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Raid dans le Stubaital - Autriche

Le STUBAIER HÖHENWEG, de cabane en cabane

Alors, Véro, encore un petit Knödel ? ou un Strudel ?

Moi, je préfère les röstis et les œufs frits…

C'est le samedi 15 août qu'on est parti

A nous quatre, Christian, Bertrand, Véro et moi

Avec des sacs de 10 kg, picnic compris, hardi petit !

On a donc roulé jusqu'à Innsbruck, puis Neustift où l'on a posé la voiture.

La première nuit s'est faite à la Elferhütte, au-dessus de la télécabine.

Le deuxième jour nous mène à la Innsbrucker Hütte en longeant un beau coteau au soleil du matin, dans les rhodo et la bruyière fleurie. Les plus courageux montent encore au sommet du Habicht (3277m) depuis la cabane pendant que les autres gardent leur force pour le lendemain.

C'était une bonne idée car la météo va changer et le troisième jour nous mène loin à la Nürnberger Hütte en 10 heures de marche soutenue. Les chemins deviennent raides, les cols se méritent. Quelques câbles assurent les endroits glissants, c'est du sport ! Fatigués, on arrive juste pour le souper et un bon repos !

Le quatrième jour, nous passons par la Sulzenauhütte pour continuer par un col bien raide avec la vue sur les glaciers alentour. La pluie nous accompagne par moment, il faut bien regarder où on met les pieds ! Les pèlerines ne sont définitivement pas un bon plan pour une marche de ce type, mieux vaut une bonne veste et un pantalon étanche. Nous arrivons à la Dresdner Hütte, grande cabane de luxe près des installations de ski. La douche fait du bien et le lit est confortable.

Le cinquième jour, en route vers la Neue Regensburger Hütte, avec un dortoir tout neuf pour nous quatre et du confort…

Le sixième jour, un col et des petits lacs nous mènent à la Franz-Senn Hütte, située dans un beau fond de vallée, sauvage et magnifique. Cette cabane donne envie de la découvrir en hiver avec des randonnées en étoile…

Bertrand nous quitte pour rejoindre la vallée, puis Innsbruck et retour en Suisse.

Le septième jour, nous retrouvons un Höhenweg comme on les aime, longeant le flan raide et ensoleillé, avec les moutons, les chamois, quelques oiseaux qui nous accompagnent.

Nous arrivons à la dernière cabane, la Starkenburger Hütte, en croisant les randonneurs qui commencent le tour dans l'autre sens et qui nous posent des questions : c'est encore loin ? c'est difficile ? « Non, non, bonne suite, soyez prudents… »

Nous admirons le coucher du soleil en revoyant tout le chemin parcouru depuis 7 jours, c'est impressionnant !

Le lendemain, on descend en courant les 1200 m en 1h30, car plus rien ne nous arrête, et surtout un bon café croissant nous attend à Neustift.

Ce qu'on ne savait pas, la cerise sur le gâteau, c'est que l'on est tombé sur une claire fontaine avant le village, qui nous a permis de nous baigner dans une eau fraîche et délicieuse et de jouer les Naïades… au féminin et au masculin !

La rentrée s'est faite du coup plus facilement et Christian a bien mérité son petit clopet dans la voiture ! Merci à lui pour la superbe organisation et la découverte de cette belle vallée.

Et merci au groupe pour la belle entente et la solidarité !

                                                                                                                               Laurence

Compte-rendu illustré par Bertrand : cartes, photos, parcours

Informations techniques :

Attention, c'est un tour classé 'difficile', les étapes sont souvent équipées de chaînes; celles-ci sont utiles, voire nécessaires ! Le marquage est excellent, ce qui est tout aussi utile et nécessaire, dans certains passages de pierriers.

On peut s'orienter avec des cartes KOMPASS, sachant qu'une application analogue à notre Swissmap, Austrian Map, peut être chargée gratuitement et complétée par les cartes au 1:50'000 proprement dites, qui sont payantes ; on télécharge celles qui sont nécessaires ; ça m'a coûté quelque 5 francs. Pas la ruine.

Le tour figure abondamment sur Internet ; nous l'avons parcouru en sens contraire. On peut évidemment modifier le parcours recommandé, mais il faut impérativement ajouter 2-4 jours pour déborder sur les vallées voisines.

Les cabanes autrichiennes sont imposantes, presque des auberges, et proposent (sauf une) la douche, éventuellement pour 1 euro supplémentaire. La nourriture est souvent proposée 'à la carte'. Nous avons prélevé le pique-nique sur le buffet du petit déjeûner, 1-2 fois avec un cornet papier mis à disposition.

Le transport aller-retour par voiture est pratique, d'autant que l'on peut aisément et gratuitement parquer à Neustift, à 400m du télé qui amène à 45 minutes de la première cabane. Juste de quoi se dérouiller les jambes. Nous avons découvert que l'option du trajet en train jusqu'à Innsbruck aurait été valable; coûts et durée sont similaires à ceux de la voiture !

A vous de jouer, si vous avez envie de journées bien… alpines.

Christian