'accès pour le Grand Clocher des Planereuses pour 20-25 minutes. Au pied de la voie qui est à l'ombre, la fraîcheur est au rendez-vous ! Au programme :  La longue voie « Spigolo ovest », avec un début de la voie « Grasse matinée » pour certains.

Mis à part une cordée féminine partie avant nous, nous sommes les seuls à nous aventurer dans cette superbe voie ouverte par Raoul Crettenand. Répartis en quatre binômes de cordée, nous évoluons en réversible, en chaussons ou en grosses, selon les personnes. L'itinéraire est varié et composé d'une dizaine de longueurs, avec une vue imprenable sur l'Aiguille d'Argentière, le Chardonnet et les Aiguilles dorées. Il y a des traversées et un rappel. Le crux de la voie est en 5c, après la 7e longueur. Nous nous faisons plaisir avec un beau rocher de granit, bien équipé. Il est toutefois important de tester les prises, car elles peuvent nous rester dans les mains ! A un moment donné, nous sommes interpellés par des bruits non identifiés, nous apercevons ensuite des lagopèdes en vol !

La première partie de la descente est une désescalade balisée et facile qu'on fait en corde courte. Arrivés au col, on se désencorde et on commence la descente. Il s'agit d'abord de s'aventurer dans une sorte de couloir d'éboulis, style « sables mouvants », avec de la caillasse qui déguille sous nos pieds ! Nous regagnons ensuite le chemin pour une longue descente. Ce magnifique weekend s'achève par une boisson fraîche sur une agréable terrasse. Un grand merci aux chefs de course pour l'organisation et à toute l'équipe pour la très chouette ambiance !

Nicoline