Bishorn

Bishorn 8-9 septembre 2018
Le rendez-vous est donné, le timing aussi, la route de Zinal se fera … ventre à terre pour respecter
l'horaire . Heureusement, le temps compté pour la montée à la cabane est plus réaliste. Mais non
de non, elle se mérite cette cabane !!
Nous avons marché au rythme soutenu des histoires de Cédric qui a été intarissable malgré l'effort
soutenu… avec ou sans corde.
Francine nous a bluffé par un aller-retour parking rapidos afin de sauver les petons de notre
cendrillon tessinoise.
Trois cordées s'organisent dans un fourmillement de matériel : une pour François, une pour
Francine et une pour les drôles de dames, deux naines et une rouquine.
Avec la montée, le panorama se dévoile et nous ravi les mirettes . Le temps de la pause piquenique
(ouf) offre une vue magnifique sur les 4000 mythiques du Val d'Annivier !
Arrivée à la cabane et la terrasse s'offre à nous pour la bienvenue pause bière et dépose des
sacs.
La gardienne surgit de derrière les rochers et nous souhaite la bienvenue !
Elle ravira nos papilles avec des excellents spaghettis bolo accompagnés par une bonne bouteille
de vin offerte puis d'un dessert qui en a surpris plus d'un par son originalité et son bon goût.
Après une de ces nuits que seule une cabane peut nous offrir, nous nous extirpons de nos sac à
viande pour aller défier le buffet du déjeuner car …. nous le savions, toute la cabane, 127
bienheureux montagnards partent pour le Bisshorn !!
La montée se fait avec le magnifique levé de soleil et une colonne continue qui chemine en
direction du sommet .
Au fur et à mesure de l'ascension, le paysage change, nos mines aussi, la pas se réduit et le
souffle aussi…
Voici venus les derniers mètres qui nous élèveront sur ce sommet qui ne mérite vraiment pas son
surnom de 4000 des dames car pas si aisé que ça ! Car, à l'arrivée, c'est pas pour les lopettes !
Là, nous découvrons émerveillés l'arête de funambule du Weisshorn et nous en sommes certains,
il y en a qui sont d'un level autre que le notre ! Chapeau à Francine et François !
La descente dans une neige molle est du meilleur effet et on la regrettera depuis la cabane jusqu'à
la voiture, ouille !!!! voir même les jours qui suivent!!
L'atterrissage à Zinal, autour de bière BFM, nous réconcilie avec nos anatomies quelque peu
malmenées.