Région Jungfrau pour les modestes

C'est en mode « décalé » que nous abordons cette incursion en haute montagne.

Nous partons effectivement le dimanche de Pâques. Cinq changements de train plus tard, nous achetons, au Jungfraujoch, l'oxygène, le café (ainsi nommé le jus brun du gobelet…) et le nussgipfel. La Mönchsjochhütte, la plus haute cabane gardiennée été comme hiver, nous attend, mais d'abord passons par le Trugberg, et ce n'est pas le foehn plutôt frisquet qui nous empêchera d'arriver au sommet !

Nous nous équipons chaudement le lendemain matin pour atteindre le Louwihorn et descendons les pentes crevassées sous le Kranzberg. Sur le Grosser Aletschfirn, le soleil qu'on espérait sans trop y croire nous réchauffe, c'est presque en T-shirt que nous nous joignons à la ribambelle de randonneurs s'égrainant le long des 3 km de timide montée à la Lötschenlücke.

La cabane Hollandia nous accueille confortablement, la plupart des skieurs sont déjà redescendus travailler. C'est bien vu, Christian, le « décalage » !

A l'heure de l'apéro, nous consultons les oracles météo : rafales de foehn et précipitations abondantes nous sont promises…

Mardi matin, nous posons un lapin à l'Äbeni Flue, chaussons les lunettes-tempête et filons sur le Langgletscher jusqu'à Fafleralp, le bus de Blatten puis le train.

Dans la vallée du Rhône, il fait grand beau… ça doit être un effet du « décalage » !

Un tout grand MERCI à Christian pour cette belle expédition alpine.

Les modestes : Laurence, Alain, Christine, Violaine, Pierre, Françoise

Chef de course : Christian Ruffieux